QUESTRAN 4 g poudre orale

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QUESTRAN 4 g poudre orale

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SUSPENSION BUVABLE

    unidose

    Etat : commercialis

    Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBB

    Produit(s) : QUESTRAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/7/1973
    2. mise sur le march 22/2/1974
    3. validation de l’AMM 1/7/1987

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 315027-2

    50
    sachet(s)
    papier/alu/PE

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vnneuses 6/1/1974
    2. agrment collectivits 8/2/1974
    3. inscription SS 22/2/1974


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 94.73 F

    Prix public TTC : 117 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPOLIPEMIANT (RESINE ECHANGEUSE D’IONS) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C10A-C01.
      La cholestyramine est une rsine basique synthtique, changeuse d’ions possdant une forte affinit pour les acides biliaires. Elle fixe les acides biliaires sous forme de complexe insoluble inhibant ainsi leur cycle entro-hpatique et augmentant leur limination fcale.
      Bien que la synthse hpatique du cholestrol soit augmente sous l’action de la colestyramine, le cholestrol est rapidement limin sous forme d’acides biliaires et la cholestrolmie est abaisse chez la majorit des patients.

    1. ***
      – Hypercholestrolmie essentielle (classification type II de Frederickson) y compris xanthomatos,
      . lorsque le rgime adapt et assidu s’est avr insuffisant.
      . lorsque la cholestrolmie aprs rgime reste leve et/ou qu’il existe des facteurs de risques associs.
      La poursuite du rgime est toujours indispensable.
      – Prvention primaire: lors d’une tude contrle multicentrique mene sur une priode de 7 ans chez des sujets masculins prsentant une hypercholestrolmie de type II (cholestrol suprieur 2.65 g/l) et indemnes de signes cliniques de maladie coronarienne, il a t observ par rapport au placebo une rduction des vnements coronaires, mortels ou non, sans rduction de la mortalit totale.
      – Prurits des cholestases intra et extrahpatiques incompltes.
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE

    1. CONSTIPATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Apparion ou aggravation, parfois trs intense particulirement chez lesujet g (de rares cas d’occlusions intestinales ont t signals).
      Contre-indication : ce mdicament est gnralement dconseill en cas de constipation chronique.

    2. DOULEUR ABDOMINALE
    3. ERUCTATION
    4. METEORISME
    5. DIARRHEE
    6. BRULURE EPIGASTRIQUE
    7. NAUSEE
    8. VOMISSEMENT
    9. STEATORRHEE
    10. CANCER DU COLON
      Carcinognse et mutagnse : l’hypothse a t voque que la cholestyramine pouvait tre chez le rat un promoteur du cancer du colon associ un inducteur.
      Le retentissement clinique chez l’homme de cette observation n’est pas connu. Dans l’tude contrle de prvention primaire l’incidence totale des cancers a t identique dans les deux groupes.
      Cependant la frquence des cancers du tractus digestif a t un peu plus leve dans le groupe colestyramine. Le petit nombre de cas n’a pas permis de mettre en vidence une diffrence statistiquement significative.

    1. MISE EN GARDE
      – Enfant :

      Chez l’enfant, l’innocuit long terme n’tant pas dmontre et les effets propres sur le dveloppement d’un organisme en croissance n’tant pas connus, l’utilisation ne doit s’envisager que devant des troubles lipidiques svres et sensibles au traitement.
    2. SUJET AGE
      Il est recommand de dbuter le traitement par de faibles doses.
    3. TRAITEMENT PROLONGE
      L’absorption de vitamines liposolubles (A,D,E,K) pouvant tre affecte en cas de traitement prolong fortes doses, un supplment vitaminique devra tre envisag dans certains cas.

      Des rductions de la folatmie ont t exceptionnellement rapportes au cours d’administration long terme. Un apport supplmentaire en acide folique est justifi dans ce cas.
    4. ENFANT
      La colestyramine tant une rsine changeuse d’anions chlorure, son utilisation prolonge fortes doses peut exceptionnellement provoquer une acidose hyperchlormique chez l’enfant ou chez l’insuffisant rnal. En tenir compte lors de la prescription chez ces sujets risque.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      La colestyramine tant une rsine changeuse d’anions chlorure, son utilisation prolonge fortes doses peut exceptionnellement provoquer une acidose hyperchlormique chez l’enfant ou chez l’insuffisant rnal. En tenir compte lors de la prescription chez ces sujets risque.
    6. GROSSESSE
      Les tudes ralises chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne.

      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu ce jour. Toutefois le suivi de grossesses exposes la colestyramine est insuffisant pour pouvoir exclure tout risque.

      Les indications la prescription de colestyramine pendant la grossesse sont exceptionnelles et rserves aux cas svres : femmes trs haut risque vasculaire, prurit intense li une cholestase gravidique svre.

      Du fait d’une possible interfrence avec l’absorption des vitamines liposolubles et de l’acide folique, veiller prendre la cholestyramine distance d’une supplmentation folique ventuelle.
    7. ALLAITEMENT
      S’il s’avre indispensable, le traitement doit tre instaur avec prcaution chez la femme allaitante, en raison du possible dfaut d’absorption des vitamines liposolubles et de l’acide folique.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    2. OBSTRUCTION DES VOIES BILIAIRES
      Obstruction complte des voies biliaires.
    3. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce mdicament est gnralement dconseill en association aux acides biliaires.
    5. CONSTIPATION
      Ce mdicament est gnralement dconseill en cas de constipation chronique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    En moyenne : un sachet trois fois par jour avant les repas. Dans certains cas, cette dose est susceptible d’tre dpasse si l’acceptabilit du traitement est satisfaisante.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    En association avec le rgime, ce
    mdicament constitue un traitement symptomatique qui doit tre trs prolong et dont l’efficacit doit tre surveille priodiquement.
    La spcialit ne doit pas tre prise l’tat pur (sous forme sche).
    Verser la poudre la surface de l’eau dans un
    demi-verre d’eau ; ventuellement dans du jus de fruit (notamment du jus d’orange) ou du lait. Laisser reposer une deux minutes puis remuer pour obtenir une suspension homogne. Le rcipient doit tre suffisamment grand, tant donn le poouvoir
    gonflant de la poudre.
    Peut tre galement prpar chaque soir pour le lendemain et conserv au rfrigrateur.
    A prendre avant les repas.
    Doit tre absorb en dehors des autres thrapeutiques par exemple une heure et demi avant ou aprs.


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