CEFROM 2 g/20 ml poudre et solvant pour solution injectable (IV) (Hp)

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CEFROM 2 g/20 ml poudre et solvant pour solution injectable (IV) (Hp)

Introduction dans BIAM : 13/5/1994
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ROUSSEL DIAMANT

    Produit(s) : CEFROM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/12/1993
    2. mise sur le march 5/5/1994
    3. publication JO de l’AMM 4/6/1994
    4. rectificatif d’AMM 6/5/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558179-2

    1
    ampoule(s) de solvant
    20
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de poudre
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 18/3/1994


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 250 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A37.
      Antibiotique antibactrien de la famille des btalactamines, du groupe des cphalosporines de troisime gnration.
      Activit antibactrienne :
      — Espces habituellement sensibles (CMI infrieure ou gale 4 mg/l) : Plus de 90 % des souches de l’espce sont sensibles (S).
      Escherichia coli, salmonella, shigella, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, providencia, Morganella morganii, Citrobacter diversus, Klebsiella oxytoca, serratia, enterobacter*, Citrobacter freundii*, streptocoques, Streptococcus pneumoniae pni-S, staphylocoques mti-S, Haemophilus influenzae, neisseria, Moraxella catarrhalis, peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      * On ne dispose actuellement pas d’tudes cliniques suffisantes pour apprcier l’activit du cefpirome sur les infections dtermines par les souches appartenant ces espces, sensibles au cefpirome in vitro et rsistantes au cfotaxime et/ou la ceftazidime (hyperproductrices de cphalosporinase).
      — Espces modrment sensibles : L’antibiotique est modrment actif in vitro. Des rsultats cliniques satisfaisants peuvent tre observs lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont suprieures la CMI (cf Pharmacocintique).
      Pseudomonas aeruginosa.
      — Espces rsistantes (CMI > 32 mg/l) : Au moins 50 % des souches de l’espce sont rsistantes (R).
      Entrocoques, listeria, staphylocoques mti-R, Burkholderia cepacia, Stenotrophomonas maltophilia, Clostridium difficile, bactries anarobies [G-].
      — Espces inconstamment sensibles : Le pourcentage de rsistance acquise est variable. La sensibilit est donc imprvisible en l’absence d’antibiogramme.
      Klebsiella pneumoniae, yersinia, Streptococcus pneumoniae de sensibilit diminue ou rsistant la pnicilline, Acinetobacter baumannii.
      NB : certaines espces bactriennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 40 % des pneumocoques sont de sensibilit diminue la pnicilline (CMI > 0,12 mg/l). Cette diminution de l’activit intresse toutes les bta-lactamines dans des proportions variables et devra notamment tre prise en compte pour le traitement des mningites en raison de leur gravit et des otites aigus moyennes o l’incidence des souches de sensibilit diminue peut mme dpasser 50%.

      * Proprits pharmacocintiques :
      — Distribution : Le pic moyen (C 5 min) de la concentration srique aprs administration IV unique de 1 g chez le sujet fonction rnale normale est de 80-90 mg/l. La pharmacocintique est linaire. Les concentrations plasmatiques obtenues sont proportionnelles la dose administre. Le volume de distribution est de 14 19 l. Il n’y a pas d’accumulation aprs administration de doses rptes. La demi-vie d’limination srique est de 1,8 2,2 heures. La liaison aux protines du srum est infrieure 10% et indpendante de la dose.
      — Biotransformation et excrtion : Le cefpirome est principalement limin par le rein : 80 90% du produit administr sont retrouvs sous forme inchange dans les urines. Le cefpirome n’est pas mtabolis de faon significative : aprs administration du produit marqu, le cefpirome reprsente 98 99 % de la radioactivit excrte dans les urines.
      – Sujet g : Chez les patients gs de plus de 65 ans avec une clairance de la cratinine en moyenne de 44 ml/min (extrmes 18 96 ml/min), les concentrations maximales l’tat d’quilibre, aprs administration IV de doses rptes de 1 g et 2 g s’lvent respectivement 127 et 231 mg/l.
      Les demi-vies d’limination aprs administration des mmes doses atteignent respectivement 4,4 et 4,5 heures.
      L’augmentation de la demi-vie est en relation avec la diminution de la fonction rnale.
      – Insuffisant rnal : La demi-vie d’limination crot rgulirement avec le degr d’insuffisance rnale selon le tableau suivant :
      – Clcr > 50 ml/min : T 1/2 = 2,6 h
      – Clcr 20-50 ml/min : T 1/2 = 9,2 h
      – Clcr 10-20 ml/min : T 1/2 = 9,8 h
      – Clcr <10 ml/min : T 1/2 = 14,5 h
      Il existe une relation linaire entre la clairance de la cratinine et la clairance rnale ou totale du cefpirome. 30 50% du cefpirome prsent peuvent tre limins par 3 4 heures de dialyse.
      Il faut modifier les posologies du cefpirome en fonction du degr de l’atteinte rnale lorsque la clairance de la cratinine est infrieure 50 ml/minute.
      – Sujets atteints de mucoviscidose : Aucune modification du comportement pharmacocintique du cefpirome chez ces sujets n’a pu tre mise en vidence.

