MEDROL 32 mg comprims scables (Hp)

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MEDROL 32 mg comprims scables (Hp)

Introduction dans BIAM : 8/9/1993
Dernière mise à jour : 31/3/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Usage : adulte

    Etat : commercialis

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : MEDROL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/6/1989
    2. publication JO de l’AMM 28/10/1989
    3. mise sur le march 15/8/1993
    4. rectificatif d’AMM 5/2/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 557336-7

    1
    bote(s)
    100
    unit(s)

    Evénements :

    1. agrment collectivits 14/8/1992


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 231.80 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H02A-B04.
      Les glucocorticodes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones mtaboliques essentielles. Les corticodes synthtiques, incluant cette spcialit, sont utiliss principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la rponse immunitaire. Leur effet mtabolique et de rtention sode est moindre que celui de l’hydrocortisone.
      * Proprits Pharmacocintiques
      Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 4 heures.
      La demi-vie plasmatique est comprise entre 2,5 et 3,5 heures.
      Le mtabolisme est hpatique.
      L’limination est urinaire et biliaire.


    1. Affections ou maladies :
      * Collagnoses et connectivites :
      – Pousses volutives de maladies systmiques, notamment : lupus rythmateux dissmin, vascularite, polymyosite, sarcodose viscrale.
      * Dermatologiques :
      – Dermatoses bulleuses auto-immunes svres, en particulier pemphigus et pemphigode bulleuse.
      – Formes graves des angiomes du nourrisson.
      – Certaines formes de lichen plan.
      – Certaines urticaires aigus.
      – Formes graves de dermatoses neutrophiliques.
      * Digestives :
      – Pousses volutives de la rectocolite hmorragique et de la maladie de Crohn.
      – Hpatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose).
      – Hpatite alcoolique aigu svre, histologiquement prouve.
      * Endocriniennes :
      – Thyrodite subaigu de de Quervain svre.
      – Certaines hypercalcmies.
      * Hmatologiques :
      – Purpuras thrombopniques immunologiques svres.
      – Anmies hmolytiques auto-immunes.
      – En association avec diverses chimiothrapies dans le traitement d’hmopathies malignes lymphodes.
      – Erythroblastopnies chroniques, acquises ou congnitales.
      * Infectieuses :
      – Pricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu le pronostic vital.
      – Pneumopathie Pneumocystis carinii avec hypoxie svre.
      * Noplasiques :
      – Traitement antimtique au cours des chimiothrapies antinoplasiques.
      – Pousse oedmateuse et inflammatoire associe aux traitements antinoplasiques (radio et chimiothrapie).
      * Nphrologiques :
      – Syndrome nphrotique lsions glomrulaires minimes.
      – Syndrome nphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives.
      – Stades III et IV de la nphropathie lupique.
      – Sarcodose granulomateuse intrarnale.
      – Vascularites avec atteinte rnale.
      – Glomrulonphrites extracapillaires primitives.
      * Neurologiques :
      – Myasthnie.
      – Oedme crbral de cause tumorale.
      – Polyradiculonvrite chronique, idiopathique, inflammatoire.
      – Spasme infantile (syndrome de West), syndrome de Lennox-Gastaut.
      – Sclrose en plaques en pousse, en relais d’une corticothrapie intraveineuse.
      * Ophtalmologiques :
      – Uvite antrieure et postrieure svre.
      – Exophtalmies oedmateuses.
      – Certaines neuropathies optiques, en relais d’une corticothrapie intraveineuse (dans cette indication, la voie orale en premire intention est dconseille).
      * ORL :
      – Certaines otites sreuses.
      – Polypose nasosinusienne.
      – Certaines sinusites aigus ou chroniques.
      – Rhinites allergiques saisonnires en cure courte.
      – Laryngite aigu striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l’enfant.
      * Respiratoires :
      – Asthme persistant, de prfrence en cure courte, en cas d’chec du traitement par voie inhale fortes doses.
      – Exacerbations d’asthme, en particulier asthme aigu grave.
      – Bronchopneumopathie chronique obstructive en valuation de la rversibilit du syndrome obstructif.
      – Sarcodose volutive.
      – Fibroses pulmonaires interstitielles diffuses.
      * Rhumatologiques :
      – Polyarthrite rhumatode et certaines polyarthrites.
      – Pseudopolyarthrite rhizomlique et maladie de Horton.
      – Rhumatisme articulaire aigu.
      – Nvralgies cervicobrachiales svres et rebelles.
      * Transplantation d’organe et de cellules souches hmatopotiques allogniques :
      – Prophylaxie ou traitement du rejet de greffe.
      – Prophylaxie ou traitement de la raction du greffon contre l’hte.

