SOLPREDONE 120 mg lyo et sol inj (arrt de commercialisation)

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SOLPREDONE 120 mg lyo et sol inj (arrt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : arrt de commercialisation

    Laboratoire : BESINS-ISCOVESCO

    Produit(s) : SOLPREDONE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 29/5/1987
    2. publication JO de l’AMM 26/7/1987
    3. mise sur le march 15/1/1988
    4. arrt de commercialisation 1/2/1994

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 329581-7

    1
    ampoule(s) de solvant
    5
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 24/1/1988
    2. arrt de commercialisation 1/2/1994


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 18.02 F

    Prix public TTC : 28.30 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 555830-4

    5
    ampoule(s) de solvant
    5
    ml
    verre

    5
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 24/1/1988
    2. arrt de commercialisation 1/2/1994


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : arrt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 74.81 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H02A-B04.
      Les glucocorticodes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones mtaboliques essentielles. Les corticodes synthtiques incluant la mthylprdnisolone sont utiliss principalement pour leur effet anti-inflammatoire : fortes doses ils diminuent la rponse immunitaire; leurs effets mtaboliques et de rtention sode sont moindres que ceux de l’hydrocortisone.


    1. Celles de la corticothrapie gnrale lorsque la voie parentrale parat utile en cas de :
      – vomissements, aspiration gastrique,
      – troubles de conscience,
      – ncessit d’effet thrapeutique rapide.
      Il s’agit en particulier d’affections ou maladies :
      * allergiques : tats allergiques svres, choc anaphylactique, (en complement ventuel d’adrnaline), oedme de Quincke;
      * collagnoses, connectivits;
      * endocriniennes : hypercalcmie para-noplasique;
      N.B: l’insuffisance cortico-surrnale primitive ou secondaire ncessite hydrocortisone ou cortisone et non pas un corticode de synthse, dont l’effet mtabolique est moindre;
      * hmatologiques: purpuras thrombopeniques idiopathiques (auto-immuns) seulement par voie intraveineuse, anmies hmolytiques auto-immunes.
      * noplasiques : comme traitement palliatif des leucmies et des lymphomes, du mylome multiple, et de nombreux cancers et comme traitement antimtique au cours des traitements immunodpresseurs mtastases osseuses avec hypercalcmie;
      * nphrologiques : certains syndromes nphrotiques;
      * neurologiques : oedme crbral, en particulier de cause tumorale ou traumatique, traitement palliatif des tumeurs crbrales inoprables;
      * ophtalmologiques :
      uvites, exophtalmies oedmateuses (en flash); ophtalmopathie svre ou maligne de la maladie de Basedow;
      * orl : oedme larynge, laryngite suffocante,piglottite;
      * respiratoires : tat de mal asthmatique.

    1. KALIEMIE(DIMINUTION)
    2. ALCALOSE HYPOKALIEMIQUE
    3. RETENTION HYDROSODEE
    4. HYPERTENSION ARTERIELLE
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
    6. SYNDROME CUSHINGOIDE
      Iatrogne.
    7. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
      Parfois dfinitive.
    8. ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
      Parfois dfinitive.
    9. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      Rversible.
    10. DIABETE
      Manifestation d’un diabte sucr latent.
    11. RETARD DE CROISSANCE
      Chez l’enfant.
    12. IRREGULARITE MENSTRUELLE
    13. ATROPHIE MUSCULAIRE
      Lentement rversible, prcde d’une faiblesse musculaire.
    14. OSTEOPOROSE
      Parfois dfinitive.
    15. TASSEMENT VERTEBRAL
    16. OSTEONECROSE ASEPTIQUE
      Particulirement des ttes fmorales
    17. ULCERE GASTRODUODENAL
      Avec risque de perforation.
    18. HEMORRAGIE ULCEREUSE
    19. ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
    20. PANCREATITE AIGUE
      Surtout chez l’enfant.
    21. ATROPHIE CUTANEE
      Localise.
    22. RETARD DE CICATRISATION
    23. PURPURA
    24. ECCHYMOSE
    25. ACNE
      Surtout dorsale.
    26. HYPERTRICHOSE
    27. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    28. EUPHORIE
    29. TROUBLE DU SOMMEIL
    30. ACCES MANIAQUE
    31. CONFUSION MENTALE
    32. CRISE CONVULSIVE
    33. DEPRESSION
    34. GLAUCOME
    35. CATARACTE

    1. MISE EN GARDE
      Des arguments exprimentaux ont fait proposer la mthylprdnisolone, fortes doses et de faon trs prcoce, dans le traitement du choc infectieux. La preuve de son efficacit n’a pas jusqu’ prsent pu tre apporte et ce traitement ne peut tre recommand d’autant que les rsultats d’une tude contle suggrent qu’il existe une incidence plus importante de la mortalit dans les sous-groupes de patients qui prsentaient initialement une cratininmie leve ou qui ont dvelopp secondairement une infection aprs l’initiation du traitement.
    2. DIABETE
      Si l’indication de la corticothrapie est bien pese, le diabte n’est pas une contre-indication. Le traitement pouvant entraner un dsquilibre, il convient de rvaluer la prise en charge.
    3. INFECTION
      La corticothrapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment des bacteries, des levures, des parasites et au bacille de Koch. Il importe donc avant sa mise en route d’carter toute possibilit de foyer viscral, voire d’instituer un traitement de principe tout en surveillant leur survenue en cours de traitement corticode.

