ZOVIRAX 3% pommade ophtalmique

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ZOVIRAX 3% pommade ophtalmique

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POMMADE OPHTALMIQUE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : ZOVIRAX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 19/3/1982
    2. publication JO de l’AMM 23/5/1982
    3. mise sur le marché 15/9/1983
    4. rectificatif d’AMM 21/12/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325395-4

    1
    tube(s)
    4.50
    g
    alu

    Evénements :

    1. inscription SS 26/4/1989
    2. agrément collectivités 30/4/1989


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 5
    année(s)

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 30
    jour(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 47.04 F

    Prix public TTC : 63.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE ANTIVIRAL (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01A-D03.
      *Pharmacodynamie
      Antiviral à usage ophtalmique (S : organes sensoriels).
      L’aciclovir est un inhibiteur spécifique des herpès virus, avec une activité in vitro sur les virus Herpes simplex (HSV) types 1 et 2, varicelle-zona (VZV).
      L’aciclovir, après avoir été phosphorylé en aciclovir triphosphate, inhibe la synthèse de l’ADN viral. La première étape de la phosphorylation est assurée uniquement par une enzyme virale spécifique.
      Pour les virus HSV et VZV, il s’agit d’une thymidine kinase virale qui est présente uniquement dans les cellules infectées par le virus.
      La phosphorylation de l’aciclovir monophosphate en di et triphosphate est assurée par des kinases cellulaires. L’aciclovir triphosphate est un inhibiteur compétitif sélectif de l’ADN polymérase virale, et l’incorporation de cet analogue nucléosidique stoppe l’élongation de la chaîne d’ADN, interrompant ainsi la synthèse d’ADN viral. La réplication virale est donc bloquée.
      Du fait de sa double sélectivité, l’aciclovir n’interfère pas avec le métabolisme des cellules saines.
      L’étude d’un grand nombre d’isolats cliniques lors de traitement curatif ou préventif par l’aciclovir a montré qu’une diminution de la sensibilité à l’aciclovir est extrêmement rare chez le sujet immunocompétent. Chez les sujets immunodéficients, tels que transplantés d’organe ou de moelle osseuse, sujets recevant une chimiothérapie anticancéreuse et sujets infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), une diminution de sensibilité a été mise en évidence de façon occasionnelle.
      Les rares résistances observées sont généralement dues à une thymidine kinase virale déficiente et se traduisent par une moindre virulence. Quelques cas de diminution de sensibilité à l’aciclovir ont été observés suite à une modification soit de la thymidine kinase, soit de l’ADN polymérase virale. La virulence de ces virus ne semble pas modifiée.

      *Pharmacocinétique
      L’aciclovir est rapidement résorbé au niveau de l’épithélium cornéen ; les concentrations en principe actif dans l’humeur aqueuse sont supérieures aux concentrations virustatiques.
      Le niveau de résorption systémique, vraisemblablement faible, n’est pas clairement établi chez l’homme.


    1. Kératite herpétique.
    2. KERATITE HERPETIQUE

    1. DOULEUR
      douleur transitoire a l’application de la pommade, sans entraîner l’interruption du traitement.
    2. KERATITE PONCTUEE
      Superficielle.
    3. CONJONCTIVITE
      Conjonctivite folliculaire
    4. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
      Palpébro conjonctivale.

    1. GROSSESSE
      Grossesse :
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène dans une seule espèce et à très forte dose.
      En clinique, l’utilisation de l’aciclovir par voie orale, au cours d’un nombre limité de grossesses, n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
      En conséquence et compte tenu du faible passage de l’aciclovir par voie ophtalmique, l’utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

    2. ALLAITEMENT
      Allaitement :
      L’allaitement est possible en cas de traitement par aciclovir par voie ophtalmique.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Antécédents d’hypersensibilité à l’aciclovir.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 apllication 5 fois par jour..
    .
    Mode d’Emploi :
    Appliquer la pommade dans le cul-de-sac conjonctival inférieur, 5 fois par jour.
    Pour cela, baisser la paupière inférieure et appliquer l’équivalent d’un grain de riz, en évitant de
    toucher la paupière avec l’embout. Puis fermer la paupière.
    Le traitement sera poursuivi 3 jours après la cicatrisation.


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