ZEFFIX 5 mg/ml solution buvable

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ZEFFIX 5 mg/ml solution buvable

Introduction dans BIAM : 11/10/2000
Dernière mise à jour : 12/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM europenne – EU/1/99/114/003


    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Etat : commercialis

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : ZEFFIX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 29/7/1999
    2. publication JO de l’AMM 27/8/1999
    3. mise sur le march 7/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 351969-4

    1
    flacon(s)
    240
    ml
    PEHD

    Evénements :

    1. agrment collectivits 22/7/2000
    2. inscription SS 22/7/2000


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 2
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 221.51 F

    Prix public TTC : 275.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIVIRAL VOIE GENERALE (NUCL. INH. TRANSCRIPTASE INVERSE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J05A-F05.
      La lamivudine est un agent antiviral trs actif contre le virus de l’hpatite B dans toutes les lignes cellulaires testes et chez des animaux infects exprimentalement.
      Dans les cellules infectes ou saines, la lamivudine est transforme en un mtabolite triphosphate (TP), qui constitue la forme active de la molcule mre. In vitro, la demi-vie intracellulaire du driv triphosphat au sein des hpatocytes varie entre 17 et 19 heures. La lamivudine triphosphate se comporte comme substrat de la polymrase du virus de l’hpatite B (VHB). L’incorporation de lamivudine-TP dans le gnome du VHB bloque la formation de l’ADN et sa rplication ultrieure.
      La lamivudine-TP n’interfre pas avec le mtabolisme cellulaire normal des dsoxynuclotides et n’inhibe que faiblement les polymrases alpha et bta de l’ADN des cellules de mammifres. En outre, la lamivudine-TP agit peu sur le contenu en ADN des cellules de mammifres.
      Lors de tests visant valuer les effets potentiels de la lamivudine sur la structure, le contenu en ADN et la fonction des mitochondries, la lamivudine n’a pas induit de signes toxiques notables. La lamivudine a un trs faible potentiel de rduction du contenu en ADN mitochondrial. Elle n’est pas incorpore de faon permanente dans l’ADN des mitochondries et n’agit pas comme un antagoniste de la polymrase gamma de l’ADN mitochondrial.
      Exprience clinique :
      A ce jour, il n’y a pas de donnes cliniques sur l’efficacit de la lamivudine chez les enfants gs de moins de 16 ans.
      Au cours d’tudes contrles versus placebo, chez des patients Ag-HBe positifs, un traitement d’une anne par la lamivudine a :
      supprim de manire significative la rplication de l’ADN-VHB (34 57% des patients) ;
      normalis le taux des ALAT (40 72% des patients) ;
      induit une sroconversion (dtection des anticorps anti-HBe avec disparition des Ag-HBe et de l’ADN-VHB) : 16 18% des patients ;
      amlior l’histologie (38 52% des patients) ;
      ralenti la progression de la fibrose (2 17% des patients).
      La sroconversion Ag-HBe a t maintenue chez 26 des 29 patients suivis pendant au moins 12 mois aprs arrt du traitement.
      Chez les patients sans sroconversion de l’Ag-HBe sous traitement, l’arrt de l’administration de la lamivudine a provoqu, dans les 2 6 mois, une reprise de la rplication virale avec retour des concentrations sriques de l’ADN du VHB et des transaminases leurs valeurs antrieures au traitement.
      L’incidence de la mutation YMDD du VHB, dtecte par PCR (Polymerase Chain Reaction), augmente avec la dure du traitement : 20% aprs 1 an, 53 % aprs 3 ans ; elle peut tre plus importante chez l’immunodprim.
      Chez les patients porteurs de la mutation YMDD, la poursuite du traitement a permis de maintenir un certain bnfice biochimique et virologique avec, pour certains patients, la possibilit de sroconversion Ag-HBe. Cependant, les donnes histologiques sont limites et les implications cliniques long terme de ces mutants ne sont pas compltement tablies, chez les patients sous traitement prolong par la lamivudine.
      Les mutants YMDD du VHB semblent se rpliquer moins rapidement in vivo et 53% reviennent au type sauvage dans les 4 mois aprs l’arrt du traitement.
      Chez les patients compliants au traitement, le risque de prsenter une mutation YMDD est de 99% lorsque le taux d’ALAT est suprieur 1.3 fois la normale et que simultanment le taux srique d’ADN-VHB (valuation par mthode d’hybridation) est suprieur 20 pg/ml.
      Bien que limites 65 patients, les donnes prliminaires indiquent que chez les patients infects par le VHB ‘pr-core’ mutant, l’efficacit de la lamivudine est similaire celle observe chez des patients infects par le virus VHB de type sauvage :
      diminution de l’ADN-VHB (71%) ;
      normalisation du taux d’ALAT (67%) ;
      amlioration du score de Knodell (38%) aprs une anne de traitement.
      Aucune tude contrle versus placebo n’a t ralise chez des patients ayant une atteinte hpatique dcompense. Dans cette population, les donnes obtenues partir d’tudes non contrles et ralises chez des patients traits par la lamivudine avant, pendant ou aprs greffe de foie, ont montr un effet inhibiteur sur les taux d’ADN-VHB (51 75% des patients) et une normalisation du taux d’aminotransfrases (63 83% des patients).
