NOVONORM 0.5 mg comprimés

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NOVONORM 0.5 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 6/4/2000
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/98/076/001


    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVO NORDISK PHARMACEUTIQUE

    Produit(s) : NOVONORM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 17/8/1998
    2. publication JO de l’AMM 21/9/1998
    3. rectificatif d’AMM 20/1/2000
    4. mise sur le marché 30/3/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 348402-7

    9
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    alu
    blancs

    Evénements :

    1. agrément collectivités 19/3/2000
    2. inscription SS 19/3/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 92.03 F

    Prix public TTC : 119.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDIABETIQUE ORAL (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A10B-X02.
      Le répaglinide est un nouveau insulinosécrétagogue oral à action rapide. Il abaisse fortement la glycémie en stimulant la production d’insuline par le pancréas, un effet qui dépend du bon fonctionnement des cellules bêta des îlots pancréatiques.
      Le répaglinide ferme les canaux potassiques ATP-dépendants de la membrane des cellules bêta à partir d’une protéine cible différente des autres sécrétagogues. Les cellules bêta sont ainsi dépolarisées et les canaux calcium s’ouvrent. L’entrée massive de calcium induit alors une sécrétion d’insuline par les cellules bêta.
      Chez des patients diabétiques de type2, la réponse insulinotrope à un repas est survenue 30 minutes après la prise d’une dose orale de répaglinide. Ceci s’est traduit par un effet hypoglycémiant sur toute la durée du repas. La forte concentration d’insuline n’a pas persisté au-delà de la stimulation liée au repas. Les taux plasmatiques de répaglinide ont diminué rapidement et de faibles concentrations plasmatiques de médicament ont été relevées chez les patients diabétiques de type 2, 4 heures après l’administration.
      Une baisse de la glycémie dépendante de la dose a été mise en évidence chez les patients diabétiques de type 2 ayant reçu des doses de répaglinide comprises entre 0,5 et 4 mg.
      Les résultats des études cliniques ont montré que le répaglinide avait une efficacité optimale quand il était administré avant chaque repas principal (administration préprandiale).
      Le répaglinide doit usuellement être administré dans les 15 minutes précédant le repas, mais cet intervalle peut varier de 0 à 30 minutes avant le repas.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Le répaglinide est rapidement absorbé par l’appareil gastro-intestinal, si bien que sa concentration plasmatique augmente rapidement. La concentration plasmatique maximale est atteinte dans l’heure qui suit l’administration. Après avoir atteint ce maximum, la concentration plasmatique diminue rapidement et le répaglinide est éliminé en 4 à 6 heures. La demi-vie d’élimination plasmatique est de 1 heure environ.
      La pharmacocinétique du répaglinide se caractérise par une biodisponibilité absolue moyenne de 63% (CV 11%), un faible volume de distribution, 30 litres (en accord avec la distribution dans les liquides intracellulaires), et une élimination rapide dans le sang.
      Une importante variabilité interindividuelle (60%) de la concentration plasmatique du répaglinide a été détectée dans les études cliniques. La variabilité intra-individuelle est faible à modérée (35%) et comme la posologie du répaglinide doit être adaptée en fonction de la réponse clinique, l’efficacité n’est pas affectée par la variabilité interindividuelle.
      Le degré d’exposition au répaglinide est augmenté chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique et rénale, et chez les patients âgés diabétiques de type 2. L’aire sous la courbe ( +/- DS) après une exposition à une dose unique de 2 mg (4 mg chez les patients insuffisants hépatiques) était de 31.4 ng/ml x heure (28.3) chez les volontaires sains, 75.2 ng/ml x heure (67.7) chez les patients insuffisants rénaux, 304.9 ng/ml x heure (228) chez les patients insuffisants hépatiques et 117.9 ng/ml x heure (13.8) chez les patients âgés diabétiques de type 2.
      Chez l’homme, le répaglinide se lie fortement aux protéines plasmatiques (plus de 98%).
      Aucune différence significative de la pharmacocinétique du répaglinide n’a été mise en évidence quand le répaglinide était administré 0,15 ou 30 minutes avant un repas chez des sujets à jeun.
      Le répaglinide est presque totalement métabolisé et aucun des métabolites ne présente d’effet hypoglycémiant cliniquement significatif.
      La répaglinide et ses métabolites sont principalement excrétés par la bile. Une fraction très réduite (moins de 8%) de la dose administrée passe dans les urines, principalement comme métabolites. Moins de 1% du médicament précurseur passe dans les fèces.
      * Données de sécurité préclinique :
      Les données précliniques ne révèlent aucun effet spécial chez l’homme sur la base des études conventionnelles de sécurité, de pharmacologie, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité et de potentiel carcinogène.

