VECTARION 15 mg/5 ml poudre pr us parentéral (Hôp)

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VECTARION 15 mg/5 ml poudre pr us parentéral (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – LS 2620


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SERVIER

    Produit(s) : VECTARION

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/7/1977
    2. publication JO de l’AMM 15/4/1978
    3. mise sur le marché 2/5/1978

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 321427-9

    12
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 4/11/1977
    2. agrément collectivités 15/4/1978
    3. radiation SS 6/11/1992


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    Régime : liste II

    Prix Pharmacien HT : 60.93 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALEPTIQUE RESPIRATOIRE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R07A-B07.
      Vectarion injectable améliore les paramètres gazométriques par stimulation des chémorécepteurs périphériques aortiques et carotidiens :
      – augmentation de la SaO2 et de la PaO2
      – réduction de la PaCO2 la réponse à cette stimulation est dosé dépendante. En effet :
      . à faible dose, des 10 mcg/kg Vectarion injectable entraîne une amélioration de la gazométrie (augmentation de PaO2, réduction de la PaCO2), sans modifier la ventilation externe ; . à dose supérieure à 100 mcg/kg les variations gazométriques s’accompagnent d’une augmentation très discrète de la ventilation externe.
      Cette dissociation entre les effets gazométriques et ventilatoires du Vectarion injectable aux faibles doses peut s’expliquer par une meilleure adéquation des rapports ventilation sur perfusion.
      – Vectarion injectable ne modifie pas significativement la consommation d’oxygène ni le quotient respiratoire.
      – Vectarion injectable conserve ses effets en présence d’une acidose ou d’une alcalose métabolique, ainsi qu’au cours de l’oxygénothérapie.
      – Le cathétèrisme cardiaque, lors d’épreuves d’effort a permis d’établir que la pression artérielle systémique, la contractilité myocardique et la circulation systémique ne sont pas modifiées.
      A fortes doses de Vectarion injectable, il a parfois été décrit des augmentations modérées et transitoires de la pression de l’artère pulmonaire.
      – En raison de son site d’action périphérique, Vectarion injectable ne peut induire de convulsions : il n’existe aucun risque épiléptogène.


    1. Hypoxémie et hypercapnie de l’hypoventilation alvéolaire :
      – épisodes de décompensation respiratoire aiguë compliquant les bronchopneumopathies chroniques obstructives.
      – sevrage de l’assistance respiratoire artificielle.
      – dépression respiratoire momentanée induite par les analgésiques centraux, les neuroleptiques, le fluothane.

    1. GENE RESPIRATOIRE (RARE)
      N’entraîne pas l’arrêt du traitement.
    2. SENSATION D’ETOUFFEMENT (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      N’entraîne pas nécessairement l’arrêt du traitement.

    3. NAUSEE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      N’entraîne pas nécessairement l’arrêt du traitement.

    1. ***
      – Perfusion voie iv stricte dans une veine de calibre suffisant.

      – Respecter les débits préconisés qui ne doivent pas être supérieurs à 15 mg/mn.

      – L’administration intraveineuse directe n’est pas recommandée.

      – La surveillance du malade repose sur l’analyse des paramètres ventilatoires et gazométriques.

      – En cas de syndrome bronchique spastique associé, assurer la perméabilité des voies aériennes par l’administration préalable d’un bronchodilatateur.

      – Aucune interaction médicamenteuse n’a été observée, en particulier avec les antibiotiques, les bronchodilatateurs, les corticoïdes, les diurétiques, les tonicardiaques, les agents mucolytiques, les anesthésiques généraux et les curarisants.

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT
    3. ETAT DE MAL ASTHMATIQUE
    4. BRONCHOCONSTRICTIONS SPASTIQUES
    5. ASTHME
      Crises d’asthme.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En cas d’affection hépatique sévère dans l’état actuel des connaissances ce médicament est en principe contre-indiqué ; si le traitement s’imposait, une surveillance clinique et biologique toute particulière devrait être mise en euvre.

    Traitement

    – L’injection rapide de doses trop importantes pourrait déterminer des troubles hémodynamiques de type réflexe (hypotention et tachycardie réflexes).
    – L’utilisation de doses suprathérapeutiques peut faire apparaître les signes d’une hypocapnie cèdant à
    l’inhalation d’un mélange enrichi en CO2.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Le mode d’administration préférentiel sera la perfusion :
    – après préparation de la solution, diluer dans un flacon de soluté glucose isotonique. Ne pas mettre d’autres produits dans ce flacon en raison de la possibilité de
    précipitation ou de dénaturation.
    Perfuser à l’aide d’un abord à débit suffisant (calibre supérieur à g 18).
    – la voie IV directe n’est pas recommandée ; cependant elle demeure possible ; dans ce cas, pratiquer l’injection intraveineuse très lentement
    dans une veine de calibre suffisant (débit maximum préconisé : 15 mg/mn, soit un flacon/minute).
    – l’administration du Vectarion injectable est compatible avec une oxygénothérapie associée.
    Les posologies usuelles, variables suivant l’état du malade,
    sont données ci-après :
    – dans l’hypoventilation alvéolaire : un à trois mg/kg/24 heure, en perfusion lente (deux à trois perfusions par 24 heures), à raison de deux à quatre flacons de perfusion de deux heures, sans dépasser douze flacons par 24
    heures.
    – en anesthésiologie (salle de réveil), 0,5 à 1 mg/kg/jour, soit deux à quatre flacons de 15 mg. En traitement d’attaque : IV directe lente : deux flacons à renouveler si besoin.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – perfusion voie IV stricte dans une veine de
    calibre suffisant
    – respecter les débits préconisés qui ne doivent pas être supérieurs à 15 mg/mn.
    – l’administration intraveineuse directe n’est pas recommandée
    – la surveillance du malade repose sur l’analyse des parametres ventilatoires et
    gazométriques.
    – en cas de syndrome bronchique spastique associé, assurer la perméabilité des voies aériennes par administration préalable d’un bronchodilatateur.
    – aucune interaction médicamenteuse n’a été observée, en particulier avec les
    antibiotiques, les bronchodilatateurs, les corticoïdes, les diurétiques, les tonicardiaques, les agents mucolytiques, les anesthésiques généraux et les curarisants.
    .
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    produits alcalins.


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