      Un traitement d’un an par la lamivudine a t compar un traitement de 2 mois par la lamivudine suivi de 4 mois de traitement associant interfron et lamivudine chez des patients n’ayant jamais reu de traitement, et des patients non rpondeurs l’interfron. Aprs un an :
      les rsultats sont identiques entre les patients non rpondeurs l’interfron et les patients n’ayant jamais reu de traitement ;
      l’association interfron et lamivudine n’a pas montr de bnfice significatif par rapport la lamivudine seule.
      * Proprits pharmacocintiques :
      Absorption :
      La lamivudine est bien absorbe au niveau gastro-intestinal et la biodisponibilit de la lamivudine administre par voie orale se situe normalement entre 80 et 85% chez l’adulte. Aprs administration orale, le temps moyen (Tmax) d’obtention de la concentration srique maximale (Cmax) est d’environ une heure. A la dose thrapeutique (100 mg une fois par jour), la valeur de la Cmax est de l’ordre de 1.1 1.5 microg/ml et celle de la concentration rsiduelle de 0.015 0.02 microg/ml.
      L’administration de la lamivudine au cours d’un repas entrane un allongement de la valeur du Tmax et une diminution de la valeur de la Cmax (jusqu’ 47%). Cependant, la quantit de lamivudine absorbe (AUC) demeure inchange, de sorte que la lamivudine peut tre administre indiffremment pendant ou en dehors des repas.
      Distribution :
      Aprs administration intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1.3 l/kg. La lamivudine prsente une pharmacocintique linaire dans l’intervalle des doses thrapeutiques et sa liaison aux protines plasmatiques, en particulier l’albumine, est faible.
      Un petit nombre d’observations indique que la lamivudine pntre dans le systme nerveux central et passe dans le liquide cphalorachidien (LCR). Le rapport moyen entre les concentrations de lamivudine observes dans le LCR et le srum 2 4 heures aprs la prise orale du mdicament tait d’environ 0.12.
      Mtabolisme :
      La lamivudine est essentiellement limine par excrtion rnale sous forme inchange. La possibilit d’interactions mtaboliques mdicamenteuses avec la lamivudine est faible en raison d’un mtabolisme hpatique limit (5 10%) et d’une faible liaison aux protines plasmatiques.
      Elimination :
      La clairance systmique moyenne de la lamivudine est approximativement de 0.3 l/h/kg. Sa demi-vie d’limination observe varie entre 5 et 7 heures. La majeure partie de la lamivudine est limine sous forme inchange dans les urines, aprs filtration glomrulaire et scrtion active (systme de transport cationique organique). La clairance rnale reprsente environ 70% de l’limination de la lamivudine.
      Populations spcifiques :
      Chez les patients ayant une insuffisance rnale, l’limination de la lamivudine est altre. Il est donc ncessaire de rduire la posologie chez les patients ayant une clairance de la cratinine infrieure 50 ml/min.
      Chez les patients ayant une insuffisance hpatique, la pharmacocintique de la lamivudine est inchange.
      Chez des patients ayant bnfici d’une transplantation hpatique, les donnes sont limites ; chez ces patients, une altration de la fonction hpatique n’a pas de retentissement significatif sur la pharmacocintique de la lamivudine, sauf si l’atteinte hpatique est associe une atteinte rnale.
      Chez les patients gs, le profil pharmacocintique de la lamivudine suggre que la diminution de la fonction rnale associe l’ge n’a pas d’influence cliniquement significative sur l’exposition la lamivudine, sauf si la clairance de la cratinine est infrieure 50 ml/min (cf Posologie et Mode d’administration).
      * Donnes de scurit pr-clinique :
      Dans les tudes de toxicologie animale, l’administration de fortes doses de lamivudine n’a pas entran de toxicit majeure d’organe. Aux doses les plus leves, des effets mineurs sur certains marqueurs des fonctions hpatique et rnale ont t observs, avec une diminution occasionnelle du poids du foie. Les seuls effets cliniquement pertinents taient une diminution du nombre de globule rouges et une neutropnie. Cependant, ces troubles biologiques ont rarement t observs au cours des essais cliniques.
      La lamivudine ne s’est pas avre mutagne dans les tests bactriologiques. Cependant, comme avec de nombreux autres analogues nuclosidiques, une activit mutagne a t observe dans un test de cytognicit in vitro ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n’est pas gnotoxique in vivo aux posologies permettant d’obtenir des concentrations plasmatiques environ 60 70 fois suprieures celles qui peuvent tre atteintes chez l’homme. L’activit mutagne in vitro de la lamivudine n’ayant pas t confirme par les tests in vivo, la lamivudine ne devrait pas entraner de risque gnotoxique chez les patients sous traitement.
      Les rsultats des tudes de carcinognicit long terme ralises chez le rat et la souris avec la lamivudine n’ont pas montr de potentiel carcinogne pertinent pour l’homme.

