METFORMINE G GAM 850 mg comprims pelliculs

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METFORMINE G GAM 850 mg comprims pelliculs

Introduction dans BIAM : 26/4/2000
Dernière mise à jour : 26/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialis

    Laboratoire : G GAM

    Produit(s) : METFORMINE G GAM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/10/1999
    2. publication JO de l’AMM 1/3/2000
    3. mise sur le march 6/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 352180-5

    3
    plaquette(s) thermoforme(s)
    10
    unit(s)
    PVC/PVDC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vnneuses 22/12/1960
    2. agrment collectivits 16/2/2000
    3. inscription SS 16/2/2000


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 14.51 F

    Prix public TTC : 21.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDIABETIQUE ORAL (BIGUANIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A10B-A02.
      La metformine est un biguanide antidiabtique distinguer des sulfamides hypoglycmiants par son mcanisme d’action, ses indication et ses prcautions d’emploi.
      Contrairement aux sulfamides, la metformine ne stimule pas la scrtion d’insuline : elle n’a pas d’effet hypoglycmiant chez le sujet non diabtique ; chez le diabtique, elle permet de rduire l’hyperglycmie sans entraner d’accident hypoglycmique (sauf en cas de jene ou d’association synergique).
      Le mode d’action priphrique de la metformine est objectiv par :
      – une augmentation de la sensibilit priphrique l’insuline et de l’utilisation cellulaire du glucose,
      – une diminution de la production hpatique de glucose,
      – un ralentissement de l’absorption intestinale du glucose.
      Chez l’homme, indpendamment de son action sur la glycmie, la metformine a des effets favorables sur le mtabolisme lipidique. Ceci a t dmontr dose thrapeutique dans des tudes contrles moyen ou long terme : la metformine rduit le cholestrol et les triglycrides totaux, ainsi que le LDL-cholestrol.
      * Proprits pharmacocintiques :
      Absorption :
      Aprs administration par voie orale, l’absorption de la metformine est saturable et incomplte. 20 30% de la dose ingr tant retrouv dans les fces. La biodisponibilit absolue est d’environ 50 60%.
      La prise concommitante de nourriture rduit et ralentit l’absorption de la metformine.
      Distribution :
      La metformine diffuse rapdement dans les tissus. Sa fixation aux protines plasmatiques est ngigeable.
      Mtabolisme et limination :
      La metformine est trs faiblement mtabolise. Elle est essentiellement limine par voie rnale. Sa clairance chez le sujet sain est de 440 ml/min (4 fois celle de la cratinine), montrant l’existence d’une scrtion tubulaire active.
      La demi-vie d’limination est de 9 12 heures.
      En cas d’insuffisance rnale, la demi-vie de la metformine est augmente, exposant un risque d’accumulation.

    1. ***
      1) Diabte non acido-ctosique, non insulinodpendant de l’adulte (diabte de type II), en particulier avec surcharge pondrale, lorsque le rgime prescrit n’est pas suffisant pour rtablir lui seul l’quilibre glycmique.
      2) Diabte insulinotrait en complment de l’insulinothrapie :
      – dans le diabte de type I (DID)
      – dans le diabte de type II, en particulier en cas de surcharge pondrale importante associe une rsistance secondaire l’action de l’insuline.
    2. DIABETE NON INSULINODEPENDANT
    3. DIABETE INSULINODEPENDANT

    1. NAUSEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet digestif survenant le plus souvent lors de l’installation du traitement ; il rgresse spontanment dans la plupart des cas. Il est possible de l’attnuer par absorption, titre momentan, de poudres inertes (assurant un pansement de la muqueuse gastro-intestinale) ou de drivs atropiniques, ou d’antispasmodiques. Pour prvenir ces troubles digestifs, il est recommand d’administrer la metformine en plusieurs prises dans la journe, au cours ou la fin des repas. Leur persistance impose l’arrt du traitement.

    2. VOMISSEMENT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet digestif survenant le plus souvent lors de l’installation du traitement ; il rgresse spontanment dans la plupart des cas. Il est possible de l’attnuer par absorption, titre momentan, de poudres inertes (assurant un pansement de la muqueuse gastro-intestinale) ou de drivs atropiniques, ou d’antispasmodiques. Pour prvenir ces troubles digestifs, il est recommand d’administrer la metformine en plusieurs prises dans la journe, au cours ou la fin des repas. Leur persistance impose l’arrt du traitement.

    3. DIARRHEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Effet digestif survenant le plus souvent lors de l’installation du traitement ; il rgresse spontanment dans la plupart des cas. Il est possible de l’attnuer par absorption, titre momentan, de poudres inertes (assurant un pansement de la muqueuse gastro-intestinale) ou de drivs atropiniques, ou d’antispasmodiques. Pour prvenir ces troubles digestifs, il est recommand d’administrer la metformine en plusieurs prises dans la journe, au cours ou la fin des repas. Leur persistance impose l’arrt du traitement.

