ANDROCUR 50 mg comprimés

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ANDROCUR 50 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING

    Produit(s) : ANDROCUR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/4/1980
    2. publication JO de l’AMM 27/9/1980
    3. mise sur le marché 15/11/1980

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323510-0

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/9/1980
    2. inscription SS 2/9/1980
    3. inscription liste sub. vénéneuses 2/9/1980


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 115.55 F

    Prix public TTC : 140.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIANDROGENE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03H-A01.
      Progestatif de synthèse antiandrogène antigonadotrope.
      L’acétate de cyprotérone, dérivé de la 17 alpha-hydroxyprogestérone possède avant tout une action antiandrogène. Cet effet spécifique antiandrogénique s’exerce par inhibition compétitive de la liaison de la 5 alpha-dihydrotestotérone à son récepteur cytosolique dans les cellules cibles.
      Chez l’homme, l’acétate de cyprotérone empêche l’action des androgènes sécrétés par les testicules et les corticosurrénales sur les organes cibles androgéno-dépendants tels que la prostate.
      Chez la femme, l’hyperpilosité pathologique que l’on rencontre dans
      l’hirsutisme est très réduite, de même que l’hyperfonctionnement des glandes sébacées.
      L’action progestative s’exerce au niveau des récepteurs mammaires et endométriaux, en particulier par une importante transformation sécrétoire de l’endomètre. Il possède également une action antigonadotrope relativement puissante, puisqu’il suffit d’une dose de un milligramme par jour pendant vingt et un jours du cycle pour inhiber l’ovulation chez la femme.
      L’acétate de cyprotérone ne possède pas d’action estrogénique mais un effet antiestrogène. Il n’a pas d’action nocive sur la fonction du cortex surrénalien.
    2. HORMONE ANTINEOPLASIQUE (PROGESTATIF) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L02A-B10.

    1. ***
      – Hirsutismes féminins majeures d’origine non tumorale (idiopathique syndrome des ovaires polykystiques), lorsqu’ils retentissent gravement sur la vie psycho-affective et sociale.
      -Traitement palliatif du cancer de la prostate.
    2. HIRSUTISME
    3. CANCER DE LA PROSTATE

    1. AZOOSPERMIE
      Habituellement réversible à l’arrêt du traitement (pouvant entraîner une stérilité temporaire).
    2. GYNECOMASTIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      HOMME
    3. POIDS(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      HOMME
    4. IMPUISSANCE
    5. METRORRAGIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FEMME

      Dû à l’activité progestative de l’acétate de cyprotérone, elle rend nécessaire le schéma posologique conseillé.

    6. AMENORRHEE POST-THERAPEUTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FEMME

      Dû à l’activité progestative de l’acétate de cyprotérone, elle rend nécessaire le schéma posologique conseillé.

    7. POIDS(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FEMME
    8. DYSPNEE
    9. INSUFFISANCE VEINEUSE(AGGRAVATION)
      des membres inférieurs.
    10. MIGRAINE
    11. CEPHALEE
    12. TOXICITE HEPATIQUE
      Il a été rapporté chez des patients traités par des doses d’acétate de cyprotérone comprises entre 200-300 mg/jour des cas de toxicité hépatique : ictères, insuffisance hépatique et de rares cas d’hépatites cytolytiques dont certaines d’évolution fatale. La plupart de cas rapportés concerne des hommes traités pour un cancer de la prostate. Cette toxicité est dose-dépendante et apparaît plusieurs mois après le début du traitement. Un bilan biologique hépatique doit être effectué avant le traitement et au cours du traitement, en présence d’une symptomatologie évoquant une possible hépatotoxicité.
      En cas d’hépatotoxicité confirmée, le traitement doit être interrompu, à moins que celle-ci puisse être expliquée par une autre cause, par exemple l’existence de métastases. Dans ce dernier cas, le traitement ne doit pas être poursuivi, qu’après évaluation stricte du rapport bénéfice-risque.
    13. HEPATITE CYTOLYTIQUE (RARE)
      dont certaines d’évolution fatales.

    1. AFFECTION HEPATIQUE CHRONIQUE
      Surveillance biologique avant traitement et toutes les 4 à 6 semaines.
    2. DIABETE
      Surveillance biologique avant traitement et toutes les 4 à 6 semaines.