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets indsirables sont surtout craindre doses importantes ou lors d’un traitement prolong.
    2. TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
    3. KALIEMIE(DIMINUTION)
    4. ALCALOSE METABOLIQUE
    5. RETENTION HYDROSODEE
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
    8. TROUBLE ENDOCRINIEN
    9. TROUBLE METABOLIQUE
    10. SYNDROME DE CUSHING
      Iatrogne.
    11. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
    12. ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
      Parfois dfinitive.
    13. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      Rversible.
    14. DIABETE
      Rvlation d’un diabte latent.
    15. RETARD DE CROISSANCE
      Chez l’enfant.
    16. IRREGULARITE MENSTRUELLE
    17. TROUBLE MUSCULOSQUELETTIQUE
    18. ATROPHIE MUSCULAIRE
      Prcde par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique).
    19. FAIBLESSE MUSCULAIRE
    20. OSTEOPOROSE
    21. FRACTURE PATHOLOGIQUE
    22. TASSEMENT VERTEBRAL
    23. OSTEONECROSE ASEPTIQUE
      des ttes fmorales
    24. TROUBLE DIGESTIF
    25. ULCERE GASTRODUODENAL
    26. HEMORRAGIE DIGESTIVE
    27. ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
    28. PANCREATITE AIGUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT

      Surtout chez l’enfant.

    29. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE
    30. ERYTHEME
    31. ACNE
    32. PURPURA
    33. ECCHYMOSE
    34. HYPERTRICHOSE
    35. RETARD DE CICATRISATION
    36. TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
    37. EUPHORIE (FREQUENT)
    38. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (FREQUENT)
    39. INSOMNIE (FREQUENT)
    40. ACCES MANIAQUE (RARE)
    41. CONFUSION MENTALE (RARE)
    42. CONFUSION ONIRIQUE (RARE)
    43. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      (voie gnrale ou intrathcale).
    44. DEPRESSION (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET DU TRAITEMENT
    45. TROUBLE OCULAIRE
    46. GLAUCOME
    47. CATARACTE

    1. MISE EN GARDE
      – Terrain allergique :
      De rares cas de ractions pseudo-anaphylactiques tant survenus chez des patients traits par une corticothrapie parentrale, une attention particulire sera porte avant toute administration chez des sujets prsentant un terrain atopique.
      – Ulcre gastroduodnal :
      En cas d’ulcre gastroduodnal, la corticothrapie n’est pas contre-indique si un traitement antiulcreux est associ. En cas d’antcdents ulcreux, la corticothrapie peut tre prescrite, avec une surveillance clinique et, au besoin, aprs fibroscopie.
      – Infections :
      La corticothrapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment des bactries, des levures, des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endmie (rgions tropicales, subtropicales, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement radicateur systmatique avant la corticothrapie.
      Les signes volutifs d’une infection peuvent tre masqus par la corticothrapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d’carter toute possibilit de foyer viscral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est ncessaire s’il existe des squelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a t donn.
      – Surveillance particulire :
      L’emploi des corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte, notamment chez le sujet g et en cas de colites ulcreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales rcentes, insuffisance rnale, insuffisance hpatique, ostoporose, myasthnie grave.
    2. REGIME PARTICULIER
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Un rgime pauvre en sucres d’absorption rapide et hyperprotidique doit tre associ, en raison de l’effet hyperglycmiant et du catabolisme protidique avec ngativation du bilan azot.
      – Le patient doit avoir systmatiquement un apport en calcium et en vitamine D.

