PUREGON 200 UI/0.5 ml solution injectable

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PUREGON 200 UI/0.5 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 14/11/2000
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/96/008/029
    No AMM européenne – EU/1/96/008/030


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ORGANON S.A.

    Produit(s) : PUREGON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 3/5/1996
    2. publication JO de l’AMM 31/5/1996
    3. rectificatif d’AMM 21/2/2000
    4. mise sur le marché 2/11/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 351654-3

    1
    flacon(s) de solution
    0.50
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/8/2000
    2. inscription SS 2/8/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    NE PAS CONGELER

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 532.87 F

    Prix public TTC : 625 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 351656-6

    5
    flacon(s) de solution
    0.50
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/8/2000
    2. inscription SS 2/8/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    NE PAS CONGELER

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 2635.91 F

    Prix public TTC : 2974.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. GONADOTROPHINE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03G-A06.
      Puregon (follitropine bêta) contient une FSH (hormone folliculo-stimulante) recombinante. Elle est fabriquée par génie génétique (technologie de la recombinaison de l’ADN) au moyen d’une lignée cellulaire ovarienne de hamsters chinois transfectés par les gènes codant pour les sous-unités de la FSH humaine. La séquence primaire des acides aminés est identique à celle de la FSH humaine naturelle. On sait qu’il existe de petites différences dans la structures de la chaîne glucidique.
      La FSH est indispensable à une croissance et à une maturation normales des follicules, ainsi qu’à la production d’hormones stéroïdiennes par les gonades. Chez la femme, la concentration de FSH a une influence essentielle sur le déclenchement et la durée du développement folliculaire, donc sur la chronologie de la croissance folliculaire et sur le nombre de follicules parvenant à maturité. Puregon peut donc être utilisé pour stimuler le développement folliculaire et la production d’hormones stéroïdiennes dans certains troubles fonctionnels gonadiques. En outre, Puregon peut être utilisé pour favoriser le développement de follicules multiples dans les programmes de procréation médicalement assitée, par exemple fécondation in vitro et transfert d’embryon (Fivette), transfert de gamètes dans les trompes (Gift) et injection intracytoplasmique du spermatozoïde (ICSI). Le traitement par Puregon est habituellement suivi de l’administration d’hCG pour induire la phase finale de maturation du follicule, la reprise de méiose et la rupture du follicule.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après administration intramusculaire ou sous cutanée de Puregon, les concentrations maximales de FSH sont atteintes en 12 heures environ. Du fait d’une libération prolongée à partir du point d’injection et d’une demie vie d’élimination d’environ 40 heures (de 12 à 70 heures), les concentrations de FSH restent augmentés pendant 24 à 48 heures.
      Comme la demi-vie d’élimination est relativement longue, l’administration de la même dose va conduire à des concentrations plasmatiques de FSH d’environ 1.5 à 2.5 fois plus élevées qu’après administration unique. Cette augmentation permet d’atteindre des concentrations thérapeutiques de FSH.
      Il n’existe pas de différences pharmacocinétiques significatives selon que Puregon est administré par voie intramusculaire ou sous-cutanée. Dans les deux cas, la biodisponibilité absolue est d’environ 77%.
      Du point de vue biochimique, la FSH recombinante est très similaire à la FSH humaine d’origine urinaire ; elle est distribuée, métabolisée et excrétée de la même manière.
      * Données de sécurité précliniques :
      L’administration d’une dose unique de Puregon chez le rat n’a induit aucun effet toxicologique significatif. Au cours des études par administrations réitérées chez le rat (pendant deux semaines) et chez le chien (13 semaines), à des doses atteignant 100 fois la dose maximale utilisée chez l’homme, Puregon n’a induit aucun effet significatif sur le plan toxicologique.
      Aucun effet mutagène induit par Puregon n’a été observé ni au cours du test d’Ames, ni au cours du test d’aberration chromosomique réalisé sur des lymphocytes humains in vitro.

    1. ***
      Puregon est indiqué pour le traitement de l’infertilité féminine dans les situations suivantes :
      – anovulation (y compris dystrophie ovarienne polykystique SOPK) chez les femme ne répondant pas au traitement par le citrate de clomifène.
      – Hyperstimulation ovarienne contrôléepour induire le développement de follicules multiples dans le cadre des programmes de procréation médicalement assitée, par exemple fécondation in vitro et transfert d’embryon (Fivette), transfert de gamètes dans les trompes (Gift) et injection intracytoplasmique du spermatozoïde (ICSI).
    2. STERILITE ANOVULATOIRE
    3. OVULATION(STIMULATION)
    4. FECONDATION IN VITRO(PREPARATION)

    1. HYPERSTIMULATION OVARIENNE
      Une hyperstimulation ovarienne non désirée a été observée chez 5% des patientes traitées par Puregon. Les symptômes caractéristiques de cette situation ont été décrits.
    2. REACTION AU POINT D’INJECTION
    3. ECCHYMOSE
    4. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
    5. ROUGEUR
    6. OEDEME
    7. PRURIT AU POINT D’INJECTION
    8. GROSSESSE EXTRA-UTERINE
      Un faible risque d’augmentation de grossesses extra-utérines à été observé
    9. GROSSESSE MULTIPLE
      Un faible risque d’augmentation de grossesses multiples à été observé sous traitement par Puregon.
      Cet événement pourrait également survenir sous traitement par Puregon/hHG.
    10. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      Dans de rares cas, des accidents thromboemboliques artériels ont été observés suite à des traitements par ménotropine/gonadotrophines chorioniques humaines. Ces événements pourraient également survenir sous traitement par Puregon/hHG.

    1. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      – L’existence d’endocrinopathies extragonadiques non contrôlées (anomalies thyroïdiennes, surrénalliennes ou hypophysaires) devra être exclue.

      – Il existe un risque accru de grossesses multiples après induction de l’ovulation par des préparations contenant des gonadotrophines.

      – Etant donné que les femmes infertiles suivant des traitements de procréation médicalement assistée, notamment des FIV, présentent souvent des anomalies tubaires, l’incidence des grossesses extra-utérines peut être augmentée. Il est important de confirmer par une échographie précoce que la grossesse est intra-utérine.
    2. CONTROLE MEDICAL
      – La première injection de Puregon devra être pratiquée sous contrôle médical direct.

      – Le taux de fausses couches chez les femmes poursuivant un traitement par procréation assistée sont plus élevés que dans la population non traitée.
    3. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Hyperstimulation ovarienne non souhaitée :

      Pour les femmes, une évaluation échographique de la maturation folliculaire et un dosage plasmatique de l’estradiol seront réalisés avant le traitement et à intervalles réguliers pendant celui-ci. Hormis le développement d’un nombre élevé de follicules, les concentrations d’estradiol peuvent augmenter très rapidement (plus d’un doublement par jour pendant 2 ou 3 jours consécutifs) et éventuellement atteindre des valeurs excessives. Le diagnostic d’hyperstimulation ovarienne peut être confirmé par échographie. Si cette hyperstimulation ovarienne non souhaitée (c’est-à-dire n’entrant pas dans le cadre d’une hyperstimulation ovarienne contrôlée dans un programme de procréation médicalement assistée) se produit, l’administration de Puregon devra être interrompue. Dans ce cas, on évitera toute possibilité de grossesse et l’hCG ne sera pas administrée parce qu’elle pourrait induire, en plus d’une ovulation multiple, un syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Les signes et symptômes cliniques d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne d’intensité légère sont des douleurs abdominales, des nausées, de la diarrhée et une augmentation de volume discrète à modérée des ovaires ainsi que des kystes ovariens.
      Dans de rares cas, un syndrome d’hyperstimulation ovarienne sévère, susceptible de menacer le pronostic vital, peut apparaître. Il se caractérise par de gros kystes ovariens (ayant tendance à se rompre), une ascite, souvent un hydrothorax et une prise de poids. Dans de rares cas, des accidents thromboemboliques artériels ont été observés lors d’autres traitements par des gonadotrophines. Ceci pourrait aussi arriver avec Puregon/hCG.
    4. SPORTIFS

    1. CANCER DE L’OVAIRE
    2. CANCER DU SEIN
    3. CANCER DE L’UTERUS
    4. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
      ou de l’hypothalamus.
    5. SAIGNEMENTS VAGINAUX
      de cause non déterminée.
    6. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    7. INSUFFISANCE OVARIENNE
    8. KYSTES DE L’OVAIRE
      ou hypertrophie ovarienne, sans relation avec une dystrophie ovarienne polykystique (SOPK).
    9. MALFORMATION ORGANIQUE
      Malformations des organes génitaux incompatibles avec la grossesse.
    10. FIBROME UTERIN
      incompatible avec la grossesse.
    11. GROSSESSE
      Puregon ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
    12. ALLAITEMENT
      Puregon ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.

    Traitement

    On ne dispose d’aucune donnée sur la toxicité aiguë de Puregon chez l’homme, mais la toxicité aiguë de Puregon et des préparations de gonadotrophines urinaires s’est avérée très faible dans les études réalisées chez l’animal. L’administration de FSH à
    une posologie trop élevée peut conduire à une hyperstimulation ovarienne.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Le traitement par Puregon devra être initié sous la surveillance d’un médecin ayant l’expérience du traitement des problèmes de fertilité.
    – Il existe de grandes variations inter et intra-individuelles dans la réponse ovarienne aux
    gonadotrophines exogènes. De ce fait, il est impossible de définir un schéma posologique unique. La posologie sera donc ajustée individuellement en fonction de la réponse ovarienne. Ceci nécessite la mise en oeuvre d’examens échographiques et d’une
    surveillance des taux d’estradiol.
    Dans des études cliniques comparatives entre Puregon et la FSH urinaire, il a été montré que Puregon est plus efficace que la FSH urinaire, des conditions préovulatoires étant obtenues avec une dose totale plus faible
    et après une durée de traitement plus brève. Il est donc recommandé d’administrer Puregon à une posologie plus faible que celle généralement utilisée pour la FSH urinaire, non seulement pour optimiser la maturation folliculaire, mais aussi pour
    minimiser le risque d’hyperstimulation ovarienne non souhaitée.
    Après une désensibilisation hypophysaire induite par un agoniste de la GnRH, une dose de Puregon plus élevée peut être nécessaire pour obtenir une réponse folliculaire adéquate.

    L’expérience clinique avec Puregon est basée sur un traitement pendant 3 cycles dans les deux indications. L’expérience pratique a montré que le taux de succès du traitement reste le même pendant les 4 premières tentatives et diminue progressivement par
    la suite.
    * Anovulation :
    Un traitement séquentiel est généralement recommandé, commençant par l’administration quotidienne de 50 UI de Puregon. La dose initiale est maintenue pendant au moins 7 jours. En l’absence de réponse ovarienne, la dose
    quotidienne est ensuite progressivement augmentée jusqu’à ce que la croissance folliculaire et/ou les concentrations plasmatiques d’estradiol indiquent que la réponse pharmacodynamique est adéquate. Pour les concentrations d’estradiol, une augmentation
    quotidienne de 40 à 100% est considérée comme optimale. La dose quotidienne est ensuite maintenue jusqu’à l’obtention de conditions préovulatoires. Ces conditions sont obtenues lorsque l’échographie met en évidence un follicule dominant d’au moins 18 mm
    de diamètre et/ou lorsque les concentrations plasmatiques d’estradiol atteignent 300 à 900 pg/ml (1000 à 3000 pmol/l). 7 à 14 jours de traitement suffisent habituellement à créer ces conditions. L’administration de Puregon est alors interrompue et
    l’ovulation peut être induite par administration de gonadotrophine chorionique humaine (hCG).
    Si le nombre de follicules répondeurs est trop élevé ou si les concentrations d’estradiol augmentent trop rapidement (plus d’un doublement par jour pendant
    2 ou 3 jours consécutifs), la dose quotidienne devra être réduite. Comme les follicules de plus de 14 mm peuvent conduire à une grossesse, la présence de multiples follicules préovulatoires de plus de 14 mm fait courir le risque de grossesses multiples.
    Dans ce cas, l’hCG ne sera pas administrée et la grossesse devra être évitée afin de prévenir une grossesse multiple.
    * Hyperstimulation ovarienne contrôlée dans le cadre des programmes de procréation médicalement assistée :
    Les protocoles de
    stimulation utilisés sont divers. Une dose initiale de 100 à 225 UI est recommandée pendant au moins les 4 premiers jours. Ensuite, la dose peut être ajustée individuellement, en fonction de la réponse ovarienne. Des études cliniques ont montré que des
    doses d’entretien comprises entre 75 et 375 UI pendant 6 à 12 jours sont suffisantes, un traitement plus long étant néanmoins parfois nécessaire.
    Puregon peut être administré soit seul, soit associé à un agoniste de la GnRH pour prévenir une
    lutéinisation prématurée. Dans ce dernier cas, la dose totale de Puregon nécessaire peut être plus élevée. La réponse ovarienne est surveillée par échographie et par dosage de l’estradiol plasmatique. Lorsque l’échographie révèle la présence d’au moins
    trois follicules de 16-20 mm et que la réponse de l’estradiol est satisfaisante (concentrations plasmatiques d’environ 300-400 pg/ml (1000-1300 pmol/l, par follicule de diamètre supérieur à 18 mm), la phase finale de maturation des follicules est
    induite par administration d’hCG.
    La ponction folliculaire destinée à recueillir les ovocytes est réalisée 34 à 35 heures plus tard.
    .
    Mode d’emploi :
    – Pour éviter les injections douloureuses et pour limiter les fuites au point d’injection, Puregon
    doit être administré lentement par voie intramusculaire ou sous-cutanée. En cas d’administration sous-cutanée, on changera les points d’injection afin d’éviter l’apparition d’une lipoatrophie.
    – Toute solution non utilisée doit être jetée.
    – L’injection
    sous-cutanée de Puregon peut être effectuée par la patiente ou par son conjoint, si des instructions adéquates sont fournies par le médecin. Seules les patientes très motivées, correctement entraînées et conseillées par une personne compétente peuvent
    s’administrer elles-mêmes Puregon.


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