      La prudence s’impose en cas de diabète difficile à équilibrer.
    3. ETAT PREDIABETIQUE
      Surveillance biologique avant traitement et toutes les 4 à 6 semaines.
    4. ARRET DU TRAITEMENT
      En cas de survenue de :

      – ictère ou élévation des transaminases,

      – troubles oculaires (perte de vision, diplopie, lésions vasculaires de la rétine),

      – troubles thromboemboliques veineux ou artériels,

      – céphalée importante.
    5. SURVEILLANCE MEDICALE
      – Chez l’homme adulte en période de maturité sexuelle, il est conseillé de faire effectuer avant le traitement, un spermogramme.

      – Chez la femme surveillance médicale et gynécologique (poids, tension artérielle, seins, utérus).
    6. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet féminisant dose-dépendant de l’acétate de cyprotérone.

      En clinique, le risque est potentiel, en cas de fortes doses administrées pendant la période de différenciation sexuelle (de la 8ème semaine d’aménorrhée jusqu’à environ 17 semaines d’aménorrhée). Toutefois, aucun effet de ce type n’a été rapporté à ce jour sur un suivi d’une centaine de grossesses.

      En cas de doute sur l’éventualité d’une grossesse, un test sera pratiqué avant le début du traitement.

      Toutefois, la découverte d’une grossesse sous cyprotérone n’en justifie pas l’interruption.

    1. AFFECTIONS HEPATIQUES
      -graves.
      -tumeurs hépatiques (sauf métastases d’un cancer de la prostate).
    2. TUBERCULOSE
      et maladies cachectisantes.
    3. DIABETE SEVERE
    4. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
      Existence ou antécédents.
    5. DEPRESSION CHRONIQUE GRAVE
    6. ALLAITEMENT
      Passage des stéroïdes dans le lait maternel.
    7. RECOMMANDATION
      Chez la femme, respecter les contre-indications de toutes les thérapeutiques gestagènes et des médicaments éventuellement associés. Si l’on utilise Androcur sous la forme d’un traitement cyclique combiné, respecter les contre-indications oestro-progestatives.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    * chez l’homme :
    – dans le cancer de la prostate : deux cents à trois cents milligrammes, soit quatre à six comprimés par jour sans interruption.
    * Chez la femme :
    En période d’activité génitale, Androcur doit être associé à un
    estrogène. Le schéma thérapeutique peut être le suivant :
    1 – Prendre deux comprimés d’Androcur par jour du premier au dixième jour du cycle, en association avec cinquante microgrammes d’éthinylestradiol du premier au vingt et unième jour du cycle,
    arrêt sept jours et reprise de la même séquence. Ce schéma, le plus ancien, est le schéma de référence.
    – Ce traitement est contraceptif dès le premier cycle thérapeutique.
    – Durant la pause de sept jours, si l’hémorragie utérine n’apparaît pas, une
    éventuelle grossesse devra être formellement exclue par un test immunologique.
    – En cas d’oubli, si l’heure de prise est dépassée de plus de douze heures, l’action contraceptive n’est plus garantie. Poursuivre le traitement et prendre des mesures
    contraceptives supplémentaires jusqu’à la fin du cycle en cours. En cas d’absence d’hémorragie de privation , exclure l’éventualité d’une grossesse avant la reprise du traitement.
    2 – Un deuxième schéma thérapeutique associe Androcur un comprimé par
    jour à une dose plus faible d’estrogène. Il est par exemple possible d’utiliser avec Androcur une association fixe d’éthinylestradiol trente cinq microgrammes et d’acétate de cyprotérone à faible dose. Qu’il s’agisse du traitement initial ou d’un
    traitement en relais d’un contraceptif oral, le mode de prescription est le suivant :
    – Premier cycle : ingestion quotidienne régulière d’un comprimé de chaque en commençant le premier jour du cycle pendant vingt jours, le vingt et unième jour prendre
    le dernier comprimé de l’association fixe.
    – Cycles suivants : après une pause thérapeutique de sept jours, reprendre la même séquence pendant vingt et un jours.
    – Ce schéma assure une contraception dès le premier cycle.
    3 – En cas de contre-indication
    à un estrogène de synthèse, Androcur peut être prescrit en association avec un estrogène naturel par voie orale ou par voie percutanée à la dose de un comprimé par jour, du premier au vingtième jour lors du premier cycle de traitement, suivi d’un arrêt
    de huit jours entre chaque séquence de traitement de vingt jours et la suivante. Cependant, dans ce cas, il est nécessaire de prendre d’autres mesures contraceptives locales pendant les deux premiers cycles de traitement, car il n’ a pas été démontré
    que le schéma est contraceptif avant le troisième cycle.
    – Après la ménopause, Androcur sera prescrit à la dose de un demi comprimé à un comprimé par jour, si possible associé à une estrogénothérapie substitutive.


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