ERYTHROCINE 500 mg comprims pelliculs

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ERYTHROCINE 500 mg comprims pelliculs

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ABBOTT FRANCE

    Produit(s) : ERYTHROCINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/11/1981
    2. publication JO de l’AMM 14/1/1982
    3. mise sur le march 15/6/1984

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 324992-9

    1
    tui(s)
    20
    unit(s)
    blanc

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 39
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 36.81 F

    Prix public TTC : 51.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      Antibiotique de la famille des macrolides.
      L’rythromycine agit en inhibant la synthse des protines bactriennes en se liant la partie 50 S du ribosome et en empchant la translocation peptidique.
      Le spectre d’activit de l’Erythromycine est le suivant :
      1 / Espces habituellement sensibles CMI < ou =1 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches de l’espce sont sensibles (S).:
      Streptocoques, Staphylocoques mticilline-sensibles, R. equi, B. pertussis, H. pylori,C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      2 / Espces modrment sensibles :
      L’antibiotique est modrment actif in vitro. Des rsultats cliniques satisfaisants peuvent tre observs lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont suprieures la CMI.
      H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
      3 / Espces rsistantes : (CMI > 4 mg/l)
      Au moins 50 % des souches de l’espce sont rsistantes (R).
      Staphylocoques mticilline-rsistants, Entrobactries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
      4 / Espces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de rsistance acquise est variable. La sensibilit est donc imprvisible en l’absence d’antibiogramme.
      S. pneumoniae, Entrocoques, E. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      L’Erythromycine possde une activit in vitro et in vivo sur T. gondii.
      NB : certaines espces bactriennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 40 % des pneumocoques sont rsistants l’ensemble des macrolides, voire plus de 50 % pour les pneumocoques de sensibilit diminue la pnicilline.
      macrolides, voire plus de 50 % pour les pneumocoques de sensibilit diminue la pnicilline.
      * Proprits pharmacocintiques :
      Absorption :
      – L’ingestion du produit avant le repas (environ1 heure) assure les meilleurs taux sriques.
      – Administre par voie orale, l’rythromycine est absorbe dans la portion suprieure de l’intestin grle. Le taux de mdicament biodisponible est de 60% 80%.
      Distribution :
      – Sa demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures.
      L’administration orale de 500 mg d’rythromycine procure une concentration srique maximale 1 heure de 2,5 microg/ml.
      L’rythromycine diffuse bien dans les tissus de l’organisme, notamment au niveau des poumons et des amygdales.
      – L’rythromycine diffuse peu dans le liquide cphalorachidien.
      – L’rythromycine traverse la barrire placentaire.
      Les macrolides pntrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynuclaires neutrophiles, monocytes, macrophages pritonaux et alvolaires).
      Les concentrations intraphagocytaires sont leves chez l’homme. Comme pour d’autres macrolides, ces proprits expliquent l’activit de l’rythromycine sur les bactries intracellulaires.
      Excrtion :
      – L’rythromycine est retrouve principalement sous forme inchange dans la bile et les urines :
      – le foie est la principale voie de biotransformation de l’rythromycine, par N-dmthylation. La voie principale d’limination est biliaire ;
      – il existe galement une limination urinaire mineure du produit

    1. ***
      Elles procdent de l’activit antibactrienne et des caractristiques pharmacocintiques de l’rythromycine. Elles tiennent compte la fois des tudes cliniques auxquelles a donn lieu ce mdicament et de sa place dans l’ventail des produits antibactriens actuellement disponibles.
      Elles sont limites aux infections dues aux germes dfinis comme sensibles :
      – Angines, en alternative au traitement de rfrence, particulirement lorsque celui-ci ne peut tre utilis.
      La pnicilline, prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de rfrence des angines aigus streptococciques.
      – Sinusites aigus. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqus lorsqu’un traitement par une btalactamine est impossible.
      – Surinfections des bronchites aigus.
      – Exacerbations des bronchites chroniques.
      – Pneumopathies communautaires chez des sujets :
      . sans facteurs de risque,
      . sans signes de gravit clinique,
      . en l’absence d’lments cliniques vocateurs d’une tiologie pneumococcique.
      En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqus quels que soient la gravit et le terrain.
      – Infections cutanes bnignes : acn, en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent tre utilises. Imptigo, imptiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier rysiple), rythrasma.
      – Infections stomatologiques.
      – Infections gnitales non gonococciques.
      – Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux btalactamines.
    2. ANGINE
    3. SINUSITE AIGUE
    4. BRONCHITE AIGUE
    5. BRONCHITE CHRONIQUE
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE
    7. ACNE
    8. IMPETIGO
    9. ERYSIPELE
    10. ERYTHRASMA
    11. INFECTION STOMATOLOGIQUE
    12. INFECTION GENITALE
    13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU(PREVENTION)

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    4. DIARRHEE (FREQUENT)
    5. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    6. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    7. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    8. HEPATITE (RARE)
      Avec parfois des manifestations cliniques (ictre, fivre) ventuellement associes des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrt immdiat du traitement.
    9. TROUBLE HEPATIQUE (RARE)
      De rares cas d’atteinte hpatique et / ou d’augmentation de transaminases,ont t rapports,avec parfois des manifestations cliniques (ictre, fivre) ventuellement associes des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrt immdiat du traitement.
    10. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      De rares cas d’atteinte hpatique et / ou d’augmentation de transaminases,ont t rapports,avec parfois des manifestations cliniques (ictre, fivre) ventuellement associes des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrt immdiat du traitement.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En cas d’insuffisance hpatique, l’administration d’Erythromycine n’est pas recommande. Si elle est ncessaire, elle justifie alors une surveillance rgulire des tests hpatiques et ventuellement une rduction de posologie.
    2. ALLAITEMENT

    1. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      * Contre-indication absolue :
      – Drivs de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine).
      – Cisapride.
      – Antihistaminiques :astmizole, bastine et terfnadine.
      * Contre-indication relative :
      – Bromocriptine.
      – Carbamazpine.
      – Ciclosporine, tacrolimus.
      – Thophilline (base et sels), aminophylline.
      – Triazolam.

    1. CATECHOLAMINES URINAIRES
      L’rythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interfrer dans les dosages urinaires des catcholamines par fluorescence. Cette interfrence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, aprs sparation chromatographique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Ce mdicament est adapt l’adulte et l’enfant partir de vingt cinq kilos (soit environ partir de huit ans).
    * Adulte :
    – deux trois grammes par jour, soit deux comprims deux trois fois par jour.
    * Enfant : trente
    cinquante milligrammes par kilo par jour.
    – Entre vingt cinq et trente cinq kilos (soit environ entre huit et douze ans) : un comprim deux fois par jour.
    – Entre trente cinq et cinquante kilos (soit environ entre douze et quinze ans) : une comprim
    trois fois par jour.
    .
    Mode d’Emploi:
    La prise avant le repas assure les meilleurs taux sriques.
    .
    Grossesse :
    Les tudes effectues chez l’animal ont mis en vidence un effet tratogne sur une seule espce. En clinique, l’analyse d’un nombre lev
    de grossesses exposes n’a apparemment rvl aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de l’rythromycine. Toutefois seules des tudes pidmiologiques permettraient de vrifier l’absence de risque.
    En consquence, l’rythromycine peut tre
    prescrite pendant la grossesse si besoin.


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