AVLOCARDYL LP 160 mg glules libration prolonge

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AVLOCARDYL LP 160 mg glules libration prolonge

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES (MICROGRANULES A LIBERATION PROLONGEE)

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ZENECA PHARMA

    Produit(s) : AVLOCARDYL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/7/1980
    2. publication JO de l’AMM 19/12/1980
    3. mise sur le march 15/6/1981

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323873-6

    2
    plaquette(s) thermoforme(s)
    14
    unit(s)
    PVC/alu
    rose

    Evénements :

    1. inscription SS 6/5/1981
    2. agrment collectivits 20/6/1981


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 38.90 F

    Prix public TTC : 54 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT NON SELECTIF (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07A-A05.
      Le Propranolol se caractrise par quatre proprits pharmacologiques :
      – l’absence d’activit btabloquante bt-1 cardioslective,
      – un effet anti-arythmique,
      – l’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activit sympathomimtique intrinsque),
      – un effet stabilisant de membrane (quinidine-like ou anesthsique local) aux concentrations suprathrapeutiques.
      Le propranolol diminue le risque de rcidive de l’infarctus du myocarde et la mortalit, particulirement la mort subite.
    2. ANTIMIGRAINEUX (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02C-X10.

    1. ***
      – Hypertension artrielle,
      – Prophylaxie des crises d’angor d’effort,
      – Traitement au long cours aprs infarctus du myocarde,
      – Rduction ou prvention des troubles du rythme sympathico-dpendants : tachycardies sinusales ou jonctionnelles, tachycardies des fibrillations et flutters auriculaires, certaines tachycardies d’origine ventriculaire,
      – Manifestations cardiovasculaires des hyperthyrodies et intolrance aux traitements substitutifs des hypothyrodies,
      – Signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive,
      – Traitement de fond de la migraine et des algies de la face,
      – Prvention des hmorragies digestives par rupture de varices oesophagiennes (prvention primaire) et de leur rcidive (prvention secondaire) chez les patients atteints de cirrhose. La prvention d’une premire rupture de varices oesophagiennes est limite aux patients ayant une hypertension portale, chez lesquels l’examen endoscopique rvle des varices oesophagiennes de taille intermdiare ou volumineuse (stade II ou III).
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. ANGOR D’EFFORT
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION DES RECIDIVES)
    5. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE
    6. MYOCARDIOPATHIE OBSTRUCTIVE
    7. MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND)
    8. ALGIE VASCULAIRE DE LA FACE(TRAITEMENT DE FOND)
    9. RUPTURE DE VARICES OESOPHAGIENNES

    1. ASTHENIE (FREQUENT)
    2. REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES (FREQUENT)
    3. BRADYCARDIE (FREQUENT)
      Svre le cas chant.
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    5. NAUSEE (FREQUENT)
    6. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    7. IMPUISSANCE (FREQUENT)
    8. INSOMNIE (FREQUENT)
    9. CAUCHEMAR (FREQUENT)
    10. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (RARE)
    11. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE(AGGRAVATION) (RARE)
      Intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire existant.
    12. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
    13. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
    14. BRONCHOSPASME (RARE)
    15. GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
    16. SYNDROME DE RAYNAUD (RARE)
    17. CLAUDICATION INTERMITTENTE (RARE)
      Aggravation d’une claudication intermittente existante.
    18. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (RARE)
    19. ERUPTION PSORIASIFORME (RARE)
    20. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      Au plan biologique :
      On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinuclaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques type de syndrome lupique et cdant l’arrt du traitement.
    21. SYNDROME LUPIQUE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :

      l’arrt brusque peut entraner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.

      En cas d’hmorragie digestive, les risques de dfaillance circulatoire peuvent tre majors par la prise de propranolol.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement ne doit jamais tre interrompu brutalement, en particulier chez les patients prsentant une cardiopathie ischmique. La posologie doit tre diminue progressivement, c’est dire sur une deux semaines, en commenant en mme temps, si ncessaire, le traitement substitutif, pour viter une aggravation de l’angor.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Chez l’insuffisant cardiaque contrl par le traitement et en cas de ncessit, le propranolol sera administr trs faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance mdicale stricte.
    4. BRADYCARDIE
      Si la frquence s’abaisse au dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient prsente des symptmes lis la bradycardie, la posologie doit tre diminue.
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Etant donn leur effet dromotrope ngatif, les bta-bloquants doivent tre administrs avec prudence aux patients prsentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degr.
    6. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des bta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phochromocytome trait ncessite une surveillance troite de la pression artrielle.
    7. SUJET AGE
      Le respect absolu des contre-indications est impratif. On veillera initier le traitement par une posologie faible et assurer une surveillance troite.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      Prudence dans l’institution de la posologie initiale : utiliser alors la forme conventionnelle dose 40 mg.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence dans l’institution de la posologie initiale : utiliser alors la forme conventionnelle dose 40 mg.
    10. DIABETE
      Prvenir le malade et renforcer en dbut de traitement l’autosurveillance glycmique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycmie peuvent tre masqus, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    11. PSORIASIS
      Des aggravations de la maladie ayant t rapportes sous bta-bloquants, l’indication mrite d’tre pese.
    12. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients susceptibles de faire une raction anaphylactique svre, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iods ou la floctafnine (cf interactions mdicamenteuses) ou au cours de traitements dsensibilisants, le traitement bta-bloquant peut entraner une aggravation de la raction et une rsistance son traitement par l’adrnaline aux posologies habituelles.
    13. ANESTHESIE GENERALE
      Les bta-bloquants vont entraner une attnuation de la tachycardie rflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischmie myocardique et de pousses hypertensives. Il convient de prvenir l’anesthsiste que le patient est trait par un bta-bloquant.