    1. ***
      Zeffix est indiqu dans le traitement des patients adultes atteints d’hpatite B chronique avec mise en vidence d’une rplication virale :
      avec atteinte hpatique dcompense,
      ou
      avec inflammation hpatique active histologiquement documente et/ou une fibrose.
      Cette indication est base sur l’analyse de marqueurs srologiques et de donnes histologiques, principalement obtenus partir d’tudes ralises sur une anne chez des patients Ag-HBe positifs, avec atteinte hpatique compense.
    2. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B

    1. MALAISE
    2. ASTHENIE
    3. INFECTION RESPIRATOIRE
    4. GENE PHARYNGEE
      Gne au niveau de la gorge et des amygdales.
    5. CEPHALEE
    6. DOULEUR ABDOMINALE
    7. NAUSEE
    8. VOMISSEMENT
    9. DIARRHEE
    10. CPK(AUGMENTATION)
      Chez les patients traits pour une hpatite B chronique, l’incidence des anomalies biologiques a t similaire dans les groupes lamivudine et placebo, l’exception d’augmentations du taux des CPK non associes des symptmes ou des signes cliniques qui ont t plus frquentes chez les patients traits par la lamivudine.
      L’imputabilit de ces anomalies la lamivudine ou la maladie sous-jacente antrieure est incertaine.
    11. SGPT(AUGMENTATION)
      Chez les patients traits pour une hpatite B chronique, l’incidence des anomalies biologiques a t similaire dans les groupes lamivudine et placebo, l’exception d’augmentations du taux d’ALAT aprs traitement qui ont t plus frquentes chez les patients traits par la lamivudine.
      L’imputabilit de ces anomalies la lamivudine ou la maladie sous-jacente antrieure est incertaine.
    12. PANCREATITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFECTION PAR LE VIH

      Des cas de pancratite ont t rapports chez des patients infects par le VIH; l’imputabilit la lamivudine n’a pas t clairement tablie. L’incidence de ces troubles chez les patients traits pour une hpatite B chronique tait similaire dans les groupes lamivudine et placebo.

