NALONE 0.4 mg/1 ml solution injectable en ampoule

Donnez-nous votre avis

NALONE 0.4 mg/1 ml solution injectable en ampoule

Introduction dans BIAM : 23/3/1995
Dernière mise à jour : 8/10/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialis

    Laboratoire : SERB-L’ARGUENON

    Produit(s) : NALONE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/12/1981
    2. publication JO de l’AMM 21/2/1992
    3. mise sur le march 20/3/1995

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 325027-5

    2
    ampoule(s) bouteille(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    non rembours

    Prix Pharmacien HT : 33.44 F

    Prix public TTC : 53 F

    TVA : 5.50 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 553075-4

    10
    ampoule(s) bouteille(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 1/11/1995
    2. mise sur le march 2/11/1995


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 128.80 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDOTE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V03A-B15.
      Antagoniste pur et spcifique des morphinomimtiques sans effet agoniste.
      Lorsque la naloxone est injecte des sujets ayant reu des morphinomimtiques, la naloxone antagonise leurs effets (dpression respiratoire, myosis, analgsie). Son action dpend de la dose, de la puissance du morphinomimtique antagoniser et de l’intervalle sparant les injections des deux produits. Par contre, lorsqu’elle est administre seule, elle est dpourvue de proprits pharmacologiques propres.
      La naloxone est sans effet sur la dpression respiratoire d’origine non opiace.

    1. ***
      1- Traitement des dpressions respiratoires secondaires aux morphinomimtiques en fin d’intervention chirurgicale but thrapeutique ou diagnostic .
      2- diagnostic diffrentiel des comas toxiques.
      3- traitement des intoxications secondaires des morphinomimtiques.
      4- confirmation de la non-dpendance aux opiacs chez le toxicomane sevr depuis suffisamment longtemps comme pralable ventuel la mise en route d’un traitement par un antagoniste morphinique de longue dure d’action (cf. naltrexone).
    2. DEPRESSION RESPIRATOIRE DES MORPHINOMIMETIQUES
    3. INTOXICATION PAR LES MORPHINIQUES

    1. FRISSON
      Correspond l’utilisation de doses trop fortes de naloxone chez des sujets ayant reu des morphinomimtiques.
    2. HYPERVENTILATION
      Correspond l’utilisation de doses trop fortes de naloxone chez des sujets ayant reu des morphinomimtiques.
    3. VOMISSEMENT
      Quelquefois signal.
      Correspond l’utilisation de doses trop fortes de naloxone chez des sujets ayant reu des morphinomimtiques.
    4. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Quelquefois signal.
      Correspond l’utilisation de doses trop fortes de naloxone chez des sujets ayant reu des morphinomimtiques.
    5. ANXIETE
      Quelquefois signal.
      Correspond l’utilisation de doses trop fortes de naloxone chez des sujets ayant reu des morphinomimtiques.
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE
      A de trs fortes doses.
      Rapport lors de l’utilisation de naloxone en fin d’intervention chirurgicale, chez des patients prsentant le plus souvent des antcdents cardio-vasculaires ou recevant des mdicaments ayant des effets cardio-vasculaires indsirables.
    7. OEDEME PULMONAIRE (EXCEPTIONNEL)
      A de trs fortes doses.
      Rapport lors de l’utilisation de naloxone en fin d’intervention chirurgicale, chez des patients prsentant le plus souvent des antcdents cardio-vasculaires ou recevant des mdicaments ayant des effets cardio-vasculaires indsirables.

    1. MISE EN GARDE
      Chez les sujets en tat de dpendance aux opiacs, la leve brutale et complte des effets morphiniques peut provoquer un syndrome de sevrage. La naloxone sera donc administre des doses progressives. L’valuation ventuelle de la non dpendance aux opiacs chez le toxicomane sevr pour lequel on envisage un traitement par un antagoniste morphinique de longue dure d’action ne doit tre effectue :

      . qu’aprs une priode d’arrt suffisante du morphinique de longue dure d’action (de l’ordre de 5 7 jours pour l’hrone et d’au moins 10 jours pour la mthadone)

      . qu’aprs avoir vrifi l’absence d’limination de substances morphiniques dans les urines du malade.
    2. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
      La prudence est recommander chez les malades atteints d’affections cardiovasculaires graves. La brutale rversion des effets hmodynamiques des morphinomimtiques peut entraner une hypertension artrielle et une tachycardie.
    3. SURVEILLANCE MEDICALE
      La naloxone ayant une dure d’action assez courte (30 minutes en moyenne par voie IV) le malade doit faire l’objet d’une surveillance gnrale attentive jusqu’ ce que tout risque de remorphinisation ait t cart. Cette surveillance est galement ncessaire en raison de la survenue ventuelle de dpression respiratoire secondaire dans le cas o le morphinomimtique a une dure d’action suprieure celle de la naloxone. Dans ce cas, l’utilisation de la perfusion permet de prolonger l’action de la naloxone.

