ALLPYRAL PMEA 10 PNU/ml suspension injectable (arrêt de commercialisation)
ALLPYRAL PMEA 10 PNU/ml suspension injectable (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/12/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SUSPENSION INJECTABLE
effet retard
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : BAYER PHARMAProduit(s) : ALLPYRAL
Evénements :
- octroi d’AMM 3/1/1980
- publication JO de l’AMM 9/8/1980
- mise sur le marché 1/1/1982
- arrêt de commercialisation 1/3/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 323207-6
1
flacon(s)
5
ml
verreEvénements :
- inscription SS 22/1/1982
- agrément collectivités 24/3/1982
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
CONSERVER A +4 DEGRES
NE PAS CONGELERRégime : aucune liste
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 5
ml- POUSSIERE DE MAISON 50 PNU
Enrichie aux acariens : extrait allergénique, obtenu par contact avec une solution pyridine et hydroxyde de sodium, adsorbé sur hydroxyde de sodium.
La puissance relative des extraits Allpyral est évaluée en PNU/ml (unités d’azote protéique/ml). 1 PNU exprime l’activité d’une dilution d’extrait contenant 0.01 mcg d’azote protéique par ml.
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- PHENOL excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- ALLERGENE DESENSIBILISANT (principale)
Bibliographie : Classe ATC : V01A-A03.
Au cours des thérapeutiques de désensibilisation, l’adsorption sur hydroxyde d’aluminium stimule la réponse immunitaire, permettant ainsi de réduire le nombre d’injections nécessaires.
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Désensibilisation spécifique des affections allergiques réaginiques (type 1 de la classification de Gell et Coombs) par exemple, asthme, rhinite, conjonctivite, trachéite allergiques, dans lesquelles la responsabilité de la poussière de maison est clairement démontrée par la clinique, les test cutanés et éventuellement des examens complémentaires.
- NODULE AU POINT D’INJECTION
Réaction loco-régionale excédant 7 à 8 cm de diamètre : il est possible d’observer des réactions locales au point d’injection.
Ces réactions cèdent le plus souvent spontanément. Il est toutefois recommandé, pour en éviter l’apparition, de varier les points d’injection. - ERYTHEME
Réaction loco-régionale excédant 7 à 8 cm de diamètre : il est possible d’observer des réactions locales au point d’injection.
Ces réactions cèdent le plus souvent spontanément. Il est toutefois recommandé, pour en éviter l’apparition, de varier les points d’injection. - PRURIT
Réaction loco-régionale excédant 7 à 8 cm de diamètre : il est possible d’observer des réactions locales au point d’injection.
Ces réactions cèdent le plus souvent spontanément. Il est toutefois recommandé, pour en éviter l’apparition, de varier les points d’injection. - RECRUDESCENCE DES SYMPTOMES
Avec réapparition ou aggravation des symptômes (asthme, rhinite, etc..) dans les heures qui suivent l’injection. - FIEVRE
Réaction générale fébrile qui doit faire envisager l’arrêt de la désensibilisation. - OEDEME LARYNGE
Oedème laryngé aigu.
Faire 2 à 4 pulvérisations d’adrénaline (dyspné-inhal). - CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
Sa particulière gravité doit demeurer toujours à l’esprit lorsqu’on pratique une injection.
Son traitement, chez l’adulte, est l’injection en sous-cutanée profonde de 0.5 ml d’adrénaline au 1/1000 (soit 0.5 mg) à renouveler si besoin quinze à trente minutes plus tard.
Les traitements symptomatiques par bêtastimulants en aérosol ou injectables, les antihistaminiques ou les corticoïdes injectables ne doivent pas retarder l’injection d’adrénaline en cas de choc anaphylactique grave.
- ***
Allpyral ne doit pas être utilisé à des fins diagnostiques. - ASTHME
En cas de maladie intercurrente ou d’attaque d’asthme, attendre la guérison pour partiquer l’injection. - MALADIES INFECTIEUSES
En cas de maladie infectieuse intercurrente, attendre la guérison pour pratiquer l’injection. - GROSSESSE
Eviter d’entreprendre le traitement pendant la grossesse. Il peut être cependant poursuivi, sans augmentation des doses, s’il a débuter avant la grossesse et s’il est bien toléré. - VASCULARITE
La moindre suspicion de vascularité systémique est une contre-indication formelle. - ARTERITE
La périartérite noueuse est une contre-indication formelle. - ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
Un traitement par les bêta-bloquants est une contre-indication relative, car le choc, s’il survient, est plus sévère et difficile à contrôler.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
L’existence de la poussière de maison dans l’environnement est un phénomène permanent. La désensibilisation peut être donc entreprise à n’importe quel moment de l’année.
Les injections doivent être pratiquées par un médecin ou sous
sa responsabilité et la progression des doses doit être déterminée par un médecin initié aux techniques de la désensibilisation.
Dès qu’une amélioration clinique est obtenue, respecter un intervalle d’au moins quatre semaines entre les injections.
La
dose injectée alors est la dose maximale tolérée. Le traitement est poursuivi pendant un an et plus.
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Mode d’Emploi :
– Vérifier que le flacon qui va être utilisé correspond bien à la prescription.
– Garder en observation le patient au moins trente
minutes après l’injection.
– Eviter un repas copieux le jour de l’injection.
– Eviter un effort physique violent ce même jour.
– Prendre un surcroît de précautions lors des changements de flacon (l’allergène ayant pu perdre une part de son activité
dans un flacon conservé trop longtemps).
– Chez les patients très sensibles présentant des réactions locales gênantes, administrer un antihistaminique une à deux heures avant l’injection.
– Disposer toujours à portée de la main de corticïdes
injectables, d’une ampoule d’adrénaline au 1/1000 et d’adrénaline en pulvérisation (dyspné-inhal r) destiné à corriger un odème laryngé aigu.
– Le traitement consiste en injections sous-cutanées profondes, faites avec une seringue de un millilitre
graduée au 1/100, de préférence à usage unique et une aiguille de 45/100 en dix minutes.
Comme pour tout allergène, les injections doivent être faites par voie strictement sous-cutanée. II faut donc toujours s’assurer par aspiration que l’aiguille ne se
trouve pas dans un vaisseau, avant de pousser le piston de la seringue pour injecter le produit.
– Bien agiter le flacon avant de prélever la dose nécessaire :
NB : L’aspect trouble et plus coloré du contenu du flacon titrant 10 000 pnu/ml est normal
puisqu’il s’agit d’une suspension fortement concentrée.
– Désinfecter à l’alcool le bouchon perforable du flacon avant de ponctionner la quantité d’extrait à injecter.
– L’utilisation d’un flacon neuf requiert une vigilance accrue.
– Injecter lentement
le produit, dans la région deltoïdienne de préférence.