PREDNISONE RICHARD 5 mg comprims (Hp)
PREDNISONE RICHARD 5 mg comprims (Hp)
Introduction dans BIAM : 2/7/1996
Dernière mise à jour : 7/12/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES
Usage : adulte, enfant + de 6 ans
Etat : commercialis
Laboratoire : RICHARDProduit(s) : PREDNISONE RICHARD
Evénements :
- octroi d’AMM 23/12/1975
- publication JO de l’AMM 28/7/1976
- mise sur le march 10/10/1980
- validation de l’AMM 18/11/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 551696-1
1
plaquette(s) thermoforme(s)
1000
unit(s)
PVC/aluEvénements :
- inscription liste sub. vnneuses 27/3/1963
Lieu de délivrance : hpitaux
Etat actuel : commercialis
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 150 F
TVA : 5.50 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- PREDNISONE 5 mg
- AMIDON DE BLE excipient
- AMIDON DE MAIS MODIFIE excipient
- SILICATE DE MAGNESIUM excipient
- HYDROGENOPHOSPHATE DE CALCIUM ANHYDRE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H02A-B07.
Les glucocorticodes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones mtaboliques essentielles. Les corticodes synthtiques, incluant cette spcialit, sont utiliss principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la rponse immunitaire. Leur effet mtabolique et de rtention sode est moindre que celui de l’hydrocortisone.
*** Proprits Pharmacocintiques :
L’absorption orale de prednisone est rapide. Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 1 2 heures. La demi-vie plasmatique est de 205 minutes (3.4 3.8 heures).
Le mtabolisme est hpatique.
L’limination est urinaire sous forme de mtabolites conjugus (80%) et de prednisolone non transforme (20%).
- ***
Affections ou maladies :
* Collagnoses, connectivites :
Pousses volutives de maladies systmiques, notamment : lupus rythmateux dissmin, vascularite, polymyosite, sarcodose viscrale.
* Dermatologiques :
– Dermatoses bulleuses auto-immunes svres, en particulier pemphigus et pemphigode bulleuse.
– Formes graves des angiomes du nourrisson.
– Certaines formes de lichen plan.
– Certaines urticaires aigus.
– Formes graves de dermatoses neutrophiliques.
* Digestives :
– Pousses volutives de la rectocolite hmorragique et de la maladie de Crohn.
– Hpatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose).
– Hpatite alcoolique aigu svre, histologiquement prouve.
* Endocriniennes :
– Thyrodite subaigu de de Quervain svre.
– Certaines hypercalcmies.
* Hmatologiques :
– Purpuras thrombopniques immunologiques svres.
– Anmies hmolytiques auto-immunes.
– En association avec diverses chimiothrapies dans le traitement d’hmopathies malignes lymphodes.
– Erythroblastopnies chroniques, acquises ou congnitales.
* Infectieuses :
– Pricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu le pronostic vital.
– Pneumopathie Pneumocystis carinii avec hypoxie svre.
* Noplasiques :
– Traitement antimtique au cours des chimiothrapies antinoplasiques.
– Pousse oedmateuse et inflammatoire associe aux traitements antinoplasiques (radio et chimiothrapie).
* Nphrologiques :
– Syndrome nphrotique lsions glomrulaires minimes.
– Syndrome nphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives.
– Stade III et IV de la nphropathie lupique.
– Sarcodose granulomateuse intrarnale.
– Vascularites avec atteinte rnale.
– Glomrulonphrites extracapillaires primitives.
* Neurologiques :
– Myasthnie.
– Oedme crbral de cause tumorale.
– Polyradiculonvrite chronique, idiopathique, inflammatoire.
– Spasme infantile (syndrome de West), syndrome de Lennox-Gastaut.
– Sclrose en plaques en pousse, en relais d’une corticothrapie intraveineuse.
* Ophtalmologiques :
– Uvite antrieure et postrieure svre.
– Exophtalmies oedmateuses.
– Certaines neuropathies optiques, en relais d’une corticothrapie intraveineuse (dans cette indication, la voie orale en premire intention est dconseille).
* ORL :
– Certaines otites sreuses.
– Polypose nasosinusienne.
– Certaines sinusites aigus ou chroniques.
– Rhinites allergiques saisonnires en cure courte.
– Laryngite aigu striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l’enfant.
* Respiratoires :
– Asthme persistant de prfrence en cure courte, en cas d’chec du traitement par voie inhale fortes doses.
– Exacerbations d’asthme, en particulier asthme aigu grave.
– Bronchopneumopathie chronique obstructive en valuation de la rversibilit du syndrome obstructif.
– Sarcodose volutive.
– Fibroses pulmonaires interstitielles diffuses.
* Rhumatologiques :
– Polyarthrite rhumatode et certaines polyarthrites.
– Pseudopolyarthrite rhizomlique et maladie de Horton.
– Rhumatisme articulaire aigu.
– Nvralgies cervicobrachiales svres et rebelles.
* Transplantation d’organe et de cellules souches hmatopotiques allogniques :
– Prophylaxie ou traitement du rejet de greffe.
– Prophylaxie ou traitement de la raction du greffon contre l’hte.
- KALIEMIE(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ALCALOSE METABOLIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - RETENTION HYDROSODEE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - HYPERTENSION ARTERIELLE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - SYNDROME DE CUSHING
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEParfois dfinitive.
- TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - DIABETE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGERvlation d’un diabte latent.
- RETARD DE CROISSANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - IRREGULARITE MENSTRUELLE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - FAIBLESSE MUSCULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEAugmentation du catabolisme protidique.
- ATROPHIE MUSCULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEAugmentation du catabolisme protidique.
- OSTEOPOROSE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - FRACTURE PATHOLOGIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - TASSEMENT VERTEBRAL
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - OSTEONECROSE ASEPTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEDes ttes fmorales.
- ULCERE GASTRODUODENAL
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - PERFORATION DIGESTIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - HEMORRAGIE DIGESTIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - PANCREATITE AIGUE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ACNE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - PURPURA
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ECCHYMOSE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - HYPERTRICHOSE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - RETARD DE CICATRISATION
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - EUPHORIE (FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - INSOMNIE (FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - ACCES MANIAQUE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - CONFUSION ONIRIQUE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - CRISE CONVULSIVE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - DEPRESSION
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET DU TRAITEMENT - GLAUCOME
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - CATARACTE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE
- MISE EN GARDE
– Ulcre gastro-duodnal :
En cas d’ulcre gastroduonal, la corticothrapie n’est pas contre-indique si un traitement anti-ulcreux est associ. En cas d’antcdents ulcreux, la corticothrapie peut tre prescrite, avec une surveillance clinique et, au besoin, aprs fibroscopie.
– Infections :
La corticothrapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment des bactries, des levures, des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important Tous les sujets venant d’une zone d’endmie (rgions tropicales, subtropicales, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement radicateur systmatique avant la corticothrapie.
Les signes volutifs d’une infection peuvent tre masqus par la corticothrapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d’carter toute possibilit de foyer viscral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est ncessaire s’il existe des squelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a t donn.
– Surveillance particulire :
L’emploi des corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte, notamment chez le sujet g et en cas de colites ulcreuses (risque de perforation), anastomoses intestinales rcentes, insuffisance rnale, insuffisance hpatique, ostoporose, myasthnie grave. - TRAITEMENT PROLONGE
Un rgime pauvre en sucres d’absorption rapide et hyperprotidique doit tre associ, en raison de l’effet hyperglycmiant et du catabolisme protidique avec ngativation du bilan azot. Une rtention hydrosode est habituelle, responsable en partie d’une lvation ventuelle de la pression artrielle. L’apport sod sera rduit pour des posologies quotidiennes suprieures 15 ou 20 mg d’quivalent prednisone et modr dans les traitements au long cours doses faibles. - APPORT POTASSIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGELa supplmentation potassique n’est justifie que pour des traitements fortes doses, prescrits pendant une longue dure, ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’association un traitement hypokalimiant.
- RECOMMANDATION
Le patient doit avoir systmatiquement un apport en calcium et en vitamine D. - DIABETE
Lorsque la corticothrapie est indispensable, le diabte n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraner son dsquilibre. Il convient de rvaluer sa prise en charge. - HYPERTENSION ARTERIELLE
Lorsque la corticothrapie est indispensable, l’hypertension artrielle n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraner son dsquilibre. Il convient de rvaluer sa prise en charge. - CONTACT A EVITER
Les patients doivent viter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. - SPORTIFS
L’attention des sportifs sera attire sur le fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage. - ALLAITEMENT
En cas de traitement des doses importantes et de faon chronique, l’allaitement est dconseill.
- ETAT INFECTIEUX
Tout tat infectieux, l’exclusion des indications spcifies. - HEPATITE
- HERPES
- VARICELLE
- ZONA
- ETAT PSYCHOTIQUE
Non contrl par un traitement. - VACCINATION
Vaccins vivants. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
Mdicaments non antiarythmiques donnant des torsades de pointe (astmizole, bpridil, rythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfnadine, vincamine) : associations dconseilles.
Utiliser des substances ne prsentant pas l’inconvnient d’entraner des torsades de pointes en cas d’hypokalimie.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Rserv l’adulte et l’enfant de plus de six ans.
Chez l’enfant de moins de six ans, il existe des formes pharmaceutiques plus adaptes.
1 / Adultes :
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la svrit de
l’affection, du pronostic, de la rponse du patient et de la tolrance au traitement.
– Traitement d’attaque :
De zro trente cinq (0.35) milligramme un milligramme deux par kilogramme par jour. A titre indicatif : quatre quatorze comprims chez un
adulte de soixante kilogrammes.
Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de zro soixante quinze (0.75) milligramme un milligramme deux par kilogramme par jour. A titre indicatif : neuf quatorze comprims par jour pour un
adulte de soixante kilogrammes.
Des situations trs exceptionnelles peuvent requrir des doses plus leves.
– Traitement d’entretien :
Cinq quinze milligrammes par jour, soit de un trois comprims par jour.
2 / Enfant de plus de six ans (en
raison de la forme pharmaceutique) :
La posologie doit tre adapte l’affection et au poids de l’enfant.
– Traitement d’attaque :
Zro cinq (0.5) milligramme deux milligrammes par kilogramme par jour. A titre indicatif : deux dix comprims pour
un enfant de vingt cinq kilogrammes.
– Traitement d’entretien :
De zro vingt cinq (0.25) milligramme zro cinq (0.5) milligramme par kilogramme par jour. A titre indicatif : un deux comprims pour un enfant de vingt cinq kilogrammes.
La
prescription de la corticothrapie jour altern (un jour sans corticodes et le deuxime jour avec une posologie double de la posologie quotidienne qui aurait t requise) s’utilise chez l’enfant pour tenter de limiter le retard de croissance. Ce
schma jour altern ne peut s’envisager qu’aprs le contrle de la maladie inflammatoire par les fortes doses de corticodes, et lorsqu’au cours de la dcroissance aucun rebond n’est observ.
** En gnral :
Le traitement la dose d’attaque doit
tre poursuivi jusqu’au contrle durable de la maladie. La dcroissance doit tre lente. L’obtention d’un sevrage est le but recherch. Le maintien d’une dose d’entretien (dose minimale efficace) est un compromis parfois ncessaire.
Pour un traitement
prolong et fortes doses, les premires doses peuvent tre rparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidienne peut tre administre en prise unique, de prfrence le matin au cours d’un repas.
** Arrt du traitement :
Le
rythme du sevrage dpend principalement de la dure du traitement, de la dose de dpart et de la maladie.
Le traitement entrane une mise au repos des scrtions d’ACTH et de cortisol avec parfois une insuffisance surrnalienne durable. Lors du sevrage,
l’arrt doit se faire progressivement, par paliers, en raison du risque de rechute : rduction de dix pour cent tous les huit quinze jours en moyenne.
Pour les cures courtes de moins de dix jours, l’arrt du traitement ne ncessite pas de
dcroissance.
Lors de la dcroissance des doses (cure prolonge) : la posologie de cinq sept milligrammes d’quivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne ncessite plus de corticothrapie, il est souhaitable de remplacer le corticode de
synthse par vingt milligrammes par jour d’hydrocortisone jusqu’ la reprise de la fonction corticotrope. Si une corticothrapie doit tre maintenue une dose infrieure cinq milligrammes d’quivalent prednisone par jour, il est possible d’y
adjoindre une petite dose d’hydrocortisone pour atteindre un quivalent d’hydrocortisone de vingt trente milligrammes par jour. Lorsque le patient est seulement sous hydrocortisone, il est possible de tester l’axe corticotrope par des tests
endocriniens. Ces tests n’liminent pas, eux seuls, la possibilit de survenue d’insuffisance surrnale au cours d’un stress.
Sous hydrocortisone ou mme distance de l’arrt, le patient doit tre prvenu de la ncessit d’augmenter la posologie
habituelle ou de reprendre un traitement substitutif (par exemple cent milligrammes d’hydrocortisone en intramusculaire toutes les six huit heures) en cas de stress : intervention chirurgicale, traumatisme, infection.
.
.
Grossesse :
Chez l’animal,
l’exprimentation met en vidence un effet tratogne variable selon les espces.
Dans l’espce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les tudes pidmiologiques n’ont dcel aucun risque malformatif li la prise de corticodes
lors du 1er trimestre. Lors de maladies chroniques, ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra-utrine est possible. Une insuffisance surrnale nonatale a t exceptionnellement observe aprs
corticothrapie doses leves. Il est justifi d’observer une priode de surveillance clinique (poids, diurse) et biologique du nouveau-n.
En consquence, les corticodes peuvent tre prescrits pendant la grossesse, si besoin.