      Ne pas vacciner par les vaccins vivants.

      En cas de tuberculose ancienne dite cicatricielle, un traitement par un antituberculeux peut tre ncessaire.
    4. RECOMMANDATION
      – Une rtention hydrosode est habituelle, entranant parfois une lvation de la t.a. il importe d’associer la corticothrapie, mme doses moyennes, une restriction sode.

      – La fuite potassique doit, de mme, tre prvenue par l’administration de potassium, en sachant que la kalimie ne reflte qu’imparfaitement le pool potassique intracellulaire, dont la diminution est constante.

      – Le catabolisme protidique, avec ngativation du bilan azote, et l’effet hyperglycmiant des corticodes incitent conseiller un rgime riche en protides, pauvre en sucres d’absorption rapide et limitant l’apport en sucres d’absorption lente.

      – iI est de mme utile de conseiller un rgime riche en calcium ou associant calcium et vitamine d.
    5. ULCERE DIGESTIF(ANTECEDENTS)
      En cas d’antcdents ulcreux, la corticothrapie est dconseille.

      Si elle est juge indispensable il faut adjoindre un traitement anti-ulcreux.
    6. COLITES ULCEREUSES ESSENTIELLES
      Risque de perforation.
    7. ANASTOMOSES INTESTINALES RECENTES
    8. INSUFFISANCE RENALE
    9. HYPERTENSION ARTERIELLE
    10. OSTEOPOROSE
    11. MYASTHENIE GRAVE
    12. TRAITEMENT PAR ANTIVITAMINES K
      Surveiller le taux de prothrombine. Interfrences possibles des corticodes sur l’activit anticoagulante.
    13. GROSSESSE
      Chez l’animal, l’exprimentation met en vidence un effet tratogne variable selon les espces.

      Dans l’espce humaine les tudes rtrospectives n’ont dcel aucun risque malformatif li la prise de corticodes lors du premier trimestre, bien qu’il existe un passage transplacentaire des corticodes.

      Lors de maladies chroniques ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra -utrin est possible. Une insuffisance surrnale no – natale a t exceptionnellement observe aprs corticothrapie doses leves.
    14. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement corticode par voie injectable est habituellement de courte dure. Un traitement prolong (6 mois ou plus) entrane une mise au repos des secrtions d’a.c.t.h et de cortisone, et souvent une atrophie surrnalienne durable. Cette notion doit rester prsente l’esprit lors d’un stress important survenant sous corticothrapie ou mme plusieurs mois apres l’arrt d’une corticothrapie prolonge, car le malade peut prsenter une insuffisance surrnale aige lors du stress, en particulier chirurgical ou traumatique.

      Ne pas arrter brutalement mais diminuer progressivement les doses avec passage ventuel la forme orale.

    1. CELLES DE LA CORTICOTHERAPIE
    2. INFECTION BACTERIENNE
    3. INFECTION FONGIQUE
    4. HERPES
    5. ZONA OCULAIRE
      Oculaire.
    6. GOUTTE
    7. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    8. ETAT PSYCHOTIQUE
    9. CIRRHOSE ALCOOLIQUE AVEC ASCITE
    10. HEPATITE AIGUE
      A virus A, B ou non A, non B.
    11. PURPURAS
      La voie intramusculaire est contre-indique dans le purpura thrombopnique.
    12. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Hypersensibilit la mthylprdnisolone.

    Traitement

    Il n’existe aucun antidote; en cas de surdosage massif, le traitement sera essentiellement symptomatique.
    En milieu hospitalier, des doses allant jusqu’ 30mg/kg sont utilises en injection intaveineuse lente (dure minimum 20 minutes) lors de
    corticothrapie de brve dure.
    Ces signes d’hypercortissisme peuvent ventuellement survenir, comme dans toute corticothrapie lors de traitements prolongs fortes doses; en particulier, troubles du mtabolisme glucidique, ttanies par hypocalcmie,
    facies cushingode, excitation psychique.
    Ces troubles sont habituellement rversibles par simple diminution des doses ou l’arrt du traitement.
    La mthylprdnisolone est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Cent vingt milligrammes deux cent quarante milligrammes par vingt quatre heures.
    .
    .
    Posologie Particulire :
    Dans le traitement des syndromes dyspnisants ou asphyxiques, cette posologie pourra tre rpte deux ou trois fois dans
    le nicthmre selon la gravit des conditions et la rponse clinique. On injectera la dose d’attaque (cent vingt deux cent quarante milligrammes) par voie intraveineuse lente pendant dix minutes au minimum, puis le traitement sera poursuivi par
    perfusion intraveineuse jusqu’ stabilisation de l’tat du malade (gnralement pas au-dela de quarante huit heures).
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – Zro milligramme huit (0.8mg) de mthylprdnisolone est quivalent un milligramme de prdnisone ou de
    prdnisolone.
    – Produit rserv aux adultes chez lesquels la prparation extemporane est administre par voie intraveineuse :
    * soit directe, en injection lente.
    * soit en perfusion dans une solution injectable isotonique de chlorure de sodium ou de
    glucose.
    – Lorsque la voie intraveineuse ne peut tre utilise, l’administration pourra tre effectue par voie intramusculaire profonde sous asepsie rigoureuse.
    – Ne pas arrter brutalement le traitement mais diminuer progressivement les doses avec
    passage ventuel la forme orale.


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