PRAZINIL 50 mg comprimés
PRAZINIL 50 mg comprimés
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/8/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 21679 RP
Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES
Etat : commercialisé
Laboratoire : PIERRE FABRE MEDICAMENTProduit(s) : PRAZINIL
Evénements :
- octroi d’AMM 27/9/1976
- publication JO de l’AMM 27/5/1977
- mise sur le marché 15/9/1977
- validation de l’AMM 5/12/1988
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 320437-0
1
plaquette(s) thermoformée(s)
24
unité(s)
PVC/alu
blancEvénements :
- agrément collectivités 14/8/1977
- inscription SS 14/8/1977
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 46.01 F
Prix public TTC : 62.10 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- CARPIPRAMINE DICHLORHYDRATE 60.18 mg
dichlorhydrate de carpipramine monohydrate ,quantite correspondant acarpipramine base 50 mg
- PHOSPHATE DICALCIQUE excipient
- AMIDON DE BLE excipient
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- SILICE COLLOIDALE excipient
- DEXTRINE excipient
- SUCRE PULVERISE AMYLACE excipient
- GELATINE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- ZEINE enrobage
- ACETORICINOLEATE DE BUTYLE enrobage
- NEUROLEPTIQUE (AUTRE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N05A-X20.
La carpipramine présente un profil prédictif de l’effet neuroleptique de type bloqueur des récepteurs dopaminergiques post-synaptiques.
D’autres effets ont été décrits qui pourraient rendre compte de l’effet désinhibiteur observé en clinique.
La carpipramine est une molécule partageant des analogies structurales avec les neuroleptiques et avec les tricycliques (noyau imino dibenzyle) par sa chaîne latérale dérivée de la butyrophénone.
-
– Psychoses schizophréniques à symptomatologie déficitaire, qu’il s’agisse de psychoses déficitaires d’emblée (formes hébéphréniques, schizophrénies simples) ou de déficit progressif survenant au cours de l’évolution des psychoses chroniques.
– Inhibition au cours des états anxieux.
- SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
Suspendre impérativement le traitement. - FIEVRE
Il est impératif de suspendre le Prazinil, car ce signe peut, en effet, être l’un des éléments du syndrome malin (paleur, hyperthermie, troubles végétatifs) qui a été décrit avec les neuroleptiques. - DIFFICULTE D’ENDORMISSEMENT
Cédant à un traitement symptomatique ou par suppression de la prise vespérale. - HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - GALACTORRHEE
Très rares cas. - AMENORRHEE
Très rares cas.
- MISE EN GARDE
En cas d’hyperthermie, il est impératif de suspendre le Prazinil, car ce signe peut, en effet, être l’un des éléments du syndrome malin (paleur, hyperthermie, troubles végétatifs) qui a été décrit avec les neuroleptiques. - SURVEILLANCE MEDICALE
Surveillance médicale nécessaire tant au point de vue psychique que somatique en début de traitement. - TENDANCE SUICIDAIRE
Les patients avec tendance suicidaire doivent être tout particulièrement surveillés, en début de traitement. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Risque de somnolence. - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - EPILEPSIE
Surveillance clinique et éventuellement électrique en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. - MALADIE DE PARKINSON
Le Prazinil peut être utilisé, mais avec prudence, chez les parkinsoniens nécessitant impérativement un traitement neuroleptique. - SUJET AGE
En raison de la sensibilité importante (sédation et hypotension) . - AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
En raison des modifications hémodynamiques, en particulier l’hypotension. - INSUFFISANCE RENALE
En raison du risque de surdosage. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
En raison du risque de surdosage. - ANESTHESIE GENERALE
Au cours de l’anesthésie générale, peuvent apparaître des effets indésirables, en particulier des troubles de la conduction. Le traitement ne doit pas être interrompu systématiquement. En cas d’urgence, l’intervention peut être réalisée sans interruption préalable ; une surveillance peropératoire de l’électrocardiogramme est alors rendue nécessaire.
- TROUBLES DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
En raison de la parenté structurale avec le noyau imipraminé. - TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE
En raison de la parenté structurale avec le noyau imipraminé. - AFFECTIONS HEPATIQUES SEVERES
- AFFECTIONS RENALES SEVERES
- TRAITEMENT PAR IMAO
Respecter un délai de 15 jours après l’arrêt d’un traitement comportant ce type de médicament. - GROSSESSE
Chez l’espèce animale, l’expérimentation met en évidence à très forte dose une embryo et une foetotoxicité.
Dans l’espèce humaine le risque n’est pas connu ; par conséquent par mesure de prudence éviter de prescrire pendant la grossesse. - ALLAITEMENT
En l’absence de donnée sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
Traitement
Il n’a jamais été observé de signes évoquant un syndrome de surdosage aux doses utilisées qui se sont situées en 50 et 400 mg/jour.
En cas d’intoxication volontaire avec le Prazinil, la conduite à tenir est celle qui est habituellement suivie dans le cas
des intoxications avec les tricycliques, en raison de la présence dans la molécule d’un noyau de type imipraminique et en raison des conclusions de l’étude de toxicité expérimentale.
Conduite à tenir :
– évacuation rapide du ou des produits ingérés, par
lavage gastrique (après intubation trachéale s’il existe des troubles de la conscience) ;
– hospitalisation immédiate dans un service spécialisé, intubation, assistance ventilatoire et autres mesures symptomatiques habituelles.
Lactate de soude molaire
en cas de troubles de la conduction intraventriculaire ;
– il n’existe pas d’antidote spécifique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Trois comprimés par vingt quatre heures.
.
Mode d’Emploi :
Les doses quotidiennes peuvent varier entre cinquante et quatre cents milligrammes.
Répartir la dose journalière en deux ou trois prises. L’activité se manifeste entre le
septième et le quinzième jour en général.