    1. ***
      Le répaglinide est un hypoglycémiant oral indiqué dans le traitement du diabète de type 2 ou diabète sucré non insulinodépendant (DNID), lorsque le contrôle glycémique ne peut être obtenu de façon satisfaisante par le régime alimentaire, l’exercice physique et la perte de poids. Le répaglinide est aussi indiqué en association avec la metformine chez les diabétiques de type 2 qui ne sont pas contrôlés de façon satisfaisante par la metformine seule.
      Le traitement doit être débuté conjointement à la poursuite du régime et de l’exercice physique afin de diminuer la glycémie en relation avec les repas.
    2. DIABETE NON INSULINODEPENDANT

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION)
      comme pour les autres agents hypoglycémiants, des réactions d’hypoglycémie ont été observées après l’administration de répaglinide. Ces réactions sont généralement modérées et cèdent facilement à la prise de glucides. En cas de réaction sévère, une perfusion de glucose pourra être nécessaire. La survenue de telles réactions dépend, comme pour tout traitement antidiabétique, de facteurs individuels comme les habitudes alimentaires, la posologie, la pratique d’un exercice et le stress.
    2. TROUBLE DE LA VISION
      On sait que les fluctuations de la glycémie peuvent causer des troubles de la vision passagers, au début du traitement en particulier. Ces troubles n’ont été observés que dans quelques rares cas après le début du traitement avec le répaglinide. Lors des essais cliniques, ces cas n’ont jamais imposé l’interruption du traitement avec le répaglinide.
    3. DOULEUR ABDOMINALE
      La fréquence et la gravité de ces symptômes étaient du même ordre que dans le cas des autres insulinosécrétagogues oraux.
    4. DIARRHEE
      La fréquence et la gravité de ces symptômes étaient du même ordre que dans le cas des autres insulinosécrétagogues oraux.
    5. NAUSEE
      La fréquence et la gravité de ces symptômes étaient du même ordre que dans le cas des autres insulinosécrétagogues oraux.
    6. VOMISSEMENT
      La fréquence et la gravité de ces symptômes étaient du même ordre que dans le cas des autres insulinosécrétagogues oraux.
    7. CONSTIPATION
      La fréquence et la gravité de ces symptômes étaient du même ordre que dans le cas des autres insulinosécrétagogues oraux.
    8. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Des cas isolés d’augmentation des enzymes hépatiques ont été observés durant le traitement avec le répaglinide. La plupart de ces cas étaient modérés et passagers et seuls quelques rares patients ont dû cesser le traitement en raison d’une augmentation des enzymes hépatiques.
    9. PRURIT
      Des réactions d’hypersensibilité cutanée, de type démangeaisons peuvent survenir. Rien ne permet de suspecter une allergie croisée aux sulfonylurées, dont la structure chimique est différente.
    10. ROUGEUR
      Des réactions d’hypersensibilité cutanée, de type rougeur peuvent survenir. Rien ne permet de suspecter une allergie croisée aux sulfonylurées, dont la structure chimique est différente.
    11. URTICAIRE
      Des réactions d’hypersensibilité cutanée, de type urticaire peuvent survenir. Rien ne permet de suspecter une allergie croisée aux sulfonylurées, dont la structure chimique est différente.