    13. PARESTHESIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFECTION PAR LE VIH

      Des cas de neuropathie priphrique (ou paresthsies) ont t rapports chez des patients infects par le VIH; l’imputabilit la lamivudine n’a pas t clairement tablie. L’incidence de ces troubles chez les patients traits pour une hpatite B chronique tait similaire dans les groupes lamivudine et placebo.

    14. ACIDOSE LACTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFECTION PAR LE VIH

      Des cas d’acidose lactique parfois fatale, associs habituellement une hpatomgalie importante et une statose hpatique, ont aussi t observs chez des patients infects par le VIH traits par une association d’analogues nuclosidiques. Quelques rares cas ont t rapports chez des patients ayant une hpatite B dcompense ; aucun lien avec le traitement par la lamivudine n’a pu tre mis en vidence.

    15. HEPATOMEGALIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFECTION PAR LE VIH
    16. STEATOSE HEPATIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFECTION PAR LE VIH

    1. INFECTION VIRALE
      A ce jour, il n’existe pas de donnes sur l’efficacit de la lamivudine chez les patients coinfects par le virus de l’hpatite Delta (D) ou de l’hpatite C.
      De mme, les donnes actuelles sont limites quant l’utilisation de la lamivudine chez les patients infects par le VHB ‘pr-core’ mutant.
      Des sous-populations virales du VHB, prsentant une diminution de la sensibilit la lamivudine (mutant YMDD), ont t identifies lors de traitements prolongs. La signification clinique long terme de ces mutants n’est pas encore totalement connue.
    2. GREFFES D’ORGANES
      Les donnes actuelles sont limites quant l’utilisation de la lamivudine chez les patients subissant une transplantation d’organe.
      Le risque de rplication virale est plus grand chez les patients transplants et chez les patients avec atteinte hpatique volue. En raison de l’altration de la fonction hpatique chez ces patients, une ractivation de l’hpatite l’arrt du traitement par la lamivudine peut conduire une dcompensation svre, voire fatale. Pendant le traitement, ces patients doivent faire l’objet (au moins 1 fois par mois) d’un suivi des paramtres cliniques, virologiques et srologiques associs l’hpatite B, des fonctions rnale et hpatique, et de la rponse antivirale. En cas d’arrt du traitement (quelle qu’en soit la raison), ces patients doivent faire l’objet d’un mme suivi pendant une priode d’au moins 6 mois aprs l’arrt du traitement. Le suivi des paramtres biologiques sanguins doit inclure au minimum : ALAT, bilirubine, albumine, ure, cratinine ainsi que le statut virologique du patient : antigne – anticorps VHB et concentrations sriques en ADN-VHB, si possible. Les patients ayant des signes d’insuffisance hpatique pendant ou aprs traitement doivent tre surveills plus frquemment et autant que ncessaire.
    3. TRAITEMENT IMMUNOSUPPRESSEUR
      Les donnes actuelles sont limites quant l’utilisation de la lamivudine chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur concomitant.
    4. TRAITEMENT ASSOCIE
      Les donnes actuelles sont limites quant l’utilisation de la lamivudine chez les patients subissant une transplantation d’organe et/ou recevant une chimiothrapie anticancreuse.
    5. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Lors du traitement par Zeffix, les patients doivent tre suivis rgulirement : les taux d’ALAT doivent tre contrls au minimum tous les 3 mois, ceux de l’ADN-VHB et d’Ag-HBe tous les 6 mois.
