ERYTHROCINE 1000 mg granuls pour solution buvable

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ERYTHROCINE 1000 mg granuls pour solution buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/4/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE

    unidose

    Usage : adulte

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ABBOTT FRANCE

    Produit(s) : ERYTHROCINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 19/7/1976
    2. publication JO de l’AMM 22/1/1977
    3. mise sur le march 1/3/1977
    4. validation de l’AMM 9/3/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 333937-7

    10
    sachet(s)
    9.50
    g
    papier/PE/polychlorure de vinylidne

    Evénements :

    1. agrment collectivits 23/2/1977
    2. inscription SS 23/2/1977


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 38.47 F

    Prix public TTC : 53.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Par poids : 9.50
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      L’rythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
      L’rythromycine agit en inhibant la synthse des protines bactriennes, en se liant la partie 50s du ribosome et en empchant la translocation peptidique.
      Spectre d’activit antibactrienne :
      – Espces habituellement sensibles (CMI < ou =1 mg/l) : plus de 90 % des souches de l'espce sont sensibles (S).
      . Streptocoques, Staphylocoques mticilline-sensibles, Rhodococcus equi,
      . Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni,
      . Corynebacterium diphteriae, Moraxella,
      . Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella,
      . Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, Leptospires,
      . Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      – Espces modrment sensibles :
      L’antibiotique est modrment actif in vitro. Des rsultats cliniques satisfaisants peuvent tre observs lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont suprieures la CMI (cf Pharmacocintique).
      . Haemophilus influenzae et para-influenzae, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum.
      – Espces rsistantes (CMI > 4 mg/l) : au moins 50% des souches de l’espce sont rsistantes (R).
      . Staphylocoques mticilline-rsistants, Entrobactries, Pseudomonas, Acinetobacter,
      . Mycoplasma hominis, Nocardia,
      . Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      – Espces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de rsistance acquise est variable. La sensibilit est donc imprvisible en l’absence d’antibiogramme.
      . Streptococcus pneumoniae, Entrocoques, Escherichia coli,
      . Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      L’rythromycine possde une activit in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
      NB : certaines espces bactriennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 40% des pneumocoques sont rsistants l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilit diminue la pnicilline.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      – Absorption :
      L’ingestion du produit avant le repas (environ 1 heure) assure les meilleurs taux sriques.
      Administre par voie orale, l’rythromycine est absorbe dans la portion suprieure de l’intestin grle. Le taux de mdicament biodisponible est de 60% 80%.
      – Distribution :
      La demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures.
      L’administration orale de 500 mg d’rythromycine procure une concentration srique maximale 1 heure de 2.5 mcg/ml.
      L’rythromycine diffuse bien dans les tissus de l’organisme, notamment au niveau des poumons et des amygdales.
      L’rythromycine diffuse peu dans le liquide cphalorachidien.
      L’rythromycine traverse la barrire placentaire.
      Les macrolides pntrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynuclaires neutrophiles, monocytes, macrophages pritonaux et alvolaires).
      Les concentrations intraphagocytaires sont leves chez l’homme. Comme pour d’autres macrolides, ces proprits expliquent l’activit de l’rythromycine sur les bactries intracellulaires.
      – Excrtion :
      L’rythromycine est retrouve principalement sous forme inchange dans la bile et les urines :
      . le foie est la principale voie de biotransformation de l’rythromycine, par N-dmthylation. La voie principale d’limination est biliaire.
      . il existe galement une limination urinaire mineure du produit.

