HOLOXAN 1000 mg poudre pour solution injectable (Hôp)

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HOLOXAN 1000 mg poudre pour solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 31/3/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : HOLOXAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/8/1975
    2. mise sur le marché 7/4/1976
    3. publication JO de l’AMM 25/6/1976
    4. validation de l’AMM 31/12/1997
    5. rectificatif d’AMM 29/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 318954-1

    1
    ampoule(s) de solvant
    14
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de poudre
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/3/1976
    2. inscription SS 2/3/1976
    3. arrêt de commercialisation 1/2/1995
    4. radiation SS 31/1/1996
    5. radiation collectivités 24/3/1996


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 48
    heure(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 122.88 F

    Prix public TTC : 148.40 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 560750-5

    10
    flacon(s) de poudre
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/3/1976
    2. inscription liste sub. vénéneuses 4/8/1976


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 48
    heure(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 987 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE ALKYLANT (MOUTARDE A L’AZOTE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01A-A06.
      L’ifosfamide agit par interaction directe sur l’ADN en formant des liaisons covalentes avec les substrats nucléophiles par l’intermédiaire de ses radicaux alcoyles. Ceci entraîne des modifications profondes chimiques ou enzymatiques de l’ADN ainsi que la formation de ponts alcoyles intrabrins ou interbrins, avec pour conséquence une inhibition de la transcription et de la réplication de l’ADN aboutissant à la destruction cellulaire.
      Cette action est cycle-dépendante, elle respecte les cellules en G0.
      Immunodépresseur.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      L’ifosfamide nécessite une métabolisation hépatique pour agir.
      La courbe d’évolution plasmatique de l’ifosfamide est biphasique, avec une demi-vie d’élimination qui varie entre 4 et 8 heures en fonction du mode d’administration. Sous forme inchangée, il n’est pas lié de façon significative aux protéines plasmatiques alors que ses métabolites le sont davantage.
      L’ifosfamide traverse facilement la barrière hémato-encéphalique, ce qui n’est pas le cas de ses métabolites. Son élimination à l’état inchangé ainsi que celle de ses métabolites est essentiellement urinaire.

    1. ***
      – Sarcomes des tissus mous et sarcomes ostéogéniques chez l’enfant et l’adulte,
      – Lymphomes non hodgkiniens,
      – Cancer de l’ovaire en rechute,
      – Cancers bronchiques à petites cellules et non à petites cellules,
      – Cancer du sein métastatique,
      – Cancer du col utérin métastatique,
      – Cancer de la sphère ORL en rechute ou métastatique,
      – Rechute de leucémie aiguë lymphoblastique chez l’enfant et chez l’adulte.
    2. SARCOME DES PARTIES MOLLES
    3. OSTEOSARCOME
    4. LYMPHOME NON HODGKINIEN
    5. MALADIE DE HODGKIN
    6. LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE
    7. CANCER DE L’OVAIRE
    8. CANCER DU COL DE L’UTERUS
    9. CANCER DU SEIN METASTASE
    10. CANCER DU TESTICULE
    11. CANCER ORL
    12. CANCER DU POUMON A PETITES CELLULES
    13. CANCER DU POUMON NON A PETITES CELLULES

    1. NEUTROPENIE
      Effet toujours spontanément réversible après diminution de la posologie ou à l’arrêt du traitement. L’utilisation des facteurs de croissance (G-CSF ou GM-CSF) permet de corriger la neutropénie.
    2. THROMBOPENIE (RARE)
      Modérée.
      Effet toujours spontanément réversible après diminution de la posologie ou à l’arrêt du traitement.
    3. NAUSEE
      Effet facilement prévenu ou supprimé par les antiémétiques.
    4. VOMISSEMENT
      Effet facilement prévenu ou supprimé par les antiémétiques.
    5. ALOPECIE
      Inconstante, transitoire et réversible.
    6. CYSTITE HEMORRAGIQUE
    7. TOXICITE NEUROLOGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE

      A fortes doses, il existe également un risque de toxicité neurologique du produit se traduisant, le plus souvent, par des phénomènes de somnolence, d’états confusionnels, de désorientation. Ceux-ci sont plus fréquents et plus intenses chez les patients présentant une insuffisance rénale. Ils sont généralement réversibles après diminution de la posologie ou lors de l’arrêt du traitement.

    8. BILAN HEPATIQUE(ANOMALIE) (RARE)
      Transitoire.
    9. TROUBLE RENAL (RARE)
      Anomalies transitoires des paramètres biologiques rénales.
    10. NEPHROPATHIE TUBULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT
      EXPOSITION PROLONGEE

      Chez l’enfant, l’ifosfamide peut, dans certains cas d’exposition prolongée, entraîner des troubles de la réabsorption des électrolytes au niveau rénal avec, dans sa forme la plus sévère, l’apparition d’un syndrome de Fanconi.

    11. SYNDROME DE FANCONI
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT
      EXPOSITION PROLONGEE

      Chez l’enfant, l’ifosfamide peut, dans certains cas d’exposition prolongée, entraîner des troubles de la réabsorption des électrolytes au niveau rénal avec, dans sa forme la plus sévère, l’apparition d’un syndrome de Fanconi.

    12. ARYTHMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRES FORTES DOSES
      ASSOCIATION AUX ANTHRACYCLINES

      A très fortes doses, il existe un risque de cardiotoxicité (arythmies), en particulier chez les patients ayant reçu de fortes doses d’anthracyclines.

