ISOSORBIDE BAYER LP 20 mg gélules à libération prolongée

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ISOSORBIDE BAYER LP 20 mg gélules à libération prolongée

Introduction dans BIAM : 15/6/2000
Dernière mise à jour : 18/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES A LIBERATION PROLONGEE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BAYER CLASSICS

    Produit(s) : ISOSORBIDE BAYER

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 17/12/1998
    2. rectificatif d’AMM 31/3/1999
    3. publication JO de l’AMM 13/7/1999
    4. mise sur le marché 2/6/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 348952-7

    6
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 12/12/1999
    2. inscription SS 12/12/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix public TTC : 21 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (DERIVE NITRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01D-A08.
      Les dérivés nitrés ont un effet vasodilatateur principalement veineux qui permet une réduction du retour veineux et donc une réduction des pressions de remplissage cardiaque.
      A plus forte dose, ils provoquent une vasodilatation artériolaire avec diminution de la pression artérielle.
      Ils permettent une redistribution sous endocardique du flux coronarien et possèdent une action spasmolytique. Ces propriétés justifient l’utilisation en tant que traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque gauche ou globale.
      Isosorbide Bayer LP 20 mg a, en moyenne, un délai d’action de 1 heure et une durée d’action de 8 heures .
      Le dinitrate d’isosorbide est un donneur de NO (monoxyde d’azote). Le monoxyde d’azote stimule la formation de GMP cyclique ; il en résulte une diminution des taux de calcium intracellulaire et une relaxation vasculaire.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Après administration par voie IV, la demi-vie d’élimination du dinitrate d’isosorbide est de 10 minutes ; tandis que, pour une dose identique, par voie orale sans galénique particulière, la demi-vie est de 30 minutes.
      – Le dinitrate d’isosorbide subit une biotransformation hépatique et produit deux métabolites actifs : le 2 mononitrate d’isosorbide (demi-vie = 2 h) et le 5 mononitrate d’isosorbide (demi-vie = 5 h) dont les concentrations plasmatiques sont plus élevées (5 fois environ) que celles du 2 mononitrate.
      – Isosorbide Bayer LP, sous une forme galénique originale, assure une libération prolongée du principe actif pendant une durée d’au moins 8 heures.

    1. ***
      – Traitement prophylactique de la crise d’angor.
      – Traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque gauche ou globale.
    2. ANGOR(TRAITEMENT DE FOND)
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE

    1. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Elle peut accompagner l’action du produit en début de traitement et tend à s’atténuer progressivement.
      Il est utile d’en informer le malade.

    2. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Elle peut accompagner l’action du produit en début de traitement et tend à s’atténuer progressivement.
      Il est utile d’en informer le malade.

    3. VASODILATATION PERIPHERIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Une vasodilatation cutanée avec érythème peut accompagner l’action du produit en début de traitement et tend à s’atténuer progressivement.
      Il est utile d’en informer le malade.

    4. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Une hypotension orthostatique (lipothymie voire syncope) impose la réduction de la posologie, surtout chez les sujets âgés.

    5. LIPOTHYMIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Impose la réduction de la posologie, surtout chez les sujets âgés.

    6. SYNCOPE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Impose la réduction de la posologie, surtout chez les sujets âgés.

    7. TROUBLE DIGESTIF
    8. DOULEUR EPIGASTRIQUE

    1. MISE EN GARDE
      – L’insuffisance cardiaque droite pure n’est pas une indication.
      – En cas d’utilisation à doses élevées, il est recommandé de ne pas interrompre brutalement le traitement.
      – Il n’est pas logique d’associer ce médicament avec la molsidomine ou le nicorandil dans la mesure où leur mécanisme d’action est similaire.
      – Association de dérivés nitrés au sildénafil :
      l’association d’un dérivé nitré, quelle que soit sa nature ou son mode d’administration, au sildénafil risque d’entraîner une chute importante et brutale de la pression artérielle pouvant être notamment à l’origine d’une lipothymie, d’une syncope ou d’un accident coronarien aigu.
    2. RECOMMANDATION
      La posologie efficace devra être atteinte progressivement, en raison du risque d’hypotension artérielle et de céphalées violentes chez certains sujets.
      La posologie quotidienne doit être répartie et ajustée en fonction de l’efficacité et de la tolérance du patient.
    3. TRAITEMENTS ASSOCIES
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Les substances vasodilatatrices, antihypertensives et les diurétiques peuvent majorer l’hypotension provoquée par les dérivés nitrés, surtout chez les sujets âgés.

