PARAPLATINE 450 mg/45 ml solution injectable pr perfusion (Hp)

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PARAPLATINE 450 mg/45 ml solution injectable pr perfusion (Hp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialis

    Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBB

    Produit(s) : PARAPLATINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/3/1989
    2. publication JO de l’AMM 28/7/1989
    3. mise sur le march 10/10/1989
    4. rectificatif d’AMM 8/3/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 331721-7

    1
    flacon(s)
    45
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 19/7/1989


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 20
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 8
    heure(s)

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    APRES MELANGE A UNE SOLUTION ISOTONIQUE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 2375.45 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 45
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE AUTRE (DERIVE DU PLATINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01X-A02.
      Le carboplatine est un cytostatique dont les proprits biochimiques sont similaires celles du cisplatine.
      Le carboplatine se fixe sur la molcule d’ADN en produisant des liaisons alkyles responsables de la formation de ponts entre les deux chanes de la molcule ou entre les chanes de deux molcules d’ADN adjacentes. La synthse par rplication et la sparation ultrieure de l’ADN sont ainsi inhibes, de mme que, secondairement, les synthses de l’ARN et des protines cellulaires.
      * Prprits pharmacocintiques :
      Aprs l’injection d’une dose de carboplatine variant de 300 500 mg/m2 chez des patients prsentant une clairance de la cratinine suprieure ou gale 60 ml/min, on observe une relation linaire entre la dose administre, la concentration plasmatique de platine total et de platine sous forme libre ultrafiltrable. L’aire sous la courbe des concentrations plasmatiques de platine total et ultrafiltrable montre galement une relation linaire avec la dose administre. Aucune accumulation de platine dans le plasma n’a t mise en vidence lors d’une administration de carboplatine rpte pendant 4 jours conscutifs.
      Aprs administration de carboplatine (300 500 mg/m2), les demi-vies d’limination alpha et bta sont en moyenne respectivement de 1,6 heure, et de 3 6 heures chez les patients prsentant une clairance de la cratinine suprieure ou gale 60 ml/min.
      Pendant la phase initiale, la plus grande partie du platine libre ultrafiltrable est prsente sous forme de carboplatine. La demi-vie d’limination du platine plasmatique total est de 5 jours.
      24 heures aprs l’administration de carboplatine, environ 87 % du platine plasmatique est li aux protines plasmatiques.
      Le carboplatine est excrt principalement dans les urines, sous forme inchange, et l’on retrouve, 12 16 heures aprs l’administration, peu prs 70 % de la dose de platine total. 95 % de la dose administre est excrte avant la 25e heure.
      Les clairances totale et rnale de platine libre ultrafiltrable sont fonction de la filtration glomrulaire.

    1. ***
      – Carcinome de l’ovaire d’origine pithliale.
      – Carcinome bronchique petites cellules.
      – Carcinome pidermode des voies arodigestives suprieures.
    2. CANCER DE L’OVAIRE
    3. CANCER DU POUMON A PETITES CELLULES
    4. CANCER EPIDERMOIDE

