COLCHIMAX comprimés pelliculés

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COLCHIMAX comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : HOECHST HOUDE

    Produit(s) : COLCHIMAX

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/1/1967
    2. octroi d’AMM 20/6/1974
    3. validation de l’AMM 3/2/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 302449-0

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    bleu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 11/10/1966
    2. inscription SS 11/10/1966


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 21.93 F

    Prix public TTC : 33.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIGOUTTEUX (COLCHICINE ET DERIVE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M04A-C01.
      La colchicine diminue l’afflux leucocytaire, inhibe la phagocyte des micro-cristaux d’urate et freine donc la production d’acide lactique en maintenant le ph local normal (l’acidité favorisant la précipitation des cristaux d’urate qui est le primum movens de la goutte).
      Le tiémonium méthylsulfate (antispasmodique mixte) et la poudre d’opium sont destinés à limiter l’apparition de phénomènes diarrhéiques par la colchicine.


    1. – Accès aigu de goutte.
      – Prophylaxie des accès aigus de goutte chez le goutteux chronique notamment lors de l’instauration du traitement hypo-uricémiant.
      – Autres accès aigus microcristallins : chondrocalcinose et rhumatisme à hydroxyapatite.
      – Maladie périodique.
      – Maladie de Behcet.

    1. DIARRHEE
      Liés à la colchicine, ce sont les premiers signes d’un surdosage. Réduire les doses ou arrêter le traitement
    2. NAUSEE
      Liés à la colchicine, ce sont les premiers signes d’un surdosage. Réduire les doses ou arrêter le traitement
    3. VOMISSEMENT
      Liés à la colchicine, ce sont les premiers signes d’un surdosage. Réduire les doses ou arrêter le traitement
    4. URTICAIRE
      Lié à la colchicine
    5. ERUPTION MORBILLIFORME
      Liées à la colchicine
    6. LEUCOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Liée à la colchicine
    7. NEUTROPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Liée à la colchicine
    8. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Liée à la colchicine
    9. AZOOSPERMIE
      Liée à la colchicine
    10. TROUBLE NEUROMYOPATHIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE

      Réservibles à l’arrêt du traitement, effets liés à la colchicine.
      Egalement décrits chez les transplantés ou en cas d’intoxication.

    11. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium.
    12. HYPERVISCOSITE DES SECRETIONS BRONCHIQUES
      Lié au méthylsulfate de tiémonium.
    13. HYPOSECRETION LACRYMALE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium.
    14. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Liés au méthylsulfate de tiémonium.
    15. TACHYCARDIE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium.
    16. PALPITATION
      Liées au méthylsulfate de tiémonium.
    17. CONSTIPATION
      Liée au méthylsulfate de tiémonium.
    18. RETENTION D’URINE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium.
    19. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium.
    20. IRRITABILITE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium.
    21. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VIEILLARD

      Liée au méthylsulfate de tiémonium.

    1. DEPENDANCE
      Lié à la poudre d’opium :

      Possibilité de dépendance physique et psychique en usage prolongé et à fortes doses.
    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      Liée à la colchicine :

      Surveillance attentive de patients en cas d’insuffissance rénale ou hépatique.

      En cas de traitement au long cours, surveiller la NFS.
    3. HYPERTROPHIE DE LA PROSTATE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium
    5. INSUFFISANCE RENALE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium
    6. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium
    7. TROUBLES DU RYTHME
      Liée au méthylsulfate de tiémonium
    8. HYPERTHYROIDIE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium
    9. BRONCHITE CHRONIQUE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium : bronchite chronique en raison de l’accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques.
    10. ILEUS PARALYTIQUE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium
    11. ATONIE INTESTINALE DU VIEILLARD
      Liée au méthylsulfate de tiémonium
    12. MEGACOLON TOXIQUE
      Liée au méthylsulfate de tiémonium
    13. GROSSESSE
      En cas de grossesse, le traitement peut être poursuivi si la pathologie le justifie. Du fait de la présence de méthylsulfate de tiémonium, administrer avec prudence en fin de grossesse : risque d’effets atropiniques chez le nouveau-né (iléus méconiaux).
    14. SPORTIFS

    1. INSUFFISANCE RENALE GRAVE
      Liée à la Colchicine.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Liée à la Colchicine.
    3. ALLAITEMENT
      Contre-indication liée au méthylsulfate de tiémonium
      Ne pas administrer à la femme qui allaite en raison de la diminution de la sécrétion lactée et du passage dans le lait (risques d’effets atropiniques chez l’enfant aux doses thérapeutiques).
    4. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Liée au méthylsulfate de tiémonium : risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    5. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Contre-indication liée au méthylsulfate de tiémonium :
      risque de rétention urinaire lié à des troubles urétroprostatiques.

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE DIGESTIF
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE
    3. ALOPECIE
    4. MORTALITE AUGMENTEE

    Traitement

    – Colchicine :
    Dose toxique aux environs de dix milligrammes;
    Dose constamment mortelle au-delà de quarante milligrammes.
    Intoxication rare mais gravissisme (30 % de mortalité) surtout volontaire.
    – Clinique :
    . latence : une à huit heures, en moyenne
    trois heures.
    . troubles digestifs : douleurs abdominales diffuses, vomissements, diarrhées, profuses parfois sanglantes entraînant une deshydratation (acidose métabolique) et des troubles circulatoires (hypotension).
    . troubles hématologiques :
    hyperleucocytose puis leucopénie et hypoplaquettose par atteinte médullaire, coagulopathie de consommation
    . polypnée fréquente.
    . alopécie le dixième jour.
    . toxicité rénale aiguë avec oligurie et hématurie.
    . évolution imprévisible, mort en général le
    deuxième ou troisième jour par déséquilibre hydroéléctrolytique, choc septique ou arrêt respiratoire (paralysie ascendante) ou collapsus cardiovasculaire.
    – Traitement :
    Pas d’antidote spécifique de la colchicine.
    Inefficacité de l’hémodialyse (volume
    apparent de distribution élevé).
    Surveillance clinique et biologique constante en milieu hospitalier.
    Elimination du toxique par lavage d’estomac, puis aspiration duodénale.
    Traitement uniquement symptomatique : rééquilibration hydro-éléctrolytique,
    antibiothérapie générale et digestive massive, assistance respiratoire.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – accès aigu de goutte :
    Le premier jour : trois comprimés (un le matin, un à midi et un le soir).
    Le deuxième et troisième jours : deux comprimés (un le matin et un le soir).
    Le quatrième jour, et les jours suivants : un comprimé le
    soir.
    – prophylaxie des accès aigus de goutte : un comprimé le soir.
    – autres accès aigus microcristallins, maladie périodique, maladie de Behcet : un comprimé le soir.


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