    1. MISE EN GARDE
      Le répaglinide est réservé aux cas où l’hyperglycémie et les symptômes de diabète persistent malgré un régime alimentaire adéquat, l’exercice physique et une perte de poids.
      Le répaglinide peut, comme les autres agents insulinosécrétagogues, induire une hypoglycémie.
      L’effet hypoglycémiant de ce type de produit finit par s’atténuer chez de nombreux patients. Ceci peut être dû à une aggravation du diabète ou à une diminution de la réponse au produit. Ce phénomène est appelé échec secondaire, pour le distinguer de l’échec primaire, dans lequel le médicament est inefficace dès sa première utilisation chez un patient donné. Avant de classer un patient parmi les échecs secondaires, on évaluera les possibilités d’ajustement de la dose et on contrôlera le suivi du régime alimentaire et de l’exercice physique.
      Le répaglinide agit par l’intermédiaire d’un site de fixation spécifique avec une courte durée d’action sur la cellule bêta.
      L’utilisation du répaglinide en cas d’échec secondaire d’un autre insulinosécrétagogue n’a pas été évaluée dans les études cliniques. Il n’a été réalisé aucune étude évaluant l’association avec d’autres insulinosécrétagogues et l’acarbose.
      Aucune étude en association avec l’insuline ou les thiazolidènediones n’a été réalisée.
      Le traitement associé avec la metformine augmente le risque d’hypoglycémie.
      Lorsqu’un patient stabilisé par un agent hypoglycémiant oral quelconque subit un stress de type fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale, on peut observer un déséquilibre glycémique transitoire. Durant ces périodes, il pourra être nécessaire d’interrompre la prise de répaglinide et d’administrer temporairement de l’insuline.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Aucune étude n’a été réalisée chez les patients souffrant d’une altération de la fonction hépatique
    3. ENFANTS DE MOINS DE 18 ANS
      Aucune étude n’a été réalisée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Par conséquent, ce type de traitement n’est pas recommandé chez ces patients.
    4. SUJETS DE PLUS DE 75 ANS
      Aucune étude n’a été réalisée chez les patients de plus de 75 ans. Par conséquent, ce type de traitement n’est pas recommandé chez ces patients.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier ceux chez qui les symptômes annonciateurs d’hypoglycémie sont absents ou diminués, ou ceux qui ont de fréquents épisodes d’hypoglycémie. La capacité à conduire un véhicule doit être mise en question dans ces circonstances.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Hypersensibilité connue au répaglinide ou à l’un des excipients de NovoNorm.
    2. DIABETE INSULINODEPENDANT
    3. ACIDOCETOSE
      Diabétique, avec ou sans coma.
    4. GROSSESSE
      Il n’y a pas d’étude concernant le répaglinide durant la grossesse. En conséquence, la sécurité du répaglinide chez la femme enceinte ne peut être déterminée. Jusqu’à présent, le répaglinide n’a pas montré d’effet tératogène dans les études chez l’animal. Une embryotoxicité, un développement anormal des membres chez les foetus et nouveau-nés ont été observés chez des rats exposés à de fortes doses à la fin de la gestation et durant la période d’allaitement. Pour ces raisons, le répaglinide doit être évité durant la grossesse.
    5. ALLAITEMENT
      Il n’y a pas d’étude concernant le répaglinide durant l’allaitement.
      Le répaglinide a été détecté dans le lait des animaux. Pour ces raisons, le répaglinide ne doit pas être prescrit chez les femmes qui allaitent.
    6. ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS
    7. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    8. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE

    Signes de l’intoxication :

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION)