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      La frquence des effets indsirables rapports ci-dessous a t tablie partir de donnes obtenues chez 1893 malades ayant reu du carboplatine en monothrapie aux doses recommandes. Parmi eux, 20 % avaient t prtraits par cisplatine et 30 % par une chimiothrapie ne comportant pas de sels de platine.
    2. INSUFFISANCE MEDULLAIRE (FREQUENT)
      – Thrombopnie : plaquettes infrieures 50000/mm3 chez 25 % des malades avec un nadir au 21e jour. La normalisation est intervenue dans un dlai moyen de 35 jours aprs le dbut du traitement.
      – Leucopnie : leucocytes infrieurs 2000/mm3 chez 14 % des malades avec un nadir au 21e jour. La normalisation est intervenue dans un dlai moyen de 42 jours aprs le dbut du traitement.
      – Neutropnie : neutrophiles infrieurs 1000/mm3 chez 18 % des malades avec un nadir au 21e jour.
      – Anmie : taux d’hmoglobine infrieur ou gal 8 g/dl observ chez 15 % des malades. Cette anmie cumulative rversible a t plus svre chez les patients prtraits.
      Des complications infectieuses ou hmorragiques ont t signales respectivement chez 4 et 5 % des malades. Elles ont t l’origine d’un dcs dans 1 % des cas.
      La mylotoxicit peut s’avrer plus svre dans les cas suivants :
      – patients prtraits,
      – insuffisance rnale,
      – indice de performance bas,
      – ge suprieur 65 ans,
      – association des traitements eux-mmes mylotoxiques.
      La mylotoxicit est habituellement rversible.
    3. THROMBOPENIE (FREQUENT)
      Plaquettes infrieures 50000 par mm3 chez 25% des malades avec un nadir au 21e jour. La normalisation est intervenue dans un dlai moyen de 35 jours aprs le dbut du traitement.
    4. LEUCOPENIE (FREQUENT)
      Leucocytes infrieurs 2000 par mm3 chez 14% des malades avec un nadir au 21e jour. La normalisation est intervenue dans un dlai moyen de 42 jours aprs le dbut du traitement.
    5. NEUTROPENIE (FREQUENT)
      Neutrophiles infrieurs 1000 par mm3 chez 18% des malades avec un nadir au 21e jour.
    6. ANEMIE (FREQUENT)
      Un taux d’hmoglobine infrieur ou gal 8 g/dl a t observ chez 15% des patients. Cette anmie cumulative rversible a t plus svre chez les patients prtraits.
    7. RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (RARE)
      Observe chez 4% des patients, elle a t l’origine d’un dcs dans 1 % des cas.
    8. HEMORRAGIE (PEU FREQUENT)
      Observe chez 5% des patients, elle a t l’origine d’un dcs dans 1% des cas.
    9. TOXICITE RENALE (FREQUENT)
      Une augmentation de l’ure sanguine, de l’uricmie et de la cratininmie a t observe chez respectivement 14%, 5% et 6% des malades. Une diminution de la clairance la cratinine infrieure 60 ml/mn s’observe chez 27% des malades ayant reu un traitement antrieur. Ces anomalies peuvent tre importantes et plus frquentes lorsque la fonction rnale est dj pertube avant le traitement par le carboplatine mais elles sont en rgle gnrale rapidement rversibles.
      Une rduction (infrieure la limite infrieure de la normale) des taux sriques de sodium, potassium, calcium et magnsium a t observ chez respectivement 29%, 20%, 22%, et 29% des malades avec en particulier quelques cas d’hyponatrmie prcoce; nanmoins, ces anomalies n’ont jamais t suffisamment marques pour tre responsables de manifestations cliniques.
    10. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Une augmentation de l’ure sanguine a t observe chez 14% des malades.
      Cette anomalie peut tre importante et plus frquente lorsque la fonction rnale est dj pertube avant le traitement par le carboplatine mais elle est en rgle gnrale rapidement rversible.
    11. URICEMIE(AUGMENTATION) (RARE)
      Une augmentation de l’uricmie et de la cratininmie a t observe chez 5% des malades.
      Cette anomalie peut tre importante et plus frquente lorsque la fonction rnale est dj pertube avant le traitement par le carboplatine mais elle est en rgle gnrale rapidement rversible.
    12. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
      Une augmentation de la cratininmie a t observe chez 6% des malades.
      Cette anomalie peut tre importante et plus frquente lorsque la fonction rnale est dj pertube avant le traitement par le carboplatine mais elle est en rgle gnrale rapidement rversible.
    13. CLAIRANCE DE LA CREATININE(DIMINUTION) (FREQUENT)
      Une diminution de la clairance la cratinine infrieure 60 ml/mn s’observe chez 27% des malades ayant reu un traitement antrieur.
      Cette anomalie peut tre importante et plus frquente lorsque la fonction rnale est dj pertube avant le traitement par le carboplatine mais elle est en rgle gnrale rapidement rversible.
    14. TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE (FREQUENT)
      Une rduction (infrieure la limite infrieure de la normale) des taux sriques de sodium, potassium, calcium et magnsium a t observ chez respectivement 29%, 20%, 22%, et 29% des malades avec en particulier quelques cas d’hyponatrmie prcoce; nanmoins, ces anomalies n’ont jamais t suffisamment marques pour tre responsables de manifestations cliniques.
    15. TROUBLE DIGESTIF (FREQUENT)
      Des troubles digestifs type de nauses, vomissements, tous grades confondus, ont t observs chez 80 % des malades. Dans 22 % des cas, il s’agissait des grades III-IV.