    13. AMENORRHEE
      Pouvant devenir définitive.
    14. AZOOSPERMIE
      Pouvant devenir définitive.

    1. MISE EN GARDE
      – Les patients des deux sexes en période d’activité génitale doivent suivre une contraception ou s’abstenir de rapports sexuels pendant le traitement et au cours des 3 mois suivant son arrêt.

      – La prudence est recommandée en cas d’insuffisance hépatique ou rénale préexistante.

      – Avant de débuter le traitement, il est nécessaire de contrôler les infections éventuelles et de corriger les troubles électrolytiques importants.
    2. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE REGULIERE
      Une surveillance régulière de l’hémogramme est nécessaire pendant toute la durée du traitement (avant chaque cycle).
    3. DIABETE
      L’utilisation de l’ifosfamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients présentant un diabète insipide.
    4. LEUCOPENIE
      L’utilisation de l’ifosfamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients présentant une leucopénie.
    5. THROMBOPENIE
      L’utilisation de l’ifosfamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients présentant une thrombopénie.
    6. AFFECTIONS MALIGNES
      L’utilisation de l’ifosfamide peut nécessiter une adaptation de la posologie ou une variation de l’espacement des cycles chez les patients présentant une infiltration cellulaire tumorale de la moelle osseuse.
    7. RECOMMANDATION
      Lors de toute utilisation d’ifosfamide, il est recommandé d’associer systématiquement l’administration d’Uromitexan et/ou d’assurer une hydratation suffisante. Il convient également de s’assurer que la diurèse du patient est bonne et de pratiquer si nécessaire, des contrôles réguliers du sédiment urinaire.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    2. INFECTION URINAIRE AIGUE
      Ou non contrôlée ou ayant débuté depuis plus de 48 heures.
    3. CYSTITE HEMORRAGIQUE
      Préexistante.
    4. ATONIE VESICALE
    5. OBSTRUCTION DES VOIES URINAIRES
      Obstruction bilatérale des voies excrétrices urinaires.
    6. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    7. GROSSESSE
    8. ALLAITEMENT
    9. INSUFFISANCE MEDULLAIRE SEVERE

    Traitement

    Il n’existe pas d’antidote spécifique de l’ifosfamide. Uromitexan est un antidote de l’acroléine, métabolite irritant pour la muqueuse vésicale formé au cours de la biotransformation de l’ifosfamide.
    En cas de surdosage, il sera nécessaire d’adapter les
    soins en fonction de la toxicité constatée.
    L’ifosfamide est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – INTRAARTERIELLE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    La posologie de l’ifosfamide est fonction de l’indication thérapeutique (type et localisation de la tumeur, traitement initial ou d’entretien). Elle est individuelle et doit tenir compte de l’état clinique et hématologique du patient
    .
    L’ifosfamide est habituellement utilisé en association avec d’autres cytostatiques à des doses moyennes de un gramme cinq à trois grammes par mètre carré par jour par cycles courts de trois à cinq jours renouvelables toutes les trois à quatre
    semaines. La dose totale à rechercher est de cinq à dix grammes par mètre carré par cycle.
    En perfusion continue de 24 heures, la posologie recommandée varie de cinq à huit grammes par mètre carré par jour maximum à renouveler toutes les trois à quatre
    semaines.
    Si l’ifosfamide doit être administré en perfusions répétées sur cinq jours, la dose maximale tolérée est de 3,2 g/m2/jour.
    En raison de la toxicité vésicale de l’ifosfamide, il est recommandé de lui associer systématiquement un uroprotecteur
    (Uromitexan).
    La dose habituelle d’Uromitexan atteint, voire dépasse, cent pour cent de la dose journalière d’ifosfamide.
    En cas d’association de l’ifosfamide avec le cisplatine dont l’administration nécessite une hyperhydratation, il sera nécessaire de
    s’assurer que la dose d’Uromitexan administrée est suffisante pour compenser son élimination urinaire augmentée.

    Mode d’emploi :
    La voie d’administration habituelle est la perfusion intraveineuse, de trente minutes à huit heures, en doses fractionnées
    réparties sur plusieurs jours. Les fortes doses sont administrées en perfusion continue de vingt quatre heures.
    Il est possible d’administrer l’ifosfamide quotidiennemen tà doses faibles pendant 10 jours consécutifs.
    Le médicament préalablement
    reconstitué dans l’eau pour préparations injectables est introduit dans le liquide de perfusion (solution injectable isotonique de glucose ou de chlorure de sodium).
    Le contenu du flacon d’isosfamide est à dissoudre par agitation à l’aide d’eau pour
    préparations injectables à raison de 12.5 ml pour 500 mg, de 25 ml pour un gramme, 50 ml pour deux grammes, de 75 ml pour trois grammes et de 100 ml pour quatre grammes. La solution est isotonique, elle ne doit pas être conservée au delà de 48
    heures.
    Dans tous les cas, la concentration de l’ifosfamide ne doit pas dépasser quatre pour cent. Il est recommandé d’associer systématiquement la prise d’Uromitexan et/ou d’assurer une hydratation suffisante.
    Afin de faciliter l’administration,
    l’uroprotecteur (Uromitexan) peut être administré conjointement à l’Holoxan dans le même liquide de perfusion (solution injectable isotonique de glucose ou de chlorure de sodium).
    D’autres voies peuvent être utilisées comme la voie intra-artérielle.


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