INDUCTOR 75 UI lyoph et sol pr usage parent (arrêt de commercialisation)

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INDUCTOR 75 UI lyoph et sol pr usage parent (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 8126 CB


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : PHARMAGYNE

    Produit(s) : INDUCTOR

    Evénements :

    1. mise sur le marché 27/1/1969
    2. octroi d’AMM 23/9/1974
    3. arrêt de commercialisation 1/9/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 326205-4

    1
    ampoule(s) de lyophilisat
    verre

    1
    ampoule(s) de solvant
    2
    ml

    Evénements :

    1. agrément collectivités 5/1/1969
    2. inscription SS 5/1/1969
    3. radiation collectivités 13/8/1998


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 326206-0

    5
    ampoule(s) de lyophilisat
    verre

    5
    ampoule(s) de solvant
    2
    ml

    Evénements :

    1. inscription SS 10/6/1983
    2. agrément collectivités 11/6/1983
    3. radiation collectivités 13/8/1998


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 2
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. GONADOTROPHINE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03G-A02.
      En raison du rapport d’activité FSH/LH le médicament permet de reproduire la stimulation des gonades tant masculines que féminines.
      Chez la femme, inductor, administré pendant les 10 à 12 premiers jours du cycle, induit le développement et la maturation du follicule ovarien. D’autre part, inductor améliore la qualité et la quantité de glaire cervicale.
      Afin de reproduire la séquence du cycle menstruel normal, le traitement par les HMG sera complété par les HCG en vue de déclencher l’ovulation.
      Chez l’homme, inductor stimule la spermatogénèse, en cas de déficit en FSH ; le traitement devra être complété par les HCG.


    1. 1) Chez la femme
      – fécondation in vitro et transfert d’embryon (FIVETE)
      – traitement de la stérilité dans les cas ou l’anovulation est la seule cause de stérilité, sans rapport avec une lésion organique primitive ovarienne :
      . stérilité par anovulation d’origine hypothalamo-hypophysaire . stérilité par anovulation avec spanioménorrhée . stérilité par insuffisance du corps jaune
      – diagnostic de l’origine haute ou basse de certaines aménorrhées et de la réceptivité ovarienne.
      L’emploi d’Inductor n’est pas justifié dans les aménorrrhées si une grossesse n’est pas souhaitée.
      2) Chez l’homme
      – hypogonadisme hypogonadotrope, avec azoospermie ou oligospermie extreme ;
      – impubérisme hypogonadotrope.

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Le risque de transmission d’agents infectieux ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de l’urine humaine.
      Ceci s’applique également à des agents pathogènes jusqu’ici inconnus.
      Ce risque est cependant limité par le procédé d’extraction/purification qui inclut des étapes d’élimination et/ou d’inactivation virale, dont la capacité a été validée sur des virus modèles et notamment pour le VIH, les Herpèsvirus et les Papillomavirus.
      Aucun cas de contamination virale associée à l’administration de gonadotrophine extraite de l’urine humaine n’a été rapporté.
    2. KYSTE DE L’OVAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CHEZ LA FEMME
    3. ASCITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CHEZ LA FEMME
    4. HYDROTHORAX
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CHEZ LA FEMME
    5. HEMATOCRITE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CHEZ LA FEMME
    6. HYPERALDOSTERONISME SECONDAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CHEZ LA FEMME
    7. HYPERCOAGULABILITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CHEZ LA FEMME
    8. GROSSESSE MULTIPLE (FREQUENT)
      30 % des cas
    9. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      peuvent etre evites par la surveillance

    10. CHOC ANAPHYLACTIQUE

    1. MISE EN GARDE
      Il a été rapporté dans la littérature que des médicaments utilisés dans le traitement de l’infertilité pourraient augmenter le risque de survenue de cancer de l’ovaire.Toutefois cette éventualité repose actuellement sur des bases épidémiologiques insuffisantes.
    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      Le médicament ne doit être employé que sous étroite surveillance médicale. – Surveillance échographique : nombre et diamètre des follicules afin d’éviter des intolérances en rapport avec une hyperstimulation.

      – Ces syndromes d’hyperstimulation peuvent être tout particulièrement dangereux au moment du déclenchement de l’ovulation par HCG. C’est pourquoi, nous déconseillons l’HCG, sauf en cas de FIVETE, quand E2 est supérieur à 2000 picogrammes/ml et/ou en cas d’existence de plus de 3 follicules matures d’un diamètre supérieur ou égal à 16 mm.
    3. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Dosage d’estradiolémie E2 avant le déclenchement de l’ovulation par HCG.

      Surveillance du spermogramme chez l’homme.

    1. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
    2. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES
    3. OVAIRE POLYKYSTIQUE
      L’HMG est généralement à proscrire en raison du risque de kystes ovariens.
    4. GROSSESSE
    5. STERILITE EXCRETOIRE
    6. STERILITE SECRETOIRE
      Par lésion primitive de la spermatogénèse d’origine testiculaire.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Chez la femme :
    . FIVETE : 2 ampoules tous les deux jours de J2 à J8 du cycle.
    A partir du J9, adapter les doses en fonction de la réponse ovarienne (E2, échographie) et de la glaire cervicale.
    L’Inductor sera arrêté quand deux au
    moins des trois critères suivants seront présents :
    1) score d’Insler de la glaire cervicale supérieur ou égal à 10/12
    2) estradiolémie E2 supérieure ou égale à 600 picogrammes/ml
    3) à l’échographie, au moins 2 follicules matures (diamètre supérieur ou
    égal à 16 mm). Le déclenchement de l’ovulation peut alors se faire 24 à 48 heures après la dernière injection d’Inductor par administration d’une ampoule d’HCG 5000 UI.
    . anovulation :
    Une à quatre ampoules par jour à partir du deuxième jour du cycle en
    adaptant les doses en fonction de la rèponse ovarienne (estradiolémie E2, échographie et qualité de la glaire cervicale). La stimulation est arrêtée quand la maturation folliculaire (E2 et échographie) semble satisfaisante.
    L’ovulation peut alors être
    déclenchée par HCG (1500 à 5000 UI en une injection répétée si besoin 48 heures plus tard).
    – Chez l’homme :
    La durée d’une spermatogénèse étant d’environ 72 jours, le traitement devra être suivi pendant ce même temps, c’est à dire pratiquement 13 à 15
    semaines.
    De facon générale et à titre indicatif, la posologie pourra s’établir ainsi :
    3 à 4 ampoules dInductor par semaine, associé à 1500 UI de HCG2 ou 3 fois par semaine.
    Pour certains traitements (hypogonadisme hypogonadotrophique) la posologie
    pourra être augmentée pour déclencher la spermatogénèse :
    3 fois 2 à 3 ampoules d’Inductor par semaine associé à 300 à 8000 UI de HCG par semaine.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Le traitement doit être fait sous surveillance médicale étroite, sous contrôle
    biologique et si possible en milieu hospitalier.


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