      Nauses et vomissements peuvent tre contrls, voire prvenus, par un traitement antimtique appropri. Enfin, ces phnomnes disparaissent habituellement dans les 24 heures suivant le traitement.
      Les autres effets gastro-intestinaux rapports correspondaient des douleurs chez moins de 8 % des malades, des diarrhes, une constipation chez 6 % des malades.
    16. NAUSEE (FREQUENT)
      Des troubles digestifs type de nauses, vomissements, tous grades confondus, ont t observs chez 80 % des malades. Dans 22 % des cas, il s’agissait des grades III-IV.
      Nauses et vomissements peuvent tre contrls, voire prvenus, par un traitement antimtique appropri. Enfin, ces phnomnes disparaissent habituellement dans les 24 heures suivant le traitement.
    17. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Des troubles digestifs type de nauses, vomissements, tous grades confondus, ont t observs chez 80 % des malades. Dans 22 % des cas, il s’agissait des grades III-IV.
      Nauses et vomissements peuvent tre contrls, voire prvenus, par un traitement antimtique appropri. Enfin, ces phnomnes disparaissent habituellement dans les 24 heures suivant le traitement.
    18. DOULEUR ABDOMINALE (PEU FREQUENT)
      Chez moins de 8% des malades.
    19. DIARRHEE (PEU FREQUENT)
      Chez 6% des malades.
    20. CONSTIPATION (PEU FREQUENT)
      Chez 6% des malades.
    21. TOXICITE AUDITIVE (FREQUENT)
      A l’audiogramme, on retrouve des anomalies dans la gamme des hautes frquences (4000 a 8000 Hz) chez 15% des malades. De trs rares cas d’hypoacousie ont t rapports.
      De telles anomalies, lorsqu’elles sont le fait d’un traitement anterieur par le cisplatine, peuvent persister ou s’aggraver chez les malades ayant recu le carboplatine en seconde intention.
    22. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (RARE)
      Des neuropathies priphriques s’observent chez 4% des malades; cependant, dans un trs grand nombre de cas, elles ne se traduisent que par des paresthsies et une diminution des rflexes ostotendineux. La frquence et l’intensit de ces anomalies augmentent chez les malades pralablement traits par le cisplatine ainsi que chez les malades gs de plus de 65 ans.
      Des troubles sensoriels, troubles de la vision, troubles du got (dysgueusie) ont t rapports chez 1% des patients.
    23. PARESTHESIE
      Des neuropathies priphriques s’observent chez 4 % des malades ; cependant, dans un trs grand nombre de cas, elles ne se traduisent que par des paresthsies et une diminution des rflexes ostotendineux. La frquence et l’intensit de ces anomalies augmentent chez les malades pralablement traits par le cisplatine ainsi que chez les malades gs de plus de 65 ans.
    24. HYPOREFLEXIE OSTEOTENDINEUSE
      Des neuropathies priphriques s’observent chez 4 % des malades ; cependant, dans un trs grand nombre de cas, elles ne se traduisent que par des paresthsies et une diminution des rflexes ostotendineux. La frquence et l’intensit de ces anomalies augmentent chez les malades pralablement traits par le cisplatine ainsi que chez les malades gs de plus de 65 ans.
    25. TROUBLE SENSORIEL (RARE)
      Des troubles sensoriels ont t rapports chez 1 % des patients.
    26. TROUBLE DE LA VISION (RARE)
      Des troubles de la vision ont t rapports chez 1 % des patients.
    27. DYSGUEUSIE (RARE)
      Des troubles du got (dysgueusie) ont t rapports chez 1 % des patients.
    28. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
      Le carboplatine est responsables de ractions allergiques chez moins de 2% des malades. Ces ractions sont identiques celles que l’on peut observer aprs administration d’autres drivs du platine : ruption rythmateuse, fivre sans cause apparente, prurit, rash, urticaire, plus rarement bronchospasme et hypotension.
    29. ERYTHEME CUTANE (RARE)
    30. FIEVRE (RARE)
      Sans cause apparente : raction allergique.
      Autres effets indsirables : fivre et frissons qui sont observ chez moins de 2% des malades.
    31. PRURIT (RARE)
    32. RASH (RARE)
    33. URTICAIRE (RARE)
    34. BRONCHOSPASME (RARE)
    35. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
      Raction allergique.
    36. BILAN HEPATIQUE(ANOMALIE)
      Des anomalies modres (Normales x 1,25) des paramtres de la fonction hpatique ont t observes. Il s’agit d’lvations des phosphatases alcalines chez 24 % des malades, et, plus rarement, des SGOT, des SGPT (15 %) et de la bilirubine totale (5 % des malades). Pour la plupart, elles ont rgress spontanment malgr la poursuite du traitement par le carboplatine.
    37. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Observe chez 24% des patients. Pour la plupart, cette anomalie a rgress spontanment malgr la poursuite du traitement par le carboplatine.
    38. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Observe chez 15% des patients. Pour la plupart, cette anomalie a rgress spontanment malgr la poursuite du traitement par le carboplatine.
    39. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
      Observe chez 5% des patients. Pour la plupart, cette anomalie a rgress spontanment malgr la poursuite du traitement par le carboplatine.
    40. ALOPECIE (RARE)
      Observ chez moins de 2% des patients.

