ERYTHROCINE 500 mg granulé pour sirop

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ERYTHROCINE 500 mg granulé pour sirop

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GRANULE POUR SIROP

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ABBOTT FRANCE

    Produit(s) : ERYTHROCINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/3/1982
    2. publication JO de l’AMM 23/5/1982
    3. mise sur le marché 15/1/1983

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325632-6

    1
    flacon(s)
    60
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 4/1/1983
    2. inscription SS 4/1/1983


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    5
    ml
    12

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 7
    jour(s)

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 16.72 F

    Prix public TTC : 26.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      Antibiotique de la famille des macrolides.
      L”érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
      Le spectre d’activité de l’Erythromycine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles CMI < ou =1 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (S).:
      Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi, B. pertussis, H. pylori,C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
      3 / Espèces résistantes : (CMI > 4 mg/l)
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (R).
      Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      S. pneumoniae, Entérocoques, E. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      L’Erythromycine possède une activité in vitro et in vivo sur T. gondii.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50 % pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
      macrolides, voire plus de 50 % pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Absorption :
      – L’ingestion du produit avant le repas (environ1 heure) assure les meilleurs taux sériques.
      – Administrée par voie orale, l’érythromycine est absorbée dans la portion supérieure de l’intestin grêle. Le taux de médicament biodisponible est de 60 % à 80 %.
      Distribution :
      – Sa demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures.
      L’administration orale de 500 mg d’érythromycine procure une concentration sérique maximale à 1 heure de 2,5 microg/ml.
      L’érythromycine diffuse bien dans les tissus de l’organisme, notamment au niveau des poumons et des amygdales.
      – L’érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalorachidien.
      – L’érythromycine traverse la barrière placentaire.
      Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
      Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Comme pour d’autres macrolides, ces propriétés expliquent l’activité de l’érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
      Excrétion :
      – L’érythromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines :
      – le foie est la principale voie de biotransformation de l’érythromycine, par N-déméthylation. La voie principale d’élimination est biliaire ;
      – il existe également une élimination urinaire mineure du produit.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
      – Angines, en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
      La pénicilline, prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques.
      – Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêtalactamine est impossible.
      – Surinfections des bronchites aiguës.
      – Exacerbations des bronchites chroniques.
      – Pneumopathies communautaires chez des sujets :
      . sans facteurs de risque,
      . sans signes de gravité clinique,
      . en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
      En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
      – Infections cutanées bénignes : acné, en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées. Impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma.
      – Infections stomatologiques.
      – Infections génitales non gonococciques.
      – Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux bêtalactamines.
    2. ANGINE
    3. SINUSITE AIGUE
    4. BRONCHITE AIGUE
    5. BRONCHITE CHRONIQUE
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE
    7. ACNE
    8. IMPETIGO
    9. ERYSIPELE
    10. ERYTHRASMA
    11. INFECTION STOMATOLOGIQUE
    12. INFECTION GENITALE
    13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU(PREVENTION)

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    4. DIARRHEE (FREQUENT)
    5. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    6. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    7. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    8. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    9. HEPATITE (RARE)
      Avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    10. TROUBLE HEPATIQUE (RARE)
      De rares cas d’atteinte hépatique et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      De rares cas d’atteinte hépatique et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      L’administration d’érythromycine n’est pas recommandée.

      Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance regulière des tests hépatiques et éventuellement, une réduction de posologie.
    2. DIABETE
      Tenir compte de la teneur en saccharose par cuillère-mesure.
    3. REGIME HYPOGLUCIDIQUE
      Tenir compte de la teneur en saccharose par cuillère-mesure.
    4. REGIME HYPOSODE
      Tenir compte de la teneur en sodium par cuillère-mesure.
    5. ALLAITEMENT
      L’érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l’irritabilité ont pu être observées chez l’enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution il convient d’éviter d’allaiter pendant la durée du traitement.

    1. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      * Contre-indication absolue :
      – Dérivés de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine).
      – Cisapride.
      – Antihistaminiques :astémizole, ébastine et terfénadine.
      * Contre-indication relative :
      – Bromocriptine.
      – Carbamazépine.
      – Ciclosporine, tacrolimus.
      – Théophilline (base et sels), aminophylline.
      – Triazolam.

    1. CATECHOLAMINES URINAIRES
      L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires des catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Ce médicament est adapté à l’adulte et à l’enfant à partir de vingt cinq kilos (soit environ à partir de huit ans).
    * Adulte :
    – deux à trois grammes par jour, soit deux cuillères-mesure deux à trois fois par jour.
    * Enfant : trente
    à cinquante milligrammes par kilo par jour.
    – Entre vingt cinq et trente cinq kilos (soit environ entre huit et douze ans) : une cuillère-mesure deux fois par jour.
    – Entre trente cinq et cinquante kilos (soit environ entre douze et quinze ans) : une
    cuillère-mesure trois fois par jour.
    .
    Mode d’Emploi:
    La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.
    Reconstituer le sirop en ajoutant le volume d’eau indiqué sur le flacon.
    Une cuillère-mesure (5 ml) contient 500 mg
    d’érythromycine.
    Teneur en saccharose par cuillère-mesure : deux grammes deux (2.2g).
    Teneur en sodium par cuillère-mesure : trente sept milligrammes (37 mg).

    Grossesse :
    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène sur
    une seule espèce. En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de l’érythromycine. Toutefois seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier
    l’absence de risque.
    En conséquence, l’érythromycine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.


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