      – Si l’arrt du traitement est jug ncessaire, une suspension de 48 heures est considre comme suffisante pour permettre la rapparition de la sensiblit aux catcholamines.

      – Dans certains cas le traitement bta-bloquant ne peut tre interrompu :

      * chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’ l’intervention, tant donn le risque li l’arrt brutal des bta-bloquants.

      * en cas d’urgence ou d’impossibilit d’arrt, le patient doit tre protg d’une prdominance vagale par une prmdication suffisante d’atropine renouvele selon les besoins. L’anesthsie devra faire appel des produits aussi peu dpresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront tre compenses.

      * le risque anaphylactique devra tre pris en compte.
    14. THYROTOXICOSE
      Les bta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signes cardiovasculaires.
    15. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attire sur le fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage.
    16. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      Du cirrhotique : il est indispensable de surveiller rgulirement la numration globulaire, l’hmatocrite et le taux d’hmoglobine afin de dpister d’ventuels saignements occultes.
    17. GROSSESSE
      – Aspect tratogne :

      Chez l’animal: aucune action tratogne n’a t mise en vidence.

      Dans l’espce humaine, aucun effet tratogne n’a t rapport ce jour et les rsultats d’tudes prospectives contrles n’ont pas fait tat de malformations la naissance.

      – Aspect nonatal :

      Chez le nouveau-n de mre traite, l’action bta-bloquante persiste plusieurs jours aprs la naissance : si cette rmanence peut tre sans consquence clinique, il est nanmoins possible que survienne une dfaillance cardiaque ncessitant une hospitalisation en soins intensifs (cf. surdosage), en vitant les soluts de remplissage (risque d’OAP); par ailleurs bradycardie, dtresse respiratoire, hypoglycmie ont t signales. C’est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-n (frquence cardiaque et glycmie pendant les 3 5 premiers jours de vie) est recommande en milieu spcialis.
    18. ALLAITEMENT
      Les bta-bloquants sont excrts dans le lait.

      Le risque de survenue d’hypoglycmie et de bradycardie n’a pas t valu : en consquence et par prcaution, l’allaitement est dconseill pendant la dure du traitement.

    1. ASTHME
    2. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
      Par le traitement.
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
      Des second et troisime degrs.
    6. ANGOR DE PRINZMETAL
    7. MALADIE DES SINUS
      Y compris bloc sino-auriculaire.
    8. BRADYCARDIE SEVERE
      Infrieure 45-50 contractions par minute.
    9. PHENOMENE DE RAYNAUD
    10. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
    11. PHEOCHROMOCYTOME
      Non trait.
    12. HYPOTENSION
    13. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    14. REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
    15. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Association contre-indique avec la floctafnine :
      En cas de choc ou d’hypotension dus ce produit, rduction des ractions cardiovasculaires de compensation par les bta-bloquants.
      – Sultopride : association contre-indique.
      Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
      – Association avec l’amiodarone : contre-indication relative.
      Troubles de la contractilit, de l’automatisme et de la conduction (suppresion des mcanismes sympathiques compensateurs).
    16. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Dans le cadre de la prvention primaire et secondaire des hmorragies digestives chez le cirrhotique : insuffisance hpatique volue avec hyperbilirubinmie, ascite massive, encphalopathie hpatique.

    Signes de l’intoxication :

    1. BRADYCARDIE
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE

    Traitement

    – En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours l’administration:
    . d’atropine (1 2 mg IV) ,
    . de glucagon la dose de 1 mg renouvelable,
    . suivie si ncessaire d’isoprnaline 25 mcg en injection lente ou de dobutamine
    2.5 10 mcg/kg/min.
    – En cas de dcompensation cardiaque chez le nouveau-n de mre traite par btabloquants :
    . glucagon sur la base de 0.3 mg/kg ,
    . hospitalisation en soins intensifs,
    . isoprnaline et dobutamine : les posologies en gnral
    leves et le traitement prolong ncessitent une surveillance spcialise.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Hypertension artrielle, prophylaxie des crises d’angor d’effort, cardiomyopathie obstructive :
    Une glule par jour, prise de prfrence le matin, quelle que soit l’indication. Toutefois, chez certains patients, il pourra tre
    ncessaire d’augmenter la posologie jusqu’ deux glules par jour. Chez certains hypertendus, on pourra ventuellement associer un autre antihypertenseur ou diurtique.
    – Traitement au long cours aprs infarctus du myocarde :
    * traitement initial : il
    devra tre institu entre le cinquime et le vingt et unime jour aprs l’pisode aigu de l’infarctus, un comprim quarante milligrammes quatre fois par jour pendant deux trois jours.
    * traitement d’entretien : une glule LP, soit cent soixante
    milligrammes, par jour.
    – Migraines, troubles du rythme, hyperthyrodies :
    Les doses actives pouvant varier d’un malade l’autre, et des doses infrieures cent soixante milligrammes tant le plus souvent efficaces, il conviendra de dbuter le
    traitement par la forme libration conventionnelle.
    – Prvention primaire et secondaire des hmorragies digestives par rupture de varices oesophagiennes chez les cirrhotiques :
    Le traitement sera gnralement institu la dose de cent soixante
    milligrammes par jour : une glule LP, cent soixante milligrammes le matin.
    La posologie sera ensuite adapte chaque malade en utilisant, le cas chant, le comprim dos quarante milligrammes : on se basera en particulier sur la frquence
    cardiaque dont la diminution doit tre d’environ vingt cinq pour cent.


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