    Traitement

    Le répaglinide a été administré quatre fois par jour sur une période de 6 semaines en augmentant les doses chaque semaine, de 4 à 20 mg. Aucun problème de sécurité ne s’est posé. Durant cette étude, l’hypoglycémie était prévenue par une augmentation de
    l’apport calorique. Un surdosage relatif peut donc se traduire par un effet hypoglycémiant exagéré avec apparition de symptômes d’hypoglycémie (vertiges, transpiration, tremblements, maux de tête, etc.). En cas de survenue de tels symptômes, des mesures
    adaptées doivent être prises pour corriger l’hypoglycémie (prise de glucides par voie orale). Les hypoglycémies plus sévères avec convulsions, perte de conscience ou coma doivent être traitées par administration IV de glucose.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Le répaglinide doit être administré avant les repas et sa posologie adaptée individuellement afin d’optimiser le contrôle glycémique. En plus de l’autosurveillance du glucose sanguin et/ou urinaire par le patient, la glycémie doit
    être contrôlée périodiquement par le médecin afin de déterminer la dose minimale efficace pour le patient. Les concentrations d’hémoglobine glyquée sont aussi un indicateur de contrôle de la réponse du patient au traitement. On effectuera des contrôles
    périodiques afin de détecter un effet hypoglycémiant insuffisant à la dose maximale recommandée (échec primaire) et pour détecter une réduction d’efficacité après une période initiale d’efficacité (échec secondaire).
    L’administration à court terme de
    répaglinide pourra se révéler suffisante en cas de déséquilibre glycémique transitoire chez les diabétiques de type 2 qui réagissent habituellement bien au régime alimentaire.
    Le répaglinide doit être pris avant les principaux repas (administration
    préprandiale).
    Dose initiale :
    La posologie doit être déterminée par le médecin en fonction des besoins du patient.
    La dose initiale recommandée est de 0.5 mg.
    On attendra une ou deux semaines avant de procéder à l’augmentation éventuelle des doses
    (selon la réponse glycémique).
    Pour les patients antérieurement traités par un autre antidiabétique oral, la dose initialement recommandée est de 1 mg.
    Dose d’entretien :
    La dose unitaire maximale recommandée est de 4 mg, à prendre avec les principaux
    repas.
    La dose journalière totale maximale ne doit pas excéder 16 mg.
    .
    Posologies particulières :
    Le répaglinide est principalement excrété par voie biliaire et par conséquent l’excrétion n’est pas affectée en cas d’altération de la fonction rénale.

    Seulement 8 % d’une dose de répaglinide est excrété par voie urinaire et la clairance plasmatique totale du produit est diminuée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale. Comme la sensibilité à l’insuline est par ailleurs augmentée chez cette
    catégorie de patients, il est conseillé d’augmenter très progressivement les doses chez les patients insuffisants rénaux.
    – Aucune étude clinique n’a été réalisée chez les patients de plus de 75 ans ou chez les patients souffrant d’une insuffisance
    hépatique.
    – Chez les patients débilités ou dénutris, la posologie initiale et d’entretien doit être minimale et prudemment adaptée afin d’éviter les hypoglycémies.
    – Patients prenant d’autres agents hypoglycémiants oraux (AHO) :
    Les patients prenant
    d’autres agents hypoglycémiants oraux peuvent être transférés directement au répaglinide. Cependant, il n’existe aucun rapport de posologie précis entre le répaglinide et les autres agents hypoglycémiants oraux. La dose initiale maximale recommandée
    chez les patients transférés au répaglinide est de 1 mg, à prendre immédiatement avant les principaux repas.
    Le répaglinide peut être prescrit en association avec la metformine lorsque celle-ci ne suffit pas à assurer une régulation correcte de la
    glycémie. Dans ce cas, on doit maintenir la dose de metformine et administrer le répaglinide simultanément. La posologie initiale de répaglinide est de 0.5 mg, à prendre avant les principaux repas. L’adaptation des doses dépend de la réponse glycémique,
    comme pour la monothérapie.


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