ALDECINE BUCCAL arosol (arrt de commercialisation)

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ALDECINE BUCCAL arosol (arrt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUSPENSION POUR INHALATION EN FLACON PRESSURISE

    Etat : arrt de commercialisation

    Laboratoire : BYK FRANCE

    Produit(s) : ALDECINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/9/1976
    2. publication JO de l’AMM 27/5/1977
    3. mise sur le march 1/1/1981
    4. arrt de commercialisation 15/6/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 322915-7

    1
    flacon(s) pressuris(s)
    220
    dose(s)
    alu verni

    Evénements :

    1. inscription SS 29/4/1980
    2. agrment collectivits 11/6/1983
    3. arrt de commercialisation 15/6/1995
    4. radiation SS 2/1/1998
    5. radiation collectivits 2/1/1998


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIASTHMATIQUE INHAL. (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R03B-A01.
      A ACTION LOCALE, EXERCE SON EFFET SUR LA MUQUEUSE BRONCHIQUE ET SUR LA MUQUEUSE NASALE.
      CET EFFET N’EST PAS IMMEDIAT ET DEMANDE ENVIRON 24 HEURES POUR ETRE RESSENTI PAR LE MALADE.
      LE RETENTISSEMENT SYSTEMIQUE DE L’ALDECINE N’APPARAIT QU’A DES DOSES SUPERIEURES OU EGALES A 2000 MCG PAR INHALATION BUCCALE ET 8000 MCG PAR INHALATION NASALE.
      AUCUN SIGNE D’ACCOUTUMANCE N’A ETE SIGNALE JUSQU’ICI : IL EST PARFOIS POSSIBLE DE DIMINUER LES DOSES APRES PLUSIEURS MOIS DE TRAITEMENT.


    1. EN INHALATION BUCCALE :
      – TRAITEMENT D’ENTRETIEN DE L’ASTHME :
      .ASTHME A DYSPNEE PAROXYSTIQUE MAL EQUILIBRE PAR LES THERAPEUTIQUES USUELLES, .ASTHME CORTICO-DEPENDANT, .ASTHME SEVERE DE L’ENFANT;
      – L’ALDECINE PEUT ETRE UTILE DANS LES AFFECTIONS SUIVANTES :
      .FORMES SPASTIQUES DES BRONCHOPNEUMOPATHIES CHRONIQUES OBSTRUCTIVES, .BRONCHITE ASTHMATIFORME DE L’ENFANT, .TOUX ET LARYNGOTRACHEITE SPASMODIQUES.
      .
      NON-INDICATION :
      – CRISE D’ASTHME ISOLEE
      – ETAT DE MAL ASTHMATIQUE

    1. GENE PHARYNGEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      En cas de traitement par voie buccale: gne pharynge habituellement spontanment rversible.

    2. RAUCITE DE LA VOIX
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      En cas de traitement par voie buccale: raucit de la voix habituellement spontanment rversible.

    3. TOUX
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      En cas de traitement par voie buccale: toux habituellement spontanment rversible.

    4. CANDIDOSE BUCCALE
      En cas de traitement par voie buccale.
    5. BRONCHOCONSTRICTION (RARE)
      En cas de traitement par voie buccale, l’apparition d’une bronchoconstriction ncessite l’arrt du traitement.
    6. IRRITATION NASALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      En cas de traitement par voie nasale, les phnomnes d’irritation pouvant survenir chez certains malades sont gnralement transitoires.

    7. ETERNUEMENT
      En cas de traitement par voie nasale, les ternuements pouvant survenir chez certains malades sont gnralement transitoires.
    8. RHINORRHEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      En cas de traitement par voie nasale, l’apparition de rhinorrhe chez certains malades est gnralement transitoire.

    9. PRURIT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      En cas de traitement par voie nasale, l’apparition de prurit chez certains malades est gnralement transitoire.

    10. HYPOSECRETION NASALE
      En cas de traitement par voie nasale: l’asschement rapide des muqueuses peut provoquer dans un petit nombre de cas l’apparition de scrtions teintes de sang sans hmorragies vritables. Ces phnomnes sont prcoces et passagers.
    11. INSUFFISANCE SURRENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ASTHMATIQUE

      Prudence : lors du relais de corticodes systmiques par l’arosol de dipropionate de bclomtasone, des insuffisances surrnaliennes fatales ont t dcrites chez des patients asthmatiques.