    1. ***
      Elles procdent de l’activit antibactrienne et des caractristiques pharmacocintiques du Cefpirome. Elles tiennent compte la fois des tudes cliniques auxquelles a donn lieu le mdicament et de sa place dans l’ventail des produits antibactriens actuellement disponibles.
      Elles sont limites aux infections dues aux germes sensibles au cefpirome :
      – infections respiratoires basses,
      – infections urinaires compliques hautes et basses,
      – bactrimies-septicmies,
      – infections chez le patient neutropnique.
    2. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE
    3. INFECTION URINAIRE
    4. SEPTICEMIE
    5. FIEVRE

    1. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      Rash, urticaire, fivre, prurit, ractions allergiques aigus et svres (anaphylactiques).
    2. RASH
    3. URTICAIRE
    4. FIEVRE
    5. PRURIT
    6. REACTION ANAPHYLACTIQUE
    7. TROUBLE DIGESTIF
      nausses, vomissements, douleurs abdominales, diarrhe : dans de trs rares cas, colites pseudomembraneuses.
    8. NAUSEE
    9. VOMISSEMENT
    10. DOULEUR ABDOMINALE
    11. DIARRHEE
    12. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (TRES RARE)
    13. TROUBLE HEPATIQUE
      Augmentation des enzymes hpatiques dans le srum (ASAT, ALAT, phosphatases alcalines).
    14. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    15. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
    16. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      De lgres augmentations de la cratinine srique ont t observes, mais n’ont entrain que rarement l’arrt du traitement.
    17. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Thrombocytopnie, osinophilie, trs rarement une anmie hmolytique.
    18. THROMBOCYTOPENIE
    19. EOSINOPHILIE
    20. ANEMIE HEMOLYTIQUE (TRES RARE)
    21. DYSGUEUSIE
      Juste aprs l’injection.

    1. MISE EN GARDE
      La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrt du traitement.
      La prescription de cphalosporines ncessite un interrogatoire pralable. L’allergie aux pnicillines tant croise avec celle aux cphalosporines dans 5 10 % des cas :
      – l’utilisation des cphalosporines doit tre extrmement prudente chez les patients pnicillinosensibles ; une surveillance mdicale stricte est ncessaire ds la premire administration ;
      – l’emploi des cphalosporines et des pnicillines est proscrire formellement chez le sujet ayant des antcdents d’allergie de type immdiat aux cphalosporines. En cas de doute, la prsence du mdecin auprs du patient est indispensable la premire administration afin de traiter l’accident anaphylactique possible ;
      – les ractions d’hypersensibilit (anaphylaxie) observes avec ces deux types de substances peuvent tre graves et parfois fatales.
    2. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
      Des diarrhes svres et persistantes ont t observes, pendant le traitement ou dans les semaines faisant suite son arrt, lors de l’utilisation d’antibiotique large spectre. Ces pisodes peuvent tre symptomatiques d’une colite pseudomenbraneuse. Cette accident, rare avec les cphalosporines, impose l’arrt immdiat du traitement et la mise en route immdiate d’une antibiothrapie spcifique approprie(vancomycine ou mtronidazole).
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Il est prudent de surveiller la fonction rnale au cours du traitement en cas d’association du cfpirome avec des antibiotiques potentiellement nphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurtiques type furosmide ou acide tacrynique.

      L’administration de produits favorisant la stase fcale doit tre vite.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      Dans ce cas, adapter la posologie en fonction de la clairance de la cratinine.
    5. REGIME HYPOSODE
      Ce mdicament contient 105 mg de sodium pour un gramme ; en tenir coprte dans la ration journalire en cas de rgime pauvre en sodium.
    6. GROSSESSE
      Chez la femme enceinte, l’innocuit du cefpirome n’a pas encore t tablie. Le cefpirome ne doit tre administr pendant la grossesse. Les tudes effectues chez plusieurs espces animales n’ont pas montr d’action tratogne ou foetotoxique.
    7. ALLAITEMENT
      Chez la femme allaitante, l’innocuit du cefpirome n’a pas encore t tablie.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES

    1. TEST DE COOMBS
      Une positivation du test de coombs direct a t obtenue en cours de traitement par des btalactamines. Ceci pourrait galement survenir chez les sujets traits par le cefpirome.
    2. GLUCOSE URINAIRE
      Il peut se produire une raction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances rductrices, mais non lorsqu’on utilise des mthodes spcifiques la glucose oxydase.
    3. CREATININE PLASMATIQUE
      Méthode :
      PICRATE ALCALIN

      Le cefpirome peut donner de fausses valeurs leves de la cratinine srique en cas de dosage par la mthode du picrate. Pour cette raison, l’utilisation d’une mthode enzymatique est recommande.
      Si une mthode enzymatique n’est pas disponible, le prlvement du sang doit tre effectu immdiatement avant l’administration de cefpirome ou 6 heures aprs l’administration lorsque le taux srique est estim infrieur la limite d’interfrence.
      Les dosages bass sur la mthode du picrate ne pourront tre utiliss lorsque la clairance de la cratinine est infrieure 50 ml/min.

    Traitement

    Les taux sriques de cefpirome peuvent tre rduits par dialyse pritonale et hmodialyse.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE
    directe

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
    courte

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    Chez l’adulte ayant une fonction rnale normale :
    – Infections respiratoires basses : 2 4 g/jour, en 2 doses de 1 2 g administres 12 h d’intervalle.
    – Infections urinaires compliques :
    > basses : 2 g/jour, en 2 doses de 1 g
    administres 12 h d’intervalle ;
    > hautes : 4 g/jour, en 2 doses de 2 g administres 12 h d’intervalle.
    – Bactrimies-septicmies : 4 g/jour, en 2 doses de 2 g administres 12 h d’intervalle.
    – Fivre chez le patient neutropnique : 4 g/jour,
    en 2 doses de 2 g administres 12 h d’intervalle.
    Chez le sujet insuffisant rnal : Le cefpirome est excrt principalement par les reins. En cas d’insuffisance rnale, la posologie doit tre rduite afin de compenser une excrtion plus lente.

    Pour une clairance de la cratinine suprieure 50 ml/min, la dose recommande pour une fonction rnale normale est :
    > 1 g, 2 fois par jour,
    > 2 g, 2 fois par jour ;
    – Pour une clairance de la cratinine entre 20 et 50 ml/min, il y a adaptation
    de la dose :
    > dose de charge de 1 g, puis : 0,5 g, 2 fois par jour
    > dose de charge de 2 g, puis : 1 g, 2 fois /par jour
    – Pour une clairance de la cratinine entre 5 et 20 ml/min, il y a adaptation de la dose :
    > dose de charge de 1 g, puis
    : 0,5 g, 1 fois par jour
    > dose de charge de 2 g, puis : 1 g, 1 fois /par jour
    – Pour une clairance de la cratinine infrieure 5 ml/min (hmodialyss), il y a adaptation de la dose :
    > dose de charge de 1 g, puis : 0,5 g par jour et 0,25 g
    immdiatement aprs dialyse
    > dose de charge de 2 g, puis : 1 g par jour et 0,5 g immdiatement aprs dialyse
    Chez les sujets gs : pas d’adaptation ncessaire, sauf en cas d’insuffisance rnale.

    Mode d’emploi :
    Injection intraveineuse directe
    : Le contenu d’un flacon de 1 ou 2 g de cefpirome est dissous respectivement dans 10 ou 20 ml d’eau pour prparation injectable strile, puis inject directement dans une veine en 3 5 minutes ou dans la section distale d’une tubulure pour perfusion.
    Pour les insuffisants rnaux, 0,25 ou 0,5 g de cefpirome sont dissous respectivement dans 2 ou 5 ml d’eau pour prparation injectable.
    Perfusion intraveineuse courte : Le contenu d’un flacon de 1 ou 2 g de cefpirome est dissous dans 100 ml d’eau pour
    prparation injectable strile puis perfus pendant 20 30 minutes. Les solutions pour perfusion suivantes peuvent galement tre utilises : solution de chlorure de sodium 0,9 %, solution de Ringer, perfusions de solutions standard d’lectrolytes,
    solutions de glucose 5 et 10%, solution de fructose 5%, solution de glucose 6% + chlorure de sodium 0,9%.
    Modalits de manipulation : une effervescence se produit lors de la dissolution du cefpirome, et le flacon doit tre inclin doucement
    d’un ct l’autre environ 1 minute avant que le cefpirome soit entirement dissous.

    Incompatibilits :
    Ce mdicament ne doit pas tre mlang avec d’autres antibiotiques dans la mme seringue ou avec d’autres solutions pour perfusion ; ceci est
    particulirement important pour les aminoglycosides.
    Ce mdicament est incompatible avec les solutions de bicarbonate de sodium.


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