    4. ACIDOSE LACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      DIABETE MAL EQUILIBRE
      CETOSE
      ETHYLISME
      INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      HYPOXEMIE
      JEUN

      La metformine peut entraner ou favoriser la survenue d’un tat d’acidose lactique, complication mtabolique entranant une mortalit leve en l’absence de traitement prcoce. Son incidence peut et doit tre rduite par une bonne surveillance des facteurs de risque.
      * Circonstances :
      L’insuffisance rnale aigu, organique ou fonctionnelle, joue un rle prdominant, elle explique l’accumulation de metformine par dfaut d’excrtion urinaire.
      Le diabte mal quilibr, la ctose, le jene prolong, l’thylisme, l’insuffisance hpatocellulaire ainsi que tout tat d’hypoxmie sont des facteurs prdisposants.
      * Signes prmonitoires :
      La survenue de crampes musculaires accompagnes de troubles digestifs, de douleurs abdominales et d’une grande asthnie chez un malade trait doit attirer l’attention du mdecin. Une lactacidmie veineuse suprieure la normale accompagne d’une lvation de la cratininmie doit entraner l’arrt du traitement.
      Nota : prlvement pour dosage de lactacidmie effectuer au repos sans garrot, dosage immdiat ou transport sur glace.
      * Diagnostic :
      L’acidose lactique est caractrise par une dyspne acidosique, des douleurs abdominales, une hypothermie puis un tat comateux. Le diagnostic biologique comporte un abaissement du pH sanguin, une lactacidmie suprieure cinq mmol/l, une lvation du rapport lactates/pyruvates. Devant toute suspicion d’acidose mtabolique, il convient d’arrter la metformine et d’hospitaliser d’urgence le malade.
      * Incidence :
      en France , l’incidence de l’acidose lactique chez les diabtiques traits par metformine est de un cas pour 40 000 annes/malade.

    1. MISE EN GARDE
      – Acidose lactique :

      La metformine peut entraner ou favoriser la survenue d’un tat d’acidose lactique, complication mtabolique entranant une mortalit leve en l’absence de traitement prcoce. Son incidence peut et doit tre rduite par une bonne surveillance des facteurs de risque.

      * Circonstances :

      L’insuffisance rnale aigu, organique ou fonctionnelle, joue un rle prdominant, elle explique l’accumulation de metformine par dfaut d’excrtion urinaire.

      Le diabte mal quilibr, la ctose, jene prolong, l’thylisme, l’insuffisance hpatocellulaire ainsi que tout tat d’hypoxmie sont des facteurs prdisposants.

      * Signes prmonitoires :

      La survenue de crampes musculaires accompagnes de troubles digestifs, de douleurs abdominales et d’une grande asthnie chez un malade trait doit attirer l’attention du mdecin. Une lactacidmie veineuse suprieure la normale accompagne d’une lvation de la cratininmie doit entraner l’arrt du traitement.

      Nota : prlvement pour dosage de lactacidmie effectuer au repos sans garrot, dosage immdiat ou transport sur glace.

      * Diagnostic :

      L’acidose lactique est caractrise par une dyspne acidosique, des douleurs abdominales, une hypothermie puis un tat comateux. Le diagnostic biologique comporte un abaissement du pH sanguin, une lactacidmie suprieure cinq mmol/l, une lvation du rapport lactates/pyruvates. Devant toute suspicion d’acidose mtabolique, il convient d’arrter la metformine et d’hospitaliser d’urgence le malade.

      * Incidence :

      en France, l’incidence de l’acidose lactique chez les diabtiques traits par metformine est de un cas pour 40 000 annes/malade.
    2. RECOMMANDATION
      – L’utilisation de ce mdicament ne dispense pas du rgime hypoglucidique dans tous les cas, ou hypocalorique et hypoglucidique en cas de surpoids.

      – Les contrles biologiques habituels du diabte doivent tre rgulirement pratiqus.
    3. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      La cratinine srique doit tre mesure avant l’tablissement du traitement (cratinine normale infrieure 135 micromoles/litre chez l’homme et infrieure 110 micromoles/litre chez la femme) et ensuite rgulirement surveille :

      * une fois par an chez les sujets fonction rnale normale,

      * deux quatre fois par an lorsque la cratininmie est la limite suprieure de la normalit, particulirement chez les sujets gs pour lesquels cette limite est abaisse.

      Chez le sujet g, la survenue d’une insuffisance rnale est frquente et asymptomatique, il convient d’utiliser la metformine sous couvert d’un contrle rgulier de la cratininmie.

      Une lvation de la cratininmie, par exemple au dbut d’un traitement diurtique antihypetenseur, impose la prudence.
    4. ANGIOGRAPHIE
      En cas de radiographie avec produits de contraste IV (urographie intraveineuse, angiographie…), le traitement par la metformine doit tre suspendu 48 h avant l’exploration pour n’tre rinstall que deux jours aprs l’examen radiologique afin d’viter la survenue d’une acidose lactique.
    5. UROGRAPHIE
      En cas de radiographie avec produits de contraste IV (urographie intraveineuse, angiographie…), le traitement par la metformine doit tre suspendu 48 h avant l’exploration pour n’tre rinstall que deux jours aprs l’examen radiologique afin d’viter la survenue d’une acidose lactique.
    6. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’intervention chirurgicale ou d’autres causes de dcompensation du diabte, la mise l’insuline doit tre envisage.
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Certains produits hyperglycmiants (corticodes, diurtiques thiazidiques, contraceptifs oraux, danazol…) sont suceptibles de modifier l’volution du diabte et de ncessiter soit une augmentation des doses, soit l’association des sulfamides hypoglycmiants, soit une mise l’insuline.

