ZINNAT 1.5 g poudre pr usage parentral pr perfusion (Hp)

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ZINNAT 1.5 g poudre pr usage parentral pr perfusion (Hp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code exprimentation – 640/359
    nom ancien – CUROXIME 1500
    nom ancien – ULTROXIME 1500


    Forme : POUDRE POUR SOLUTION POUR PERFUSION

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialis

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : ZINNAT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 26/2/1979
    2. mise sur le march 28/1/1980
    3. publication JO de l’AMM 1/11/1980

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 552598-3

    1
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 19/1/1980


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 71.78 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A06.
      Le cfuroxime axtil est un antibiotique de la famille des bta-lactamines, du groupe des cphalosporines, du type de 2me gnration.
      Le spectre antibactrien naturel du cfuroxime axtil correspond celui de la cfuroxime dont il est la prodrogue. Toutefois, il doit tre adapt aux concentrations critiques qui tiennent compte des proprits pharmacocintiques du produit.
      Spectre d’activit antibactrienne :
      1 / Espces habituellement sensibles :
      Plus de 90% des souches de l’espce sont sensibles (S).
      – Staphylocoques mti-S, Streptocoques, S. pneumoniae pni-S,
      – N. gonorrhoeae, H. influenzae, M. catarrhalis,
      – E. coli, P. mirabilis, C. diversus,
      – Peptostreptococcus, P. acnes, C. perfringens, Actinomyces,
      – Prevotella.
      2 / Espces rsistantes :
      Au moins 50% des souches de l’espce sont rsistantes (R).
      – Staphylocoques mti-R, Entrocoques, L. monocytogenes,
      – Vibrio, Campylobacter,
      – Y. enterolitica, Pseudomonas sp., Acinetobacter sp., autres bactries Gram ngatif non fermentaires,
      – Mycobactries, Mycoplasma, Chlamydiae, Legionella,
      – Serratia, P. vulgaris, M. morganii, B. fragilis.
      3 / Espces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de rsistance acquise est variable. La sensibilit est donc imprvisible en l’absence d’antibiogramme.
      – K. pneumoniae, Clostridium sp.,
      – S. pneumoniae pni-I ou R, K. oxytoca, C. freundii, E. cloacae, E. aerogenes,
      – Providencia sp., Eubacterium, Fusobacterium, Veillonella.
      N.B. : certaines espces bactriennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      Lorsque pour une espce donne, la notion d’une sensibilit constante des souches n’a pas t tablie, seule une tude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, rsistante ou intermdiaire.
      En France, en 1995, 30 40 % des pneumocoques sont de sensibilit diminue la pnicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activit intresse toutes les bta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment tre prise en compte pour le traitement des mningites en raison de leur gravit et des otites aigus moyennes o l’incidence des souches de sensibilit diminue peut mme dpasser 50 %.

    1. ***
      Prophylaxie des infections en chirurgie cardiaque et orthopdique.
    2. INFECTION CHIRURGICALE(PREVENTION)

    1. DIARRHEE
    2. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
    3. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
    4. URTICAIRE
    5. PRURIT
    6. FIEVRE
    7. MALADIE SERIQUE
    8. REACTION ANAPHYLACTIQUE (TRES RARE)
    9. ERYTHEME POLYMORPHE (TRES RARE)
    10. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    11. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    12. EOSINOPHILIE (RARE)
      Rversible.
    13. LEUCOPENIE (RARE)
      Rversible.
    14. NEUTROPENIE (RARE)
      Rversible.
    15. THROMBOPENIE (RARE)
      Parfois svre.
    16. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Elvation transitoire.
    17. LDH(AUGMENTATION)
      Elvation transitoire.
    18. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
      Elvation transitoire.
    19. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Elvation transitoire.
    20. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Elvation transitoire.
    21. TOXICITE RENALE
      Des altrations de la fonction rnale ont t observes avec des antibiotiques du mme groupe, surtout en cas de traitement associ avec les aminosides et les diurtiques puissants.
    22. ENCEPHALOPATHIE METABOLIQUE
      L’administration de fortes posologies de bta-lactamines, en particulier chez l’insuffisant rnal, peut entraner des encphalopathies mtaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).
    23. REACTION AU POINT D’INJECTION
      – Thrombophlbites aprs administration I.V.
      – Douleurs, gnes, induration au point d’injection I.M.

    1. MISE EN GARDE
      La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrt du traitement.
    2. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES
      La prescription de cphalosporines ncessite un interrogatoire pralable.

      L’allergie aux pnicillines tant croise avec celle aux cphalosporines dans 5 10% des cas :

      – L’utilisation des cphalosporines doit tre extrmement prudente chez les patient pnicillino-sensibles; une surveillance mdicale stricte est ncessaire ds la premire administration;

      – L’emploi des cphalosporines et des pnicillines est proscrire formellement chez les sujets ayant des antcdents d’allergie de type immdiat aux cphalosporines.

      En cas de doute, la prsence du mdecin auprs du patient est indispensable la premire administration afin de traiter l’accident anaphylactique possible.