    4. GROSSESSE
      En l’absence d’études chez l’animal et de données cliniques, le risque n’est pas connu.
      En conséquence, l’utilisation du dinitrate d’isosorbide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    5. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association avec le sildénafil :
      . Chez tout patient traité par dérivé nitré, sous quelque forme que ce soit, on ne doit pas prescrire de sildénafil tant que le patient est sous l’action du dérivé nitré.
      . En cas de traitement par sildénafil, les dérivés nitrés sont contre-indiqués sous quelque forme que ce soit.
      En particulier, il convient d’avertir tout patient coronarien de ce que, s’il présente au cours de l’acte sexuel des douleurs angineuses, il ne devra en aucun cas prendre un dérivé nitré d’action immédiate.
      De même, chez le patient sans antécédent coronarien présentant un premier épisode angineux au décours de l’activité sexuelle, il convient de rechercher par l’interrogatoire la prise éventuelle de sildénafil (le plus souvent dans l’heure précédant l’activité sexuelle) et, si tel est le cas, de s’abstenir de tout traitement nitré.
      D’une façon générale, d’après les données disponibles, le délai à respecter avant d’administrer un dérivé nitré à un patient exposé au sildénafil n’est pas précisément connu, mais peut être estimé à un minimum de 24 heures.

    Signes de l’intoxication :

    1. VASODILATATION PERIPHERIQUE
    2. CYANOSE
    3. METHEMOGLOBINEMIE

    Traitement

    En cas d’absorption massive accidentelle, les manifestations sont de deux types :
    – vasodilatation généralisée avec collapsus,
    – cyanose par méthémoglobinémie.
    Traitement :
    Lavage d’estomac précoce. Admission en milieu spécialisé.
    En cas de
    méthémoglobinémie symptomatique (cyanose, hémolyse, troubles de la conscience), le traitement fera appel au bleu de méthylène intraveineux ou à l’acide ascorbique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Dose initiale :
    La posologie pourra varier de 20 mg 2 à 3 fois par jour, à 40 mg 2 à 3 fois par jour, toutes les 8 à 12 heures. Il est possible d’augmenter la dose sous surveillance clinique en particulier de la tension
    artérielle.
    – Dose d’entretien :
    La dose sera ensuite ajustée en fonction de l’effet clinique souhaité et de la réaction individuelle de chaque patient.
    .
    Mode d’emploi :
    – les gélules doivent être avalées entières.
    – Les dérivés nitrés s’administrent
    de façon discontinue sur le nycthémère en aménageant un intervalle libre quotidien afin d’éviter le phénomène d’échappement thérapeutique bien établi lorsque les dérivés nitrés sont administrés de façon continue.
    – Cet intervalle libre sera choisi dans
    la période où le patient ne présente pas de crise. L’horaire des prises du traitement antiangineux associé (bêta-bloquant et/ou inhibiteur calcique) devra être choisi pour assurer une couverture thérapeutique pendant cet intervalle libre.
    – La
    spécialité s’administre 2 à 3 fois par jour en respectant un intervalle libre d’au moins 12 heures.
    – Les modalités d’administration sont les mêmes dans le traitement prophylactique de la crise d’angor et dans le traitement de l’insuffisance cardiaque
    gauche ou globale.
    – Dans le traitement prophylactique de la crise d’angor, le phénomène d’échapement est bien établi. Une maîtrise des modalités de prescription respectant un intervalle libre assure aux dérivés nitrés une efficacité thérapeutique
    reconnue.
    – Dans l’insuffisance cardiaque, le phénomène d’échappement est également présent et justifie une administration discontinue en aménageant un intervalle libre. Toutefois, son intensité peut être limitée par une parfaite adaptation des doses de
    dérivés nitrés ainsi que des traitements associés.


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