      – La metformine utilise seule n’entrane jamais d’hypoglycmie ; toutefois, il faut se mfier des potentialisations d’action en cas d’administration du produit en association avec l’insuline ou les sulfamides hypoglycmiants.
    8. GROSSESSE
      Risque li au diabte :

      Le diabte (gestationnel ou permanent), lorsqu’il n’est pas quilibr, est l’origine d’une augmentation des malformations congnitales et de la mortalit prinatale.

      En priode priconceptionnelle, un quilibre aussi bon que possible du diabte doit tre ralis, afin de rduire le risque malformatif.

      Risque li la metformine :

      Les tudes chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur deux espces.

      En clinique, quelques sries portant sur de faibles effectifs n’ont pas montr d’effet malformatif propre de la metformine.

      Conduite tenir :

      La rquilibration du diabte permet de normaliser le droulement de la grossesse dans cette catgorie de patientes.

      Elle fait appel imprativement l’insuline, quel que soit le type de diabte, I ou II ou gestationnel.

      Dans ce dernier cas, il est recommand d’effectuer le relais d’un traitement oral par l’insuline ds l’instant o une grossesse est envisage ou en cas de dcouverte fortuite d’une grossesse expose ce mdicament : dans ce cas, ceci ne constitue pas l’argument systmatique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit une attitude de prudence et une surveillance prnatale oriente.

      Une surveillance nonatale de la glycmie est recommande chez les nouveau-ns de mre diabtique.

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Mme modre, organique ou fonctionnelle (cratininmie suprieure ou gale 135 micromoles/litre chez l’homme et suprieure ou gale 110 micromoles/litre chez la femme : cette valeur limite est rduire en fonction de l’ge physiologique et de la masse musculaire).
    2. DESHYDRATATION SEVERE
      Diarrhes, vomissements.
      Pathologie aigu comportant un risque d’altration de la fonction rnale.
    3. FIEVRE
      Pathologie aigu comportant un risque d’altration de la fonction rnale.
    4. ETAT DE CHOC
      Pathologie aigu comportant un risque d’altration de la fonction rnale.
    5. SEPTICEMIE
      Pathologie aigu comportant un risque d’altration de la fonction rnale.
    6. INFECTION URINAIRE AIGUE
      Pathologie aigu comportant un risque d’altration de la fonction rnale.
    7. PNEUMOPATHIE
      Pathologie aigu comportant un risque d’altration de la fonction rnale.
    8. ACIDOCETOSE
      Grave ou dcompensation acidoctosique.
    9. PRECOMA DIABETIQUE
    10. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Expression clinique d’une affection aigu ou chronique susceptible d’entraner une hypoxie tissulaire svre.
    11. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Expression clinique d’une affection aigu ou chronique susceptible d’entraner une hypoxie tissulaire svre.
    12. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
      Expression clinique d’une affection aigu ou chronique susceptible d’entraner une hypoxie tissulaire svre.
    13. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    14. INTOXICATION ALCOOLIQUE AIGUE
    15. ALLAITEMENT
      En l’absence de donnes concernant le passage dans le lait maternel, ce mdicament est contre-indique en cas d’allaitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. ACIDOSE LACTIQUE

    Traitement

    Mme avec des doses de metformine atteignant 85 g, il n’a pas t observ d’hypoglycmie mais une acidose lactique est survenue dans ces conditions.
    En cas d’intoxication, la metformine est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1 / Diabte non insulinodpendant de type II :
    – La posologie est en moyenne de deux comprims par jour en deux prises douze heures d’intervalle (au cours ou la fin des repas). Cette posologie peut ventuellement tre augmente
    trois comprims sans inconvnient.
    – La substitution un autre traitement oral est simple : arrt de la thrapeutique hypoglycmiante prcdente, et substitution par la metformine la posologie sus-mentionne.
    2 / Diabte insulinotrait :
    Dans le
    diabte insulinodpendant, la metformine ne remplace jamais l’insuline mais son association avec elle permet d’en rduire les doses et d’obtenir une meilleure stabilisation de la glycmie. La mesure de la glycmie capillaire permet une adaptation
    quotidienne de la posologie d’insuline.
    Lorsque le pancras est encore fonctionnel, la substitution totale par la metformine peut parfois tre ralise.
    – Si la dose d’insuline est infrieure quarante units, ce mdicament est administr la
    posologie habituelle de deux comprims par jour. Simultanment, l’insuline est rduite de deux quatre units tous les deux jours.
    – Si la dose d’insuline dpasse quarante units par jour, il est prfrable d’hospitaliser le malade pour raliser
    l’association ; la dose quotidienne d’insuline sera rduite le premier jour de trente cinquante pour cent. Les glycmies capillaires obtenues guideront ensuite la diminution progressive des doses d’insuline.


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