    3. RETENTION HYDROSODEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Une rtention hydrosode est habituelle, responsable en partie d’une lvation ventuelle de la pression artrielle. L’apport sod sera rduit pour des posologies quotidiennes suprieures 15 ou 20 mg d’quivalent prednisone et modr dans les traitements au long cours doses faibles.

    4. APPORT POTASSIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
      TROUBLES CARDIOVASCULAIRES

      La supplmentation potassique n’est justifie que pour des traitements fortes doses, prescrits pendant une longue dure, ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’association un traitement hypokalimiant.

    5. DIABETE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Lorsque la corticothrapie est indispensable, le diabte n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraner son dsquilibre. Il convient de rvaluer sa prise en charge.

    6. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Lorsque la corticothrapie est indispensable, l’hypertension artrielle n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraner son dsquilibre. Il convient de rvaluer sa prise en charge.

    7. CONTACT A EVITER
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Les patients doivent viter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.

    8. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attire sur le fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage.
    9. GROSSESSE
      Chez l’animal, l’exprimentation met en vidence un effet tratogne variable selon les espces.
      Dans l’espce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les tudes pidmiologiques n’ont dcel aucun risque malformatif li la prise de corticodes lors du 1 er trimestre. Lors de maladies chroniques, ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra-utrin est possible. Une insuffisance surrnale nonatale a t exceptionnellement observe aprs corticothrapie doses leves. Il est justifi d’observer une priode de surveillance clinique (poids, diurse) et biologique du nouveau-n.
      En consquence, les corticodes peuvent tre prescrits pendant la grossesse, si besoin.
    10. ALLAITEMENT
      En cas de traitement des doses importantes et de faon chronique, l’allaitement est dconseill.

    1. ETAT INFECTIEUX
      Tout tat infectieux, l’exclusion des indications spcifies.
    2. INFECTION FONGIQUE
      Non contrles par un traitement spcifique.
    3. HERPES
    4. ZONA
      A manifestations oculaires.
    5. GOUTTE
    6. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    7. ETAT PSYCHOTIQUE
    8. CIRRHOSE ALCOOLIQUE
      Avec ascite.
    9. HEPATITE AIGUE
      A virus A, B, ou non – A, non – B.
    10. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    11. INTOLERANCE AU FRUCTOSE
      Comme avec tous les produits contenant du Sorbitol et du Saccharose, prcurseurs du fructose, ne pas utiliser chez les enfants intolrants au fructose.
    12. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association dconseille avec la lidoflazine et la vincamine.

    Traitement

    Des doses excessives absorbes en une seule fois peuvent faire apparatre une irritation gastrique.
    En cas de surdosage massif rapidement dcel, le traitement consiste en lavage d’estomac et purgation saline et traitement symptomatique.
    Il n’existe pas
    d’antidote spcifique.
    La Mthylprednisolone est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Zro huit milligrammes ( 0.8 ) de mthylprednisolone sont quivalents un milligramme de prednisone ou de prednisolone.
    – Traitement d’attaque forte dose :
    Adultes : zro quatre ( 0.4 ) un milligramme par kilogramme par jour de
    mthylprednisolone soit un deux comprims par jour.
    Enfants : un deux milligrammes par kilogramme par jour.
    – Traitement d’entretien :
    Aprs le traitement et en cas de rponse favorable, la posologie sera rduite de faon progressive jusqu’
    l’obtention de la dose minimale efficace ( en moyenne chez l’adulte : quatre seize milligrammes par jour ) .
    N.B. : il existe galement une prsentation qutare milligrammes pouvant tre adapte aux faibles posologies.
    .
    Mode d’Emploi
    :
    L’administration se fera de prfrence en une prise le matin huit heures.
    Ds que possible il faudra recourir une administration alterne un jour sur deux ( surtout chez l’enfant pour limiter le risque de retard de croissance ) .


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