      – Les ractions d’hypersensibilit (anaphylaxie) observes avec ces deux types de substances peuvent tre graves et parfois fatales.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la clairance de la cratinine ou de la cratininmie.
    4. SURVEILLANCE RENALE
      Il est prudent de surveiller la fonction rnale en cours de traitement en cas d’association de la cfuroxime avec des antibiotiques potentiellement nphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurtiques type furosmide ou acide tacrynique.
    5. REGIME DESODE
      La teneur en sodium par gramme de cfuroxime est de 51.5 mg soit 77.25 mg par flacon de 1.5g.
    6. DIARRHEE
      – La survenue exeptionnelle d’une diarrhe grave et persistante pendant ou aprs l’emploi de l’antibiotique peut tre symptomatique d’une colite pseudo-membraneuse et impose l’arrt du traitement. Le diagnostic tabli aprs coloscopie ncessite la mise en route d’une antibiothrapie spcifique.

      – Comme avec d’autres antibiotiques, l’utilisation prolonge du cfuroxime sodique peut causer la slection de germes sensibles (par exemple entrocoque, clostridium difficile, candida), ce qui peut ncessiter l’interruption du traitement.
    7. GROSSESSE
      Les tudes effectues sur plusieurs espces animales n’ont pas montr d’action tratogne ou foetotoxique.

      Chez la femme enceinte, le nombre de grossesses documentes exposes au cfuroxime axtil est encore trop faible pour valuer le risque.

      Par prcaution, il est recommand de n’utiliser le cfuroxime axtil durant le premier trimestre de la grossesse qu’en cas de relle ncessit, c’est dire lorsque le bnfice attendu pour la mre et/ou l’enfant, compte tenu de la pathologie en cause, est suprieur au risque potentiel li l’utilisation de ce produit.
    8. ALLAITEMENT
      Le cfuroxime passe dans le lait maternel, en consquence, l’allaitement est dconseill.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      – Une positivit du test de Coombs a t observe au cours du traitement par les cphalosporines. Ceci pourrait galement survenir chez les sujets traits par le cfuroxime axtil.
      – Glycosurie : Il peut se produire une raction faussement positive avec les mthodes de dosage biochimique utilisant des substances rductrices ; en revanche il n’y a pas d’interfrences avec les mthodes enzymatiques type ‘glucose oxydase’ ou ‘hexokinase’.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Chez les sujets aux fonctions rnales normales :
    – Adultes :
    * traitement curatif : un gramme cinq deux grammes par jour en moyenne.
    * antibioprophylaxie chirurgicale : un gramme cinq en injection intraveineuse l’indication
    anesthsique, perfuser en vingt trente minutes, suivis de sept cent cinquante milligrammes en injection intraveineuse directe toutes les six huit heures sans excder quarante huit heures.
    Dans une tude mene en chirurgie orthopdique
    (genou-hanche), une dose unique d’un gramme cinq faite l’induction anesthsique a une efficacit comparable des schmas conventionnels.
    – Enfants et nourrissons :
    * traitement curatif : trente soixante milligrammes par kilogramme par jour en
    moyenne.
    .
    .
    Posologie particulire :
    * Insuffisants rnaux :
    – A / Nourrissons et enfants :
    1 / cratininmie infrieure vingt cinq milligrammes pour mille :
    * posologie minimum : trente milligrammes par kilogramme par jour en quatre prises .
    *
    posologie maximum : soixante milligrammes par kilogramme par jour en quatre prises.
    2 / cratininmie comprise entre vingt cinq et soixante milligrammes pour mille :
    * posologie minimum : quinze milligrammes par kilogramme par jour.
    * posologie maximum
    : trente milligrammes par kilogramme par jour en deux prises.
    3 / cratininmie suprieure soixante milligrammes pour mille :
    * posologie minimum : quinze milligrammes par kilogramme par quarante huit heures.
    * posologie maximum : trente milligrammes
    par kilogramme par trente six heures.
    4 / Anurie :
    * posologie minimum : quinze milligrammes par kilogramme par quarante huit heures.
    * posologie maximum : trente milligrammes par kilogramme par trente six heures.
    5 / Dialyse :
    * posologie minimum :
    deux cents cinquante milligrammes par quarante huit heures plus cent vingt cinq milligrammes en fin de dialyse.
    * posologie maximum : deux cent cinquante milligrammes par trente six heures plus deux cent cinquante milligrammes en fin de dialyse.
    B /
    Adultes :
    * posologie maximum :
    – cratininmie infrieure vingt cinq milligrammes pour mille : sept cent cinquante mille cinq cents milligrammes trois fois par jour.
    – cratininmie comprise entre vingt cinq et soixante milligrammes pour mille :
    sept cent cinquante mille cinq cents milligrammes deux fois par jour.
    – cratininmie suprieure soixante milligrammes pour mille : sept cent cinquante mille cinq cents milligrammes une fois par jour.
    – anurie : sept cent cinquante mille cinq
    cents milligrammes une fois par trente six heures.
    – dialyse : sept cent cinquante mille cinq cents milligrammes par vingt quatre heures plus la mme dose en fin de dialyse.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    – Prparation extemporane.
    – Frachement prpares, les
    solutions sont jauntres.
    Des variations dans l’intensit de cette couleur n’indiquent aucun changement dans l’activit du produit. Les suspensions pour injection intramusculaire et les solutions pour injection intraveineuse peuvent se conserver cinq
    heures vingt cinq degrs C ou quarante huit heures heures au rfrigrateur.
    ..
    .
    Incompatibilit physico-chimique :
    Zinnat et les aminosides ne doivent pas tre mlangs dans la mme seringue ou la mme poche perfusion.


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