AMIODARONE RATIOPHARM 200 mg comprims scables

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AMIODARONE RATIOPHARM 200 mg comprims scables

Introduction dans BIAM : 13/3/2001
Dernière mise à jour : 13/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 24940


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialis

    Laboratoire : LAFON RATIOPHARM

    Produit(s) : AMIODARONE RATIOPHARM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/10/2000
    2. rectificatif d’AMM 26/1/2001
    3. mise sur le march 22/2/2001
    4. publication JO de l’AMM 22/2/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 355682-1

    3
    plaquette(s) thermoforme(s)
    10
    unit(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrment collectivits 28/1/2001
    2. inscription SS 28/1/2001


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 58.29 F

    Prix public TTC : 83.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIARYTHMIQUE CLASSE III (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01B-D01.
      Proprits antiarythmiques :
      – allongement de la phase 3 du potentiel d’action de la fibre cardiaque rsultant essentiellement d’une diminution du courant potassique (classe III de Vaughan Williams);
      – effet bradycardisant par diminution de l’automatisme sinusal. Cet effet n’est pas antagonis par l’atropine;
      – proprits antagonistes non comptitives alpha et bta adrnergiques;
      – ralentissement de la conduction sino-auriculaire, auriculaire et nodale d’autant plus marqu que le rythme est plus rapide;
      – pas de modification de la conduction au niveau intra-ventriculaire;
      – augmentation des priodes rfractaires et diminution de l’excitabilit myocardique l’tage auriculaire, nodal et ventriculaire;
      – ralentissement de la conduction et allongement des priodes rfractaires dans les voies accessoires auriculo-ventriculaires.
      Autres proprits :
      – diminution de la consommation d’oxygne par chute modre des rsistances priphriques et rduction de la frquence cardiaque;
      – augmentation du dbit coronaire par effet direct sur la musculature lisse des artres myocardiques et maintien du dbit cardiaque par diminution de la pression et des rsistances priphriques et absence d’effet inotrope ngatif.
      Une mta-analyse regroupant treize tudes prospectives randomises, contrles, incluant 6553 patients ayant un infarctus du myocarde rcent (78%) ou une insuffisance cardiaque chronique (22%) a t pratique.
      Le suivi moyen des patients variait entre 0.4 et 2.5 annes. La posologie journalire d’entretien tait en moyenne comprise entre 200 et 400 mg.
      Cette mta-analyse a montr une rduction significative en faveur de l’amiodarone, de 13% de la mortalit totale (IC95% 0.78 – 0.99 ; P = 0,030) et de 29% de la mortalit rythmique (IC95% 0.59 – 0.85 ; P = 0,0003). Toutefois, ces rsultats doivent tre interprts avec prudence en prenant en compte l’htrognit des tudes incluses (htrognit lie principalement la population slectionne, la dure des suivis, la mthodologie utilise et aux rsultats des tudes).
      Le pourcentage d’arrts de traitement a t plus lev dans le groupe amiodarone (41%) que dans le groupe placebo (27%).
      7% des patients sous amiodarone ont eu une hypothyrodie, contre 1% dans le groupe placebo. Une hyperthyrodie a t dpiste chez 1.4% des patients sous Cordarone contre 0.5% dans le groupe placebo.
      Une pneumopathie interstitielle est survenue chez 1.6% des malades sous Cordarone contre 0,5% dans le groupe placebo.
      * Proprits pharmacocintiques :
      L’amiodarone est une molcule transit lent et forte affinit tissulaire.
      Sa biodisponibilit par voie orale varie selon les individus de 30 80% (valeur moyenne 50%). Aprs prise unique, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 3 7 heures. L’activit thrapeutique est obtenue, en moyenne, en une semaine (quelques jours deux semaines).
      La demi-vie de l’amiodarone est longue avec une grande variabilit interindividuelle (20 100 jours). Pendant les premiers jours de traitement, le produit s’accumule dans la plupart des tissus de l’organisme, particulirement dans le tissu adipeux. L’limination apparat au bout de quelques jours et le bilan entre/sortie s’quilibre au bout d’une priode d’un quelques mois selon les individus.
      Ces caractristiques justifient l’emploi de doses de charge visant crer rapidement l’imprgnation tissulaire ncessaire l’activit thrapeutique.
      Une partie de l’iode se dtache de la molcule et on la retrouve dans les urines sous forme d’iodure; elle correspond 6 mg/24 heures pour une prise quotidienne de 200 mg d’amiodarone. Le reste de la molcule, donc la plus grande partie de l’iode, est limin par voie fcale aprs passage par le foie.
      L’limination urinaire ngligeable autorise l’utilisation du produit aux posologies usuelles chez l’insuffisant rnal.
      Aprs arrt du traitement, l’limination se poursuit pendant plusieurs mois. La persistance d’une activit rmanente pendant dix jours un mois doit tre prise en considration.

    1. ***
      Prvention des rcidives des :
      – tachycardies ventriculaires menaant le pronostic vital : le traitement doit tre instaur en milieu hospitalier sous monitorage,
      – tachycardies ventriculaires documentes symptomatiques et invalidantes,
      – tachycardies supraventriculaires documentes lorsque la ncessit d’un traitement est tablie en cas de rsistance ou de contre-indication aux autres thrapeutiques,
      – fibrillations ventriculaires.
      Traitement des tachycardies supraventriculaires : ralentissement ou rduction de la fibrillation auriculaire ou du flutter auriculaire.
      L’amiodarone peut tre utilise en prsence d’une maladie coronarienne et/ou d’une altration de la fonction ventriculaire gauche.
    2. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
    3. TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE
    4. FIBRILLATION VENTRICULAIRE

    1. DEPOT CORNEEN (FREQUENT)
      Les micro-dpts cornens, quasiment constants chez l’adulte, restent habituellement localiss l’aire sous-pupillaire et ne contre-indiquent pas la poursuite du traitement. Exceptionnellement, ils peuvent s’accompagner de perception de halos colors en lumire blouissante, ou de sensation de brouillard.
      Constitus de dpts lipidiques complexes, les micro-dpts cornens sont toujours entirement rversibles l’arrt du traitement.
    2. TROUBLE DE LA VISION (EXCEPTIONNEL)
      Les micro-dpts cornens, quasiment constants chez l’adulte, restent habituellement localiss l’aire sous-pupillaire et ne contre-indiquent pas la poursuite du traitement. Exceptionnellement, ils peuvent s’accompagner de perception de halos colors en lumire blouissante, ou de sensation de brouillard.
    3. NEVRITE OPTIQUE
      Quelques observations de neuropathie optique avec flou visuel et baisse de la vision et oedme papillaire au fond d’oeil ont t rapportes. L’volution peut se faire vers une rduction plus ou moins svre de l’acuit visuelle. La relation avec l’amiodarone n’apparat pas actuellement tablie. Il est cependant recommand, en l’absence d’autre tiologie manifeste, de suspendre le traitement.
    4. PHOTOSENSIBILISATION
      Il est conseill de ne pas s’exposer au soleil (et, de faon gnrale, aux rayons ultraviolets) en cours de traitement.
    5. ERYTHEME
      Des cas ont t rapports au cours de radiothrapie.
    6. RASH
      Des observations de rashs cutans, gnralement peu spcifiques, ont t signales sans que la relation avec le produit paraisse nettement tablie.
    7. DERMATITE EXFOLIATRICE (EXCEPTIONNEL)
      Quelques cas exceptionnels ont t signals, sans que la relation avec le produit paraisse nettement tablie.
    8. COLORATION DE LA PEAU (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Les pigmentations cutanes, liliaces ou gris ardoises, exceptionnelles, surviennent pour des posologies quotidiennes leves, prescrites pendant une longue priode ; aprs arrt du traitement, la disparition de ces pigmentations est lente (10 24 mois).

    9. DYSTHYROIDIE
      En dehors de tout signe clinique de dysthyrodie, une hormonmie thyrodienne dissocie (augmentation de T4, T3 normale ou lgrement abaisse) ne justifie pas l’arrt du traitement.
    10. HYPOTHYROIDIE
      Les hypothyrodies revtent une forme classique : prise de poids, apathie, somnolence; l’lvation franche de la TSH signe le diagnostic. L’arrt de l’administration entrane le retour progressif l’euthyrodie dans un delai de un trois mois; cet arrt n’est pas impratif : si l’indication le justifie, l’amiodarone peut tre poursuivie en associant une opothrapie substitutive base de L-thyroxine, la TSH constituant un guide posologique.
    11. HYPERTHYROIDIE
      – Les hyperthyrodies sont plus trompeuses : pauci -symptomatiques (lger amaigrissement inexpliqu, attnuation de l’efficacit antiangoreuse et/ou anti-arythmique) ; formes psychiatriques du sujet ag. L’effondrement de la TSH ultra sensible permet aujourd’hui d’affirmer le diagnostic.
      – L’arrt de l’amiodarone est impratif : il suffit habituellement amorcer, dans un dlai de trois quatre semaines, la gurison clinique. Les cas graves, pouvant entraner le dcs du patient, ncessitent une mise en route en urgence d’un traitement adapt. Lorsque la thyrotoxicose est proccupante, en elle-mme ou du fait de son retentissement sur l’quilibre myocardique prcaire, l’efficacit inconstante des anti-thyrodiens de synthse conduit prconiser une corticothrapie franche (1 mg/kg) et suffisamment prolonge (3 mois).
      Des cas d’hyperthyrodies ont t rapports jusqu’ plusieurs mois aprs l’arrt de l’amiodarone.
    12. PNEUMONIE INTERSTITIELLE
      Des cas de pneumopathie interstitielle ou alvolaire diffuse et de bronchiolite oblitrante organise (BOOP) ont t rapports.
      L’apparition d’une dyspne d’effort, isole ou associe une altration de l’tat gnral (fatigue, amaigrissement, fbricule), impose un contrle radiologique et, le cas chant, l’arrt du traitement. Ces pneumopathies peuvent, en effet, voluer en fibrose pulmonaire.
      L’arrt prcoce de l’amiodarone, associ ou non une corticothrapie, entrane la rgression des troubles. Les signes cliniques disparaissent habituellement en 3 ou 4 semaines, l’amlioration radiologique et fonctionnelle est plus lente (plusieurs mois).
      Quelques cas de pleursies, en rgle gnrale associs aux pneumopathies interstitielles, et quelques cas de bronchospasmes ont t rapports.
    13. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE
      Quelques cas de syndromes de dtresse respiratoire aigu ont t observs, en rgle gnrale immdiatement au dcours d’un acte chirurgical.
    14. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE SENSITIVOMOTRICE (RARE)
      Gnralement rversible l’arrt du traitement.
    15. MYOPATHIE (RARE)
      Gnralement rversible l’arrt du traitement.
    16. TREMBLEMENT (RARE)
      Extra-pyramidal.
    17. ATAXIE (RARE)
      De type crbelleux.
    18. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (EXCEPTIONNEL)
      Bnigne.
    19. CAUCHEMAR (RARE)
    20. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Isole et gnralement modre (1.5 3 fois la normale), rgressant aprs rduction posologique, voire spontanment.
    21. HEPATOPATHIE
      – Hpatopathie aigu exceptionnelle (quelques cas isols) avec hypertransaminasmie et/ou ictre, d’volution parfois fatale, ncessitant l’arrt du traitement ;
      – Rares cas d’hpatopathie chronique lors des traitements prolongs. L’histologie est celle d’une hpatite pseudo-alcoolique. La discrtion du tableau clinique et biologique (hpatomgalie inconstante, hypertransaminasmie entre 1,5 et 5 fois la normale) justifie la surveillance rgulire de la fonction hpatique.
      Une hypertransaminasmie, mme modre, survenant aprs un traitement de plus de 6 mois, doit faire voquer le diagnostic d’hpatopathie chronique. Les troubles cliniques et biologiques rgressent habituellement aprs arrt du traitement.
      Quelques cas d’volution irrversible ont t rapports.
    22. BRADYCARDIE
      Bradycardie gnralement modre, dose-dpendante. Dans certains cas (dysfonctionnement sinusal, sujets gs), une bradycardie marque, plus exceptionnellement un arrt sinusal, ont t rapports.
    23. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (RARE)
      Bloc sino-auriculaire, blocs auriculo-ventriculaires de diffrents degrs.
    24. ARYTHMIE
      L’effet arythmogne de l’amiodarone est faible, infrieur celui de la plupart des antiarythmiques, et survient gnralement lors de certaines associations mdicamenteuses ou de troubles lectrolytiques.
    25. NAUSEE
      Touble digestif bnin habituellement contemporain du traitement d’attaque et disparaissant avec la rduction de posologie.
    26. VOMISSEMENT
      Touble digestif bnin habituellement contemporain du traitement d’attaque et disparaissant avec la rduction de posologie.
    27. DYSGUEUSIE
      Touble digestif bnin habituellement contemporain du traitement d’attaque et disparaissant avec la rduction de posologie.
    28. EPIDIDYMITE
      Quelques observations ont t rapportes. La relation avec le produit n’apparat pas tablie.
    29. ALOPECIE
    30. VASCULARITE
      Quelques cas isols, d’expression diverse, ont t observs dans un contexte voquant une raction d’hypersensibilit.
    31. TROUBLE RENAL
      Atteinte rnale avec lvation modre de la cratinine. Quelques cas isols, d’expression diverse, ont t observs dans un contexte voquant une raction d’hypersensibilit.
    32. THROMBOPENIE
      Quelques cas isols, d’expression diverse, ont t observs dans un contexte voquant une raction d’hypersensibilit.

    1. MISE EN GARDE
      – Examen pralable :
      Un ECG doit tre pratiqu avant l’initiation du traitement.
      – Sujet g :
      Le ralentissement de la frquence cardiaque peut tre plus accentu chez les malades gs.
      – Modifications de L’ECG :
      Sous amiodarone, l’lectrocardiogramme est modifi. Cette modification ‘cordaronique’ consiste en un allongement de QT traduisant l’allongement de la repolarisation, avec ventuellement l’apparition d’une onde U ; c’est un signe d’imprgnation thrapeutique et non de toxicit.
      – Bloc auriculo-ventriculaire :
      La survenue sous traitement d’un bloc auriculo-ventriculaire de deuxime ou troisime degr, d’un bloc sino-auriculaire ou d’un bloc bifasciculaire doit faire arrter le traitement. Un bloc auriculo-ventriculaire du premier degr doit faire renforcer la surveillance.
      – Perturbation des tests thyrodiens :
      La prsence d’iode dans la molcule fausse certains tests thyrodiens (fixation de l’iode radio-actif, PBI) ; nanmoins, un bilan thyrodien est toujours possible (T3, T4, TSHus).
      – Associations mdicamenteuses :
      L’association avec les bta-bloquants autre que le sotalol (association contre-indique) et l’esmolol, le vrapamil et le diltiazem ne sera envisage que dans la prvention des troubles du rythme ventriculaire menaant le pronostic vital.
    2. TROUBLES ELECTROLYTIQUES
      Perturbations lectrolytiques, en particulier hypokalimie : il est important de prendre en compte les situations pouvant tre associes une hypokalimie, cette dernire pouvant favoriser la survenue d’effets proarythmiques.
      L’hypokalimie sera corrige avant l’administration d’amiodarone.
    3. HYPOKALIEMIE
      Perturbations lectrolytiques, en particulier hypokalimie : il est important de prendre en compte les situations pouvant tre associes une hypokalimie, cette dernire pouvant favoriser la survenue d’effets proarythmiques.
      L’hypokalimie sera corrige avant l’administration d’amiodarone.
    4. ADAPTATION DE LA POSOLOGIE
      Les effets indsirables mentionns sont lis le plus souvent une surcharge mdicamenteuse ; on les vitera ou on minimisera leur importance en recherchant avec soin la posologie minimum d’entretien.
    5. EXPOSITION AU SOLEIL
      On conseillera , pendant le traitement, de ne pas s’exposer au soleil ou de s’en protger.
    6. ANTECEDENT THYROIDIEN
      L’amiodarone peut entraner des anomalies thyrodiennes.
      Un dosage de la TSH est recommand chez tous les patients avant traitement puis rgulirement pendant le traitement, par exemple tous les 6 mois, et plusieurs mois aprs son arrt.
      La TSH doit tre dose en cas de suspicion clinique de dysthyrodie.
    7. SURVEILLANCE DE LA FONCTION HEPATIQUE
      La surveillance rgulire de la fonction hpatique (transaminases) est utile au dpistage des hpatopathies de l’amiodarone.
    8. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Le traitement chronique par amiodarone est susceptible de s’additionner, en terme d’effets indsirables, au risque hmodynamique des anesthsiques, gnraux ou locaux. Ils concernent en particulier les effets bradycardisants et hypotenseurs, la baisse du dbit cardiaque et des troubles de la conduction.
      Par ailleurs, quelques cas de dtresse respiratoire aigu ont t observs dans les suites immdiates d’intervention chirurgicale chez les patients traits par amiodarone. En consquence, une surveillance troite est recommande lors de la ventilation artificielle de ces patients.

    1. BRADYCARDIE SINUSALE
    2. BLOC SINO-AURICULAIRE
      Non appareill.
    3. MALADIE DES SINUS
      Non appareille (risque d’arrt sinusal).
    4. TROUBLES DE LA CONDUCTION
      De haut degr, non appareills.
    5. HYPERTHYROIDIE
      En raison de sa possible aggravation par l’amiodarone.
    6. HYPERSENSIBILITE A L’IODE
      ou l’amiodarone.
    7. GROSSESSE
      Les tudes chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur deux espces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif de l’amiodarone lorsqu’elle est administre au premier trimestre de la grossesse.
      La thyrode foetale commenant fixer l’iode partir de 14 semaines d’amnorrhe, aucun retentissement sur la thyrode foetale n’est attendu en cas d’administrations pralables.
      Une surcharge iode avec l’utilisation de ce produit pass ce terme, peut entraner une hypothyrodie foetale, biologique ou mme clinique (gotre).
      En consquence, l’utilisation de ce mdicament est contre-indique partir du 2me trimestre.
    8. ALLAITEMENT
      L’amiodarone et son mtabolite, ainsi que l’iode, passent dans le lait des concentrations suprieures au plasma maternel. En raison du risque d’hypothyrodie chez le nourrisson, l’allaitement est contre-indiqu en cas de traitement par ce mdicament.
    9. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre-indiques :
      – Certains mdicaments donnant des torsades de pointes (bpridil, diphmanil, disopyramide, quinidiniques, forme IV de l’rythromycine, sultopride, vincamine) : risque major de troubles du rythme ventriculaire notamment de torsades de pointes.
      – Sotalol : risque major de troubles du rythme ventriculaire notamment de torsades de pointes.
      – Sparfloxacine : risque de torsades de pointes par majoration de l’espace QT (addition des effets lectrophysiologiques).
      2 / Associations dconseilles :
      – Certains mdicaments donnant des torsades de pointes (astmizole, halofantrine, pentamidine) : risque major de troubles du rythme ventriculaire notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique troite et ECG.
      – Diltiazem (injectable) : risque de bradycardie et de bloc auriculo-ventriculaire. Si cette association se rvle indispensable, ne la raliser que sous contrle clinique et ECG continu.
      – Laxatifs stimulants : risque de torsades de pointes (l’hypokalimie est un facteur favorisant, de mme qu’une bradycardie et un espace QT long prexistant). Utiliser un laxatif non stimulant.
      – Bta-bloquants autres que l’esmolol : possibilit de troubles de l’automatisme et de la conduction (suppression des mcanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
    10. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dficit en lactase.

    Signes de l’intoxication :

    1. BRADYCARDIE SINUSALE
    2. ARYTHMIE VENTRICULAIRE
    3. TORSADE DE POINTES
    4. TOXICITE HEPATIQUE

    Traitement

    L’ingestion aigu de fortes doses d’amiodarone est peu documente. Quelques cas de bradycardie sinusale, de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, et d’atteinte hpatique ont t rapports.
    Le traitement doit tre
    symptomatique. Compte tenu de la cintique du produit, une surveillance suffisamment prolonge, notamment cardiaque, est recommande.
    L’amiodarone et ses mtabolites ne sont pas dialysables.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Traitement d’attaque :
    Le schma posologique habituel est de 3 comprims par jour, pendant 8 10 jours.
    Dans certains cas, le traitement d’attaque a pu faire appel des posologies suprieures (4 5 comprims par jour), toujours
    sur des priode brves et sous surveillance lectrocardiographique.
    – Traitement d’entretien :
    Rechercher la dose minimale efficace, variable selon les patients, de 1/2 comprim par jour (1 comprim tous les 2 jours) 2 comprims tous les jours.


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