    1. MISE EN GARDE
      L’activit mylotoxique du carboplatine est dose dpendante et inversement proportionnelle la clairance rnale du produit. Elle peut tre majore, en cas d’altration de la fonction rnale du patient. par la prescription concomitantes de thrapeutiques nphrotoxiques et/ou susceptibles de produire une hypoplasie mdullaire, l’existence de chimiothrapies antrieures et le mauvais tat gnral du malade. Ceci ncessite une adaptation des posologies et des rythmes d’administration.

      Une thrombopnie, une leucopnie et/ou une anmie cumulative peuvent survenir aprs administration de carboplatine, justifiant une surveillance rgulire des paramtres hmatologiques et ncessitant trs rarement une transfusion.
    2. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
      Les paramtres hmatologiques doivent tre contrls avant chaque cure et lors du premier mois de traitement toutes les semaines. Le nadir de la leucopnie se situe au 21e jour (entre le 14e et le 28e jour), tandis que celui de la thrombopnie se situe au 15me jour (entre le 14e et le 21e jour) aprs traitement. Si le nombre de globules blancs est infrieur 2000 par mm3, ou si le nombre des plaquettes est infrieur 100000 par mm3, le traitement par le carboplatine doit tre rtard. La correction des anomalies hmatologiques se fait habituellement 5 6 semaines aprs l’administration du produit.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      La toxicit rnale n’est habituellement pas un facteur limitant la posologie du carboplatine. Du fait de son limination par filtration glomrulaire, des mesures prventives type d’hyperhydratation et de diurse force ne sont pas ncessaires. Nanmoins, des anomalies portant sur l’azotmie ou la cratininmie ont t observes chez respectivement 14 % et 6 % des malades.
      De mme, la clairance de la cratinine devient infrieure 60 ml/min chez 27 % des malades prtraits. Ce point est prendre en compte lors d’un traitement concomitant avec des thrapeutiques nphrotoxiques.
      La frquence et l’intensit de