    1. ***
      Elles procdent de l’activit antibactrienne et des caractristiques pharmacocintiques de l’rythromycine. Elles tiennent compte la fois des tudes cliniques auxquelles a donn lieu ce mdicament et de sa place dans l’ventail des produits antibactriens actuellement disponibles.
      Elles sont limites aux infections dues aux germes dfinis comme sensibles :
      – Angines, en alternative au traitement de rfrence, particulirement lorsque celui-ci ne peut tre utilis.
      La pnicilline, prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de rfrence des angines aigus streptococciques.
      – Sinusites aigus. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqus lorsqu’un traitement par une btalactamine est impossible.
      – Surinfections des bronchites aigus.
      – Exacerbations des bronchites chroniques.
      – Pneumopathies communautaires chez des sujets :
      . sans facteurs de risque,
      . sans signes de gravit clinique,
      . en l’absence d’lments cliniques vocateurs d’une tiologie pneumococcique.
      En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqus quels que soient la gravit et le terrain.
      – Infections cutanes bnignes : acn, en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent tre utilises. Imptigo, imptiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier rysiple), rythrasma.
      – Infections stomatologiques.
      – Infections gnitales non gonococciques.
      – Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux btalactamines.
    2. ANGINE
    3. SINUSITE AIGUE
    4. BRONCHITE AIGUE
    5. BRONCHITE CHRONIQUE
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE
    7. ACNE
    8. IMPETIGO
    9. ERYSIPELE
    10. ERYTHRASMA
    11. INFECTION STOMATOLOGIQUE
    12. INFECTION GENITALE
    13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU(PREVENTION)

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    4. DIARRHEE (FREQUENT)
    5. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    6. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    7. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    8. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    9. HEPATITE (RARE)
      Avec parfois des manifestations cliniques (ictre, fivre) ventuellement associes des douleurs abdominales aigus. L’apparition de signes cliniques impose l’arrt immdiat du traitement.
    10. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Avec parfois des manifestations cliniques (ictre, fivre) ventuellement associes des douleurs abdominales aigus. L’apparition de signes cliniques impose l’arrt immdiat du traitement.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En cas d’insuffisance hpatique, l’administration d’rythromycine n’est pas recommande. Si elle est ncessaire, elle justifie alors une surveillance rgulire des tests hpatiques et ventuellement une rduction de posologie.
    2. DIABETE
      En cas de diabte ou de rgime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose : 7.4 g par sachet .
    3. REGIME HYPOSODE
      En cas de rgime hyposod, tenir compte de la teneur en sodium : 130 mg de sodium par sachet.
    4. ALLAITEMENT
      L’rythromycine passe dans le lait maternel; une diarrhe, de l’irritabilit ont pu tre observes chez l’enfant allait. En consquence, par mesure de prcaution, il convient d’viter d’allaiter pendant la dure du traitement.

    1. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre-indiques :
      – Vasoconstricteurs de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) (voies orale et nasale) : ergotisme avec possibilit de ncrose des extrmits (diminution de l’limination hpatique des alcalodes de l’ergot de seigle).
      – Antihistaminiques H1 non sdatifs (astmizole, bastine, terfnadine) : risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du catabolisme hpatique de l’antihistaminique par l’rythromycine).
      – Cisapride : risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du mtabolisme hpatique du cisapride par le macrolide).
      2 / Associations dconseilles :
      – Bromocriptine, carbamazpine, ciclosporine, thophyllines et aminophylline, triazolam : contre-indications relatives.

    1. CATECHOLAMINES(DERIVES METHOXYLES)
      Méthode :
      FLUORESCENCE

      L’rythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interfrer dans les dosages urinaires des catcholamines par fluorescence. Cette interfrence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, aprs sparation chromatographique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Rserv l’adulte.
    Deux trois grammes par jour, soit deux trois sachets par jour.
    La prise avant le repas assure les meilleurs taux sriques.
    .
    .
    Grossesse :
    Les tudes chez l’animal ont mis en vidence un effet tratogne sur
    une seule espce.
    En clinique, l’analyse d’un nombre lev de grossesses exposes n’a apparemment rvl aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de l’rythromycine. Toutefois, seules des tudes pidmiologiques permettraient de vrifier
    l’absence de risque.
    En consquence, l’rythromycine peut tre prescrite pendant la grossesse, si besoin.


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