    6. ARRET DU TRAITEMENT
      En cas d’interruption du traitement par Zeffix, une ractivation des signes cliniques ou biologiques d’hpatite peut tre observe chez certains patients. Les patients doivent donc faire l’objet d’une surveillance clinique rgulire, ainsi que d’un suivi des marqueurs sriques de la fonction hpatique (taux d’ALAT et de bilirubine) pendant au moins 4 mois, puis en fonction de l’volution des signes cliniques.
      En cas de rechute de l’hpatite aprs traitement, les donnes disponibles ne sont pas encore suffisantes pour permettre d’apprcier l’intrt d’une reprise du traitement par la lamivudine.
    7. INFECTION A VIRUS HIV
      Chez les patients coinfects par le VIH et actuellement traits ou susceptibles d’tre traits par la lamivudine ou par l’association lamivudine-zidovudine, la dose de lamivudine prescrite pour l’infection par le VIH (habituellement 150 mg 2 fois par jour en association d’autres antirtroviraux) doit tre maintenue. Chez les patients coinfects par le VIH et ne ncessitant pas de traitement antirtroviral, il existe un risque de mutation du VIH lors de l’utilisation de la lamivudine seule pour le traitement de l’hpatite B chronique.
    8. NOURRISSON
      Il n’existe pas d’information disponible sur la transmission maternofoetale du virus de l’hpatite B chez les femmes enceintes recevant un traitement par la lamivudine. Il convient donc de suivre les schmas thrapeutiques classiquement recommands pour immuniser les nourrissons contre le virus de l’hpatite B.
    9. CONTAGION
      Les patients doivent tre informs qu’il n’a pas t prouv que le traitement par la lamivudine rduise le risque de transmission du virus de l’hpatite B d’autres personnes. Les prcautions appropries doivent donc tre maintenues.
    10. DIABETE
      Les patients diabtiques doivent tre informs que chaque dose de solution buvable (100 mg = 20 ml) contient 4 g de saccharose.
    11. GROSSESSE
      La tolrance de la lamivudine chez la femme enceinte n’est pas connue.
      Les tudes de reproduction ralises chez l’animal ont montr que le traitement par la lamivudine n’a pas eu d’effet tratogne ni d’effet sur la fertilit des animaux mles ou femelles. La lamivudine induit une ltalit embryonnaire prcoce chez la lapine gravide expose des concentrations de lamivudine comparables celles obtenues chez l’tre humain. Compte tenu du passage transplacentaire passif de la lamivudine, les concentrations plasmatiques en lamivudine chez le nouveau-n sont similaires celles mesures dans le sang maternel et au niveau du cordon ombilical au moment de l’accouchement.
      Bien que les rsultats obtenus chez l’animal ne soient pas toujours prdictifs des effets dans l’espce humaine, l’administration de lamivudine n’est pas recommande durant les 3 premiers mois de la grossesse.
    12. ALLAITEMENT
      Aprs administration orale, la lamivudine est excrte dans la lait maternel des concentrations analogues celles obtenues dans le srum. Il est donc recommand que les femmes traites par lamivudine n’allaitent pas leur enfant.
    13. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Il n’existe pas d’tude concernant les effets de la lamivudine sur l’aptitude conduire des vhicules ou utiliser des machines. En outre, les connaissances pharmacologiques de ce produit ne permettent pas de prvoir un ventuel effet dltre de la lamivudine sur cette aptitude.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilit connue la lamivudine ou tout autre composant de la spcialit.

    Traitement

    Chez l’animal, l’administration unique de trs fortes doses de lamivudine n’a pas entran de toxicit d’organe spcifique. Chez l’homme, peu de donnes sont disponibles sur les consquences de l’ingestion de doses massives de lamivudine. Dans les cas de
    surdosage rapports, aucun dcs n’a t observ et l’volution a t favorable sans qu’aucun signe ou symptme spcifique n’ait t identifi.
    En cas de surdosage, une surveillance mdicale avec un ventuel traitement symptomatique est nanmoins
    ncessaire. La lamivudine tant dialysable, une hmodialyse continue peut tre ralise en cas de surdosage, bien que cela n’ait pas t tudi.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Le traitement doit tre mis en place par un mdecin expriment dans la prise en charge de l’hpatite B chronique.
    – La posologie recommande de Zeffix est de 100 mg une fois par jour.
    Dure du traitement :
    Chez les patients
    Ag-HBe positifs, le traitement doit tre administr jusqu’ la sroconversion Ag-HBe (dtection des anticorps anti-HBe avec disparition des Ag-HBe et de l’ADN-VHB) confirme par deux prlvements sriques conscutifs ou jusqu’ la sroconversion Ag-HBs.
    L’arrt du traitement peut galement tre envisag chez les patients Ag-HBe positifs en cas de perte d’efficacit mise en vidence par un retour persistant des valeurs sriques d’ALAT ou d’ADN-VHB aux valeurs mesures avant traitement, une dtrioration
    des signes histologiques hpatiques, ou d’autres signes d’hpatite.
    Chez les patients Ag-HBe ngatifs (‘pr-core’ mutants), la dure optimale du traitement n’est pas connue. Un arrt du traitement peut tre envisag aprs sroconversion Ag-HBs ou en
    cas de perte d’efficacit comme dfinie ci-dessus.
    Chez les patients qui dveloppent un mutant YMDD, l’arrt du traitement peut tre envisag en cas de sroconversion Ag-HBe ou en cas de perte d’efficacit comme dfinie ci-dessus.
    Chez les patients
    prsentant une atteinte hpatique dcompense, l’arrt du traitement n’est pas recommand.
    Si le traitement par Zeffix est interrompu, les patients doivent faire l’objet d’une surveillance rgulire afin de dpister d’ventuels signes de rechute de
    l’hpatite.
    .
    Posologie particulire :
    Insuffisance rnale :
    Les concentrations sriques (AUC) de la lamivudine sont plus augmentes chez les patients ayant une insuffisance rnale modre svre, en raison d’une diminution de la clairance rnale.
    Chez les patients prsentant une clairance de la cratinine infrieure 50 ml/min, la posologie doit donc tre rduite. Si des doses infrieures 100 mg sont ncessaires, la solution buvable devra tre utilise :
    – Pour une clairance de la cratinine
    comprise entre 30 et 50 ml/min, la dose initiale (solution buvable 5 mg/ml) est de 20 ml (100 mg) et la dose d’entretien (en une prise journalire) est de 10 ml (50 mg).
    – Pour une clairance de la cratinine comprise entre 15 et 30 ml/min, la dose
    initiale (solution buvable 5 mg/ml) est de 20 ml (100 mg) et la dose d’entretien (en une prise journalire) est de 5 ml (25 mg).
    – Pour une clairance de la cratinine comprise entre 5 et 15 ml/min, la dose initiale (solution buvable 5 mg/ml) est de 7 ml
    (35 mg) et la dose d’entretien (en une prise journalire) est de 3 ml (15 mg).
    – Pour une clairance de la cratinine infrieure 5 ml/min, la dose initiale (solution buvable 5 mg/ml) est de 7 ml (35 mg) et la dose d’entretien (en une prise journalire)
    est de 2 ml (10 mg).
    Les donnes recueillies chez des patients traits par une hmodialyse intermittente (sances de dialyse de dure infrieure ou gale 4 heures, 2 ou 3 fois par semaine) montrent que l’adaptation initiale de la posologie de la
    lamivudine en fonction de la clairance de la cratinine ne ncessite pas d’autres ajustements posologiques au cours de la dialyse.
    Insuffisance hpatique :
    Comme le montrent les donnes obtenues chez des patients prsentant une insuffisance hpatique, y
    compris ceux au stade terminal en attente d’une transplantation hpatique, la prsence d’une atteinte hpatique n’a pas de retentissement significatif sur la pharmacocintique de la lamivudine. Ainsi, aucun ajustement posologique n’est ncessaire chez
    ces patients, except si l’insuffisance hpatique est associe une insuffisance rnale.
    .
    Mode d’emploi :
    Zeffix peut tre pris au cours ou en dehors des repas.


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