    1. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Il est ncessaire d’avertir le malade que l’Aldcine n’est pas un traitement de la crise et qu’un dlai d’au moins 24 heures est ncessaire avant de pouvoir en juger les effets.

      L’efficacit n’est complte que si les muqueuses bronchiques ou nasales sont sches. il y aura donc lieu de traiter si besoin l’hyperscrtion et de s’assurer de la permabilit de l’oro-pharynx et des fosses nasales.
    2. SEVRAGE DE CORTICOTHERAPIE
      – Chez des patients pralablement traits par corticothrapie gnrale, la diminution de celle-ci doit se faire par paliers progressifs et le sevrage ncessite une surveillance mdicale attentive ( la recherche de l’apparition de signes d’insuffisance surrnale aigu ou subaigu) se prolongeant largement au-del de l’arrt des corticodes administrs par voie gnrale.

      – Toute aggression (infection, traumatisme, opration chirurgicale) survenant chez des malades en cours de sevrage ou rcemment sevrs exige la reprise temporaire d’une corticothrapie gnrale parallle aux autres thrapeutiques ncessaires.
    3. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A GERME NON PRECISE
      La survenue d’une infection broncho-pulmonaire concomitante bactrienne, virale ou mycosique, impose l’arrt de la corticothrapie locale et l’instauration d’un traitement appropri.
    4. GROSSESSE
      Le passage systmique des corticodes inhals est rel mais faible. Toutefois, par analogie avec les corticodes administrs par voie gnrale :

      Chez l’animal, l’exprimentation met en vidence un effet tratogne, variable selon les espces.

      Dans l’espce humaine, les tudes pidmiologiques n’ont dcel aucun risque malformatif li la prise de corticodes lors du premier trimestre, bien qu’il existe un passage transplacentaire.

      Lors de maladies chroniques ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra-utrin est possible. Une insuffisance surrnale nonatale a t exceptionnellement observe aprs corticothrapie doses leves.

      Il semble justifi d’observer une priode de surveillance clinique (poids, diurse) et biologique du nouveau-n.
    5. ALLAITEMENT
      Prudence, comme pour tous les corticodes.

    1. TROUBLES DE L’HEMOSTASE
      NOTAMMENT EPISTAXIS (INHALATION NASALE)
    2. TUBERCULOSE PULMONAIRE
      EVOLUTIVE OU LATENTE NON TRAITEE
    3. ULCERE DIGESTIF
      EN EVOLUTION NON TRAITE ET NON SURVEILLE

    Traitement

    IL N’Y A PAS D’ACCIDENTS DE SURDOSAGE.
    LE RETENTISSEMENT SYSTEMIQUE QUI POURRAIT AMENER UNE FREINATION
    HYPOPHYSO-SURRENALIENNE NECESSITERAIT DES DOSES CONSIDERABLES
    (PLUSIEURS MG PAR JOUR). CETTE FREINATION EST REVERSIBLE APRES ARRET
    PROGRESSIF DU TRAITEMENT.

    Voies d’administration

    – 1 – RESPIRATOIRE

    Posologie & mode d’administration

    .Posologie usuelle:
    1-En inhalation buccale (pneumologie) :
    -Adultes : deux bouffes (cent microgrammes) espaces d’une trentaine de secondes et rptes trois ou quatre fois par jour (soit trois cents quatre cents microgrammes par jour).
    -Enfant en
    ge d ‘utiliser un flacon arosol : une ou deux bouffes deux, trois ou quatre fois par jour selon l’tat.
    2-En inhalation nasale (ORL):
    -Adultes : une bouffe dans chaque narine trois ou quatre fois par jour (trois cents quatre cents microgrammes par
    jour).
    -Enfant : la dose journalire est de deux cents trois cents microgrammes, rpartir en plusieurs prises.
    .
    .Posologie Particulire:
    Dans certains cas, et pour de courtes dures, les posologies peuvent tre augmentes mais sans dpasser par
    jour :
    -vingt bouffes (mille microgrammes) chez l’adulte,
    -dix bouffes (cinq cents microgrammes) chez l’enfant.
    .
    Mode d’emploi :
    Il est important d’apprendre au malade se servir correctement du flacon d’Aldcine. Celui-ci doit tre tenu
    verticalement, la valve vers le bas, aprs avoir fix l’embout appropri.


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