      Les meilleurs critres de surveillance sont la frquence respiratoire, la ventilation par minute apprcie par la spiromtrie, la pCO2 et le diamtre pupillaire : ce dernier en particulier, est un bon tmon clinique de l’action de la naloxone.
    4. INTOXICATION MEDICAMENTEUSE
      Lorsque la rponse clinique est en faveur d’une intoxication par les morphinomimtiques, ne pas oublier la possibilit de prise conjointe d’autres mdicaments ou toxiques (alcool, benzodiazpines, barbituriques).
    5. GROSSESSE
      Chez l’animal, le rsultat des tudes n’a pas mis en vidence d’effet tratogne. Dans l’espce humaine, le risque n’est pas connu. Par consquent, par mesure de prudence, la naloxone ne sera administre aux femmes enceintes qu’en cas de ncessit absolue.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT

    Traitement

    En cas de surdosage, en anesthsie, on observe une rapparition de la douleur avec agitation et excitation du systme neurovgtatif.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    – 3 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Adultes et enfants de plus de 3 ans :
    – En anesthsie :
    Le chlorhydrate de naloxone dos zro virgule quatre mg pour un ml (0.4 mg/1 ml) sera administr en intraveineux raison de un deux microgrammes par kilo. En pratique, ces
    doses peuvent tre obtenues grce la mthode de dilution : un ml de naloxone (une ampoule) additionn de neuf millilitres de solut physiologique donne une solution dose zro virgule zro quatre (0,04) mg/ml. Cette dose lve la dpression
    respiratoire tout en conservant un niveau d’analgsie correct ; des rinjections de doses identiques sont faites si ncessaire quelques minutes d’intervalle jusqu’ l’obtention de l’effet recherch. Des rinjections ultrieures et l’usage de la
    perfusion peuvent prolonger encore l’action et viter notamment les risques de dpression respiratoire et de remorphinisations secondaires.
    – En ranimation :
    * Dans le diagnostic diffrentiel des comas toxiques :
    On injecte trois reprises cinq
    minutes d’intervalle, une ampoule de Nalone par voie intraveineuse. Des rinjections plus importantes peuvent tre faites jusqu’ une dose totale de 10 mg de chlorhydrate de naloxone. Dans ce cas, s’il n’y a pas de modification clinique, il ne s’agit
    pas d’une intoxication morphinique.
    * Dans le traitement des intoxications aux morphinomimtiques :
    Les doses sont extrmement variables d’une intoxication a l’autre.
    Nalone est inject par voie intraveineuse et des rinjections sont pratiques si
    ncessaire jusqu’ normalisation des paramtres.
    . Une dose initiale de zro virgule quatre (0.4) deux mg de Nalone peut tre administre par voie intraveineuse. l’administration se fera par doses progressives de zro virgule un (0.1) mg jusqu’
    l’obtention d’une ventilation respiratoire suffisante. Si l’amlioration clinique est juge insuffisante, on renouvellera la dose initiale des intervalles de deux trois minutes.
    Si la voie IV n’est pas possible, le chlorhydrate de naloxone sera
    utilis par voie IM ou SC.
    * Confirmation de la non-dpendance aux opiacs chez le toxicomane sevr:
    Injection intraveineuse de zro virgule deux (0,2) mg de naloxone. En l’absence de raction aprs deux trois minutes, nouvelle injection de zro
    virgule six (0,6) mg de naloxone peut tre faite.
    Une surveillance mdicale du sujet pendant la demi-heure qui suit est ncessaire pour dtecter l’apparition d’un syndrome de sevrage (larmoiement, rhinorrhe, baillements, crampes abdominales, nauses
    ou vomissements, pilo-rections, mydriase…),
    S’il persiste un doute quant l’tat d’intoxication, il est possible de faire une nouvelle injection de un virgule (1,6) mg de naloxone.
    En l’absence de signes de sevrage on peut dbuter l’administration
    du traitement par le chlorhydrate de naltrexone .


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts