ERYCOCCI 500 mg granulé pour suspension buvable

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ERYCOCCI 500 mg granulé pour suspension buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 12675


    Forme : GRANULE POUR SUSPENSION BUVABLE

    unidose

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ELAIAPHARM

    Produit(s) : ERYCOCCI

    Evénements :

    1. rectificatif d’AMM 18/7/1983
    2. rectificatif d’AMM 19/8/1983
    3. mise sur le marché 15/9/1984
    4. rectificatif d’AMM 12/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325723-1

    12
    sachet(s)
    4
    g
    papier

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 18/7/1983
    2. agrément collectivités 30/6/1984
    3. inscription SS 30/6/1984


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 18.15 F

    Prix public TTC : 28.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
      Le spectre d’activité de l’Erythromycine est le suivant :
      L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
      S inférieure ou égale à 1 mg/l et R supérieure à 4 mg/l.
      La prévalence de la résistance aquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter q’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la resistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiqué ci-dessous avec en % la fréquence de résistance acquise en France (>10%,valeurs extrêmes) :
      1 / Espèces sensibles :
      Aérobies à Gram positif :
      – Bacillus cereus,
      – Corynebacterium diphteria,
      – Enterocoques (50-70%),
      – Rhodococcus equi,
      – Staphylococcus méti-S,
      – Staphylococcus méti-R* (70-80%),
      – Streptococcus B,
      – Streptococcus non groupable (30-40%),
      – Streptococcus pneumniae (35-70%),
      – Streptococcus pyogenes,
      * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      Aérobies à Gram négatif :
      – Bordetella pertussis,
      – Branhamella catarrhalis,
      – Campylobacter,
      – Legionella,
      – Moraxella.
      Anarérobies :
      – Actinomyces,
      – Bacteroides (30-60%),
      – Eubacterium,
      – Mobiluncus,
      – Peptostreptococcus (30-40%),
      – Porphyromonas,
      – Prevotella,
      – Propionibacterium acnes.
      Autres :
      – Borrelia burgdorferi,
      – Chlamydia,
      – Coxiella,
      – Leptospires,
      – Mycoplasma pneumoniae,
      – Treponema pallidum.
      2/ Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire)
      Aérobies à Gram négatif
      – H. influenzae,
      – Nesseria gonorrhoeae,
      Anaérobies
      – Clostridium perfringens
      Autres
      – Ureaplasma urealyticum.
      3 / Espèces résistantes :
      Aérobies à Gram positif
      – Corynebacterium jeikeium,
      – Nocardia asteroïdes.
      Aérobies à Gram négatif
      – Acinetobacter,
      – Enterobacteries,
      – Pseudomonas,
      Anaérobies
      – Fusobacterium
      Autres
      – Mycoplasma hominis.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Absorption :
      – L’ingestion du produit avant le repas (environ1 heure) assure les meilleurs taux sériques.
      – Administrée par voie orale, l’érythromycine est absorbée dans la portion supérieure de l’intestin grêle. Le taux de médicament biodisponible est de 60 % à 80 %.
      Distribution :
      – Sa demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures.
      L’administration orale de 500 mg d’érythromycine procure une concentration sérique maximale à 1 heure de 2,5 microg/ml.
      L’érythromycine diffuse bien dans les tissus de l’organisme, notamment au niveau des poumons et des amygdales.
      – L’érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalorachidien.
      – L’érythromycine traverse la barrière placentaire.
      Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
      Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Comme pour d’autres macrolides, ces propriétés expliquent l’activité de l’érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
      Excrétion :
      – L’érythromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines :
      – le foie est la principale voie de biotransformation de l’érythromycine, par N-déméthylation. La voie principale d’élimination est biliaire ;
      – il existe également une élimination urinaire mineure du produit.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
      – Angines, en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
      La pénicilline, prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques.
      – Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêtalactamine est impossible.
      – Surinfections des bronchites aiguës.
      – Exacerbations des bronchites chroniques.
      – Pneumopathies communautaires chez des sujets :
      . sans facteurs de risque,
      . sans signes de gravité clinique,
      . en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
      En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
      – Infections cutanées bénignes : Impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma,acné inflammatoire mineure à modérée et composante inflammatoire des acnés mixtes, en alternative au traitement par les cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.
      – Infections stomatologiques.
      – Infections génitales non gonococciques.
      – Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux bêta-lactamines.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
    2. ANGINE
    3. SINUSITE AIGUE
    4. BRONCHITE AIGUE
    5. BRONCHITE CHRONIQUE
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE
    7. IMPETIGO
    8. ERYSIPELE
    9. ERYTHRASMA
    10. ACNE
    11. INFECTION STOMATOLOGIQUE
    12. INFECTION GENITALE
    13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU(PREVENTION)

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. DIARRHEE
    5. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    6. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    7. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    8. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    9. HEPATITE (RARE)
      Avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    10. TROUBLE HEPATIQUE (RARE)
      De rares cas d’atteinte hépatique avec élévation des phosphatases alcalines et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    11. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (RARE)
      De rares cas d’atteinte hépatique avec élévation des phosphatases alcalines et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    12. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      De rares cas d’atteinte hépatique avec élévation des phosphatases alcalines et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      L’administration d’érythromycine n’est pas recommandée. Si elle est nécéssaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.
    2. DIABETE
      Tenir compte de la teneur en saccharose dans la ration journalière.
    3. REGIME HYPOGLUCIDIQUE
      Tenir compte de la teneur en saccharose dans la ration journalière.
    4. REGIME DESODE STRICT
      Ce médicament contient du sodium, n’en tenir compte que chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
    5. ALLAITEMENT
      L’érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l’irritabilité ont pu être observées chez l’enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution il convient d’éviter d’allaiter pendant la durée du traitement.

    1. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE (absolue)
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      * Contre-indication absolue :
      Dérivés de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine).
      – Cisapride.
      – Antihistaminiques :astémizole, mizolastine,
      – Pimozide,
      – bépridil.
      * Contre-indication relative :
      – Bromocriptine, cabergoline.
      – Carbamazépine,
      – Ciclosporine, tacrolimus,
      – ébastine,
      – Théophilline (base et sels), aminophylline.
      – Triazolan,
      – toltérodine.
    3. INTOLERANCE AU FRUCTOSE (absolue)
      En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.

    1. CATECHOLAMINES URINAIRES
      L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires des catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Ce médicament est adapté à l’adulte et à l’enfant à partir de vingt cinq kilos (soit environ à partir de huit ans).
    * Adulte :
    – deux à trois grammes par jour, soit deux sachets deux à trois fois par jour.
    * Enfant : trente à
    cinquante milligrammes par kilo par jour.
    – Entre vingt cinq et trente cinq kilos (soit environ entre huit et douze ans) : un sachet deux fois par jour.
    – Entre trente cinq et cinquante kilos (soit environ entre douze et quinze ans) : un sachet trois
    fois par jour.
    .
    Mode d’Emploi :
    La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.
    Teneur en saccharose par sachet : 2.95 g.
    Teneur en sodium par sachet : sept milligrammes deux (7.2 mg), en tenir compte que chez les personnes suivant un
    régime hyposodé strict.
    .
    Grossesse :
    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène sur une seule espèce. En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou
    foetotoxique particulier de l’érythromycine. Toutefois seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
    En conséquence, l’érythromycine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.


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