LYTOS 520 mg comprims pelliculs

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LYTOS 520 mg comprims pelliculs

Introduction dans BIAM : 13/2/1997
Dernière mise à jour : 3/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialis

    Laboratoire : BOEHRINGER MANNHEIM FRANCE PHARMA

    Produit(s) : LYTOS

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/2/1996
    2. publication JO de l’AMM 24/7/1996
    3. mise sur le march 10/2/1997
    4. rectificatif d’AMM 18/6/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 340424-1

    3
    plaquette(s) thermoforme(s)
    10
    unit(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrment collectivits 2/2/1997
    2. inscription SS 2/2/1997


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 677.78 F

    Prix public TTC : 766.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIOSTEOCLASTIQUE (DIPHOSPHONATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M05B-A02.
      Le clodronate disodique appartient la famille des biphosphonates, dont l’action s’excerce spcifiquement sur l’os. Cette action slective repose sur leur forte affinit pour les composants minraux du tissu osseux et se traduit par une inhibition de l’activit ostoclastique.
      A des concentrations entranant une inhibition de l’ostolyse, le clodronate disodique n’a aucun effet sur la minralisation normale de l’os.
      Dans les tats hypercalcmiques, le clodronate rduit les taux sriques levs de calcium, l’action anti-ostlytique du clodronate disodique est dmontre par une diminution de l’xcrtion urinaire du calcium et de l’hydroxyproline.
      L’administration quotidienne de ce produit rduit la formation de nouvelles lsions ostolytique et ralentit l’extension des lsions osseuses existantes.
      Chez les malades prsentant des mtastases osseuses, des lsions osseuses en rapport avec un mylome, le clodronate ralentit le dveloppement des lsions squelettiques existantes. Le clodronate induit galement une diminution des phnomnes algiques lis l’hyperostolyse.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      Comme tous les diphosphonates, le clodronate disodique est faiblement absorb par l’intestin aprs administration orale (1 3%). Environ 70% de la quantit absorbe sont excrts par voie rnale et la plus grande partie restante se fixe sur l’os. En raison de sa haute affinit pour les composants minraux du tissu osseux, le clodronate disodique agit slectivement sur l’os. Il ne subit pas de mtabolisation et est limin dans les urines, sous forme inchange.
      La mesure des concentrations sriques d’acide clodronique pendant une dure suffisamment longue rvle l’existence de plusieurs demi-vies, correspondant un mode multicompartimental. On observe 3 demi-vies, de respectivement 1 heure, 5 6 heures et 10 16 heures. La demi-vie calcule partir des donnes urinaires est d’environ 10 heures. Les valeurs des demi-vies et les observations long terme suggrent l’absence de risque d’accumulation du produit aprs administration aux doses quotidiennes recommandes. Il n’est donc pas ncessaire d’utiliser une dose de charge, l’ingestion orale des doses quotidiennes recommandes suffit pour que le traitement soit efficace.
      Chez des patients prsentant des mtastases osseuses et une insuffisance rnale, les clairances systmique et rnale du clodronate disodique dpendent de l’tat de la fonction rnale. Il y a lieu de rduire la posologie de moiti lorsque la clairance de la cratinine est comprise entre 10 et 30 ml/min.
      La demi-vie du clodronate disodique dans le tissu osseux dpend du taux de renouvellement de ce dernier.
      Lors de la rsorption osseuse, la libration du clodronate li l’os induit des concentrations agissant localement au site de l’ostolyse, ayant donc une action inhibitrice directe sur les ostoclastes et les autres cellules de la rsorption osseuse.
      * Donnes de scurit prcliniques :
      – Toxicit aigu :
      Chez la souris, la DL50 est suprieure 2000 mg/kg par voie orale et de l’ordre de 240 mg/kg par voie intraveineuse.
      Le rat est plus sensible (DL50 = 1700 mg/kg par voie orale et 65 mg/kg par voie intraveineuse).
      – Toxicit subchronique et chronique :
      Aprs 4 semaines d’administration par voie intraveineuse, les doses de 45 mg/kg chez le chien et de 80 mg/kg chez le rat se sont situes dans les limites admises de tolrance.
      Par voie orale, la tolrance est reste dans les limites admises aprs un traitement de :
      – 40 mg/kg/j, pendant 9 mois chez le chien ;
      – 250 mg/kg/j, jusqu’ 52 semaines chez le rat ;
      – 300 mg/kg/j, pendant 12 mois chez le miniporc.
      A des doses plus leves, ont t observes des modifications de la muqueuse et de la sous-muqueuse gastro-intestinales, des enzymes hpatiques, de l’ure ( forte dose IV).
      – Cancrogense et mutagnicit :
      Des tudes de cancrogense ont t conduites chez le rat et la souris des doses ayant induit une lgre toxicit et des modifications intenses de la structure de l’os (par exemple des doses allant jusqu’ 200 mg/kg/j chez le rat et 400 mg/kg/j chez la souris). Ces tudes n’ont rvl aucun potentiel cancrogne du clodronate.
      Le clodronate disodique n’a fait preuve d’aucun potentiel mutagne au cours des nombreux tests in vitro et in vivo raliss.
      – Toxicit de la reproduction :
      Une tude publie consacre au potentiel tratogne de fortes doses intrapritonales de clodronate disodique chez la souris a mis en vidence une incidence accrue d’anomalies foetales externes.
      Les diffrentes tudes de toxicit sur la reproduction n’ont rvl aucune anomalie pri ou postnatale.

    1. ***
      – Traitement palliatif des ostolyses d’origine maligne avec ou sans hypercalcmie, en complment du traitement spcifique de la tumeur.
      – Traitement des hypercalcmies malignes en relais de la forme injectable. Dans les cas d’hypercalcmie, le traitement doit tre associ une rhydratation optimale.
    2. OSTEOSARCOME
    3. HYPERCALCEMIE MALIGNE

    1. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      FORTES DOSES
    2. DIARRHEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      FORTES DOSES

      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      FORTES DOSES

    3. INSUFFISANCE RENALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      FORTES DOSES

      Cas isols.

    4. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      Cas isols.
    5. BRONCHOCONSTRICTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ASTHMATIQUE
      HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE

      Un cas de bronchoconstriction a t rapport dans la littrature chez un patient prsentant un asthme l’aspirine.

    6. LEUCEMIE
      4 cas de leucmies ont t rapports sur les 663 premiers malades traits jusqu’en 1981.
      Depuis, aucun cas n’a t rapport, malgr les tudes sur plusieurs centaines de malades. La relation de causalit n’a pas t tablie, justifiant ainsi, jusqu’ plus ample information, la restriction de prescription dans les affections noplasiques.
    7. CALCEMIE(DIMINUTION)
      Une hypocalcmie peut apparatre en cours de traitement.
    8. PHOSPHOREMIE(DIMINUTION)
      Rversible.
    9. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Rversible.
    10. LDH(AUGMENTATION)
      Rversible.
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Rversible.

    1. HYDRATATION CORRECTE
      Les patients doivent tre correctement hydrats avant et pendant la priode de traitement.
    2. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      La fonction rnale doit tre rgulirement surveille pendant le traitement par voie orale. L’limination de clodronate tant essentiellement rnale, l’administration sera modifie, voire interrompue, en cas d’altration grave de la fonction rnale.
    3. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      La calcmie doit tre rgulirement surveille lors du traitement oral par le clodronate disodique. En cas d’hypocalcmie, rduire la posologie en fonction des besoins. Dans le traitement de l’hyperostolyse d’origine maligne, le traitement par Lytos ne doit pas remettre en cause l’instauration du traitement spcifique.
    4. ALIMENTS
      Ne pas administrer avec des aliments forte teneur en calcium, par exemple lait et produits laitiers.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    3. ALLAITEMENT
    4. GROSSESSE (relative)
      Les tudes effectues chez l’animal ont mis en vidence un effet tratogne doses leves, avec des altrations osseuses touchant le squelette et les dents.
      Lorsqu’il est administr pendant toute la gestation, ce mdicament est l’origine de troubles de la minralisation osseuse, touchant principalement les os longs et se traduisant par des dformations angulaires. Le plus souvent, ces anomalies s’observent doses leves et sont rversibles aprs la mise bas. Cet effet est vraisemblablement mettre au compte du mcanisme d’action de la molcule, par chlation du calcium.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique du clodronate (ou du pamidronate, ou de l’tidronate) lorsqu’il est administr pendant la grossesse.
      En consquence, l’utilisation du clodronate (ou du pamidronate, ou de l’tidronate) est dconseille pendant la grossesse. Cet lment ne constitue pas l’argument pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit une attitude de prudence et une surveillance prnatale oriente.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. CALCEMIE(DIMINUTION)

    Traitement

    Il n’existe, l’heure actuelle, aucune donne sur un ventuel surdosage aigu par le clodronate disodique. Il faut cependant s’attendre des nauses et des vomissements, dans ce cas, le traitement prvoir consiste prendre des mesures
    symptomatiques.
    Thoriquement, l’ingestion d’une quantit importante de clodronate disodique devrait entraner une hypocalcmie, en raison de son action complexante des ions calcium. Le traitement consisterait alors corriger cette hypocalcmie en cas
    de manifestations cliniques par l’administration d’aliments forte teneur en calcium (par exemple) ou, dans les cas svres, par l’injection intraveineuse de gluconate de calcium.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Rserv l’adulte.
    La posologie recommande est de 2 comprims par jour (soit 1040 mg de clodronate disodique). En cas de besoin, elle peut tre augmente jusqu’ 4 comprims/jour (soit 2080 mg). La dose quotidienne totale peut tre
    prise en une seule fois, par exemple au coucher au moins 2 heures aprs le dner ou au rveil jeun, 1 heure avant le petit djeuner. Le cas chant, elle peut tre administre en deux prises fractionnes, afin d’amliorer la tolrance digestive.
    En
    cas d’insuffisance rnale (clairance de la cratinine comprise entre 10 et 30 ml/min), la posologie doit tre rduite de moiti (c’est–dire 1 comprim par jour en rgle gnrale).
    La dure du traitement est fonction de l’volution de la maladie. Le
    traitement par le clodronate disodique est habituellement un traitement long terme.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Les comprims doivent tre pris distance des repas. Ils doivent tre avals avec une grande quantit de liquide faible teneur en calcium et en
    aucun cas avec du lait.


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