FRAKIDEX collyre

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FRAKIDEX collyre

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/9/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – CEBEFRASONE COLLYRE
    nom ancien – FRAMYCETINE DEXAMETHASONE CHAUVIN


    Forme : COLLYRE EN SOLUTION

    Usage : adulte, enfant + de 30 mois

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : CHAUVIN

    Produit(s) : FRAKIDEX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/4/1997
    2. publication JO de l’AMM 9/12/1997
    3. mise sur le marché 24/9/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 347349-5

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/7/1998
    2. inscription SS 8/7/1998
    3. mise sur le marché 24/10/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 bouchon perforateur

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 8.66 F

    Prix public TTC : 15 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE CORTICOIDE ET ANTIINFECTIEUX (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01C-A01.
      Association corticoïde/antiinfectieux par voie locale.
      La dexaméthasone base est un antiinflammatoire stéroïdien.
      La framycétine est un antibiotique bactéricide de la famille des aminosides.
      – Espèces habituellement sensibles :
      Staphylocoques, Gonocoques, Acinetobacter, Brucella, Escherichia coli, Haemophilus, Klebsiella, Salmonella, Serratia, Shigella, Yersinia.
      – Espèces habituellement résistantes :
      Streptocoques dont les Pneumocoques, Pseudomonas, germes anaérobies.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion de sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seul l’antibiogramme de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      En usage topique, la framycétine pénètre mal la cornée.

    1. ***
      Uvéite, sclérite, épisclérite, conjonctivite allergique, kératite interstitielle.
      Inflammations et infections à germes sensibles des annexes telles que : conjonctivite, tarsite, blépharite, orgelet, chalazion.
    2. UVEITE
    3. CONJONCTIVITE ALLERGIQUE
    4. KERATITE
    5. CONJONCTIVITE
    6. BLEPHARITE
    7. CHALAZION

    1. IRRITATION LOCALE
      Transitoire : gêne, larmoiement, brûlure, hyperhémie conjonctivale.
    2. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Cutanéo-conjonctivale.
    3. HYPERTENSION OCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      Cortico-induite.

    4. CATARACTE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      due à la présence de corticoïde.

    5. KERATITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      Superficielle, due à la présence de corticoïde.

    6. RETARD DE CICATRISATION
      En cas d’ulcération cornéenne ou sclérale, les corticoïdes peuvent retarder la cicatrisation et favoriser la surinfection.

    1. REACTION ALLERGIQUE
      En cas d’hypersensibilité, arrêt du traitement.
    2. TRAITEMENT PROLONGE
      Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraîner un passage systémique non négligeable du corticoïde.

      Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraîner une hypertonie oculaire chez certains patients.
    3. TRAITEMENTS ASSOCIES
      En cas de traitement concomitant par un autre collyre, respecter un intervalle de 15 minutes entre les 2 instillations.
    4. PORT DE LENTILLES DE CONTACT
      Le port de lentilles de contact est déconseillé pendant le traitement (risque d’absorption du conservateur et des principes actifs).
    5. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (dexaméthasone) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. KERATITE HERPETIQUE
      Epithéliale dendritique.
    3. KERATITE MYCOSIQUE
    4. KERATOCONJONCTIVITE
      Virale épidémique au stade précoce.
    5. GROSSESSE (relative)
      La présence de framycétine conditionne la conduite à tenir en cas de grossesse et d’allaitement.
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une atteinte de l’appareil cochléovestibulaire et de la fonction rénale sur plusieurs espèces.
      En clinique, quelques cas d’atteinte cochléovestibulaire ont été décrits avec certains aminosides.
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillé pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée (oreilles, reins).
    6. ALLAITEMENT (relative)
      La présence de framycétine conditionne la conduite à tenir en cas de grossesse et d’allaitement.
      Le passage des aminosides dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible.
      L’absorption de ces substances par le tractus digestif du nouveau-né est considérée comme négligeable. Leur présence dans l’intestin du nouveau-né peut provoquer une destruction de la flore digestive et entraîner la survenue de candidoses ou de diarrhées. De plus, l’otonéphrotoxicité des aminosides constitue un risque potentiel supplémentaire.
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament pendant l’allaitement est déconseillé.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Une goutte dans le cul de sac conjonctival inférieur :
    – toutes les heures en début de traitement dans les affections aiguës sévères,
    – trois à six fois par jour dans les autres cas, pendant sept jours en moyenne.
    Un traitement plus
    long peut être prescrit sous surveillance ophtalmique stricte.


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