RENESE 1 mg comprimés (arrêt de commercialisation)
RENESE 1 mg comprimés (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/11/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – P-2525
Forme : COMPRIMES SECABLES
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : PFIZERProduit(s) : RENESE
Evénements :
- mise sur le marché 1/1/1965
- octroi d’AMM 11/1/1965
- publication JO de l’AMM 3/11/1965
- validation de l’AMM 3/5/1988
- arrêt de commercialisation 1/5/1991
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 309040-0
1
plaquette(s) thermoformée(s)
30
unité(s)
plastique/aluEvénements :
- agrément collectivités 15/4/1965
- arrêt de commercialisation 1/5/1991
- radiation SS 2/8/1991
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste II
Prix public TTC : 9.90 F
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- POLYTHIAZIDE 1 mg
- AMIDON DE RIZ excipient
- LACTOSE excipient
- KAOLIN excipient
- MACROGOL 6000 excipient
- HYDROGENOPHOSPHATE DE CALCIUM excipient
- TALC excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- LAURYLSULFATE DE SODIUM excipient
- BLEU PATENTE V colorant (excipient)
- DIURETIQUE THIAZIDIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C03A-A05.
Agit principalement au niveau du segment cortical de dilution.
Le mécanisme de l’action antihypertensive reste mal connu et a été rapporté à un abaissement des résistances périphériques.
Le Renese potentialise nettement l’action des autres antihypertenseurs et hypotenseurs, autorisant une diminution importante de leur posologie en cas d’association.
-
Hypertension artérielle essentielle.
- URICEMIE(AUGMENTATION)
- GLYCEMIE(AUGMENTATION)
- DEPLETION POTASSIQUE
Risque de déplétion potassique avec hypokaliémie, alcalose métabolique. Il peut être particulièrement grave chez les insuffisants cardiaques traités par les digitaliques et peut, par ailleurs entraîner des troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes (pouvant être mortelles) , surtout lorsqu’il y a association avec les antiarythmiques du groupe de la quinidine. - DESHYDRATATION
Avec hypovolémie, hyponatrémie et hypotension orthostatique justifiant l’arrêt du médicament ou la réduction de la posologie. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Possibilité de survenue d’encéphalopathie hépatique. - NAUSEE
Rarement constaté et cédant le plus souvent à une diminution de la posologie. - VERTIGE
Rarement constaté et cédant le plus souvent à une diminution de la posologie. - PARESTHESIE
Rarement constaté et cédant le plus souvent à une diminution de la posologie. - ASTHENIE
Rarement constaté et cédant le plus souvent à une diminution de la posologie. - CEPHALEE
Rarement constaté et cédant le plus souvent à une diminution de la posologie. - HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (RARE)
Pouvant être aggravée par l’alcool. - REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
Chez des sujets prédisposés aux manifestations allergiques ou asthmatiques, possibilité de sensibilisation (essentiellement dermatologiques) . - ERUPTION MACULOPAPULEUSE
- PURPURA
- LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE(AGGRAVATION)
Lupus disséminé et préexistant, possibilité d’aggravation. - LEUCOPENIE (RARE)
- AGRANULOCYTOSE (RARE)
- THROMBOPENIE (RARE)
- ANEMIE APLASTIQUE (RARE)
- PANCREATITE
- TROUBLE HEPATIQUE
- PHOTOSENSIBILISATION
- CALCEMIE(AUGMENTATION)
- GROSSESSE
En l’absence d’études chez l’animal et de données cliniques humaines le risque n’est pas connu.
L’administration des diurétiques thiazidiques ne se justifie pas dans le traitement des oedèmes et rétention hydrosodée gravidique ni dans l’hypertension artérielle gravidique car elle peut entraîner une ischémie foeto-placentaire avec un risque d’hypotrophie foetale.
NB : les diurétiques restent un élément essentiel du traitement des oedèmes rénaux et hépatiques et de l’insuffisance cardiaque survenant chez la femme enceinte. - ALLAITEMENT
La substance active passe dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé. - ATTEINTE HEPATIQUE
En cas d’atteinte hépatique, ces diurétiques peuvent induire une encéphalopathie hépatique. En cas de survenue d’une telle encéphalopathie, le diurétique doit immédiatement être interrompu. - SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Equilibre hydroélectrolytique :
– au début du traitement, il est utile de vérifier la natrémie et la kaliémie.
– en cours de traitement, surveiller la kaliémie notamment chez les cirrhotiques, ou ceux traités par les digitaliques, par les antiarythmique proches de la quinidine, par les corticoïdes, ou par les laxatifs. De plus, chez les cirrhotiques, il est indispensable de surveiller la natrémie et la fonction rénale.
– en cas d’hypokaliémie en cours de traitement, un apport complémentaire de potassium ou l’association à un diurétique épargnant du potassium peut être justifié. - DIABETE
Il est indispensable, chez les diabétiques, de contrôler rigoureusement la glycémie, notamment en présence d’hypokaliémie. - GOUTTE
Posologie prudente chez les goutteux, car la tendance aux accès de goutte peut être augmentée. - HYPERURICEMIE
Posologie prudente chez les hyperuricémiques car la tendance aux accès de goutte peut être augmentée. - INSUFFISANCE RENALE
Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie plasmatique inférieure à des valeurs de l’ordre de 25 mg/l, soit 220 micromol/l) .
Les dérivés thiazidiques peuvent aggraver une insuffisance rénale ; la constatation d’une azotémie élevée ou d’une créatininémie élevée peut conduire à suspendre ou interrompre le traitement.
En cas d’insuffisance rénale, un effet cumulatif peut être observé.
Manifestations d’une insuffisance rénale. - ASSOCIATION AUX ANTIHYPERTENSEURS
Réduire éventuellement la posologie en cas d’association avec un autre antihypertenseur.
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
Et aux autres thiazidiques. - ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
- INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
Le taux de fixation de l’iode sur les protéines peut être diminué en dehors de tout symptôme d’origine thyroïdienne.
Traitement
Symptômes de l’intoxication aigüe : hypokaliémie, hyponatrénie, alcalose, déshydratation et hypotension. Traitement symptomatique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Traitement d’attaque : un comprimé par jour au petit déjeuner : après quinze jours, doubler la dose si nécessaire.
– Traitement d’entretien : après un mois, rechercher la dose minimale efficace qui sera en moyenne de un comprimé
par jour ou tous les deux jours.
– En cas d’athérosclérose et chez les vieillards, commencer avec seulement un demi-comprimé par jour.
– En cas d’insucces du Renese seul, association possible avec un autre hypotenseur.
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Posologie Particulière :
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Traitement d’attaque : un comprimé par jour au petit déjeuner : après quinze jours, doubler la dose si nécessaire.
– Traitement d’entretien : après un mois, rechercher la dose minimale efficace (de un comprimé par jour ou tous les deux jours) .
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Athérosclérose et vieillards : commencer avec seulement un demi-comprimé par jour .
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Mode d’Emploi :
A prendre le matin après le petit déjeuner.
Surveillance de l’ionogramme sanguin, de la glycémie, de l’uricémie chez les malades prédisposés.
Association possible à un autre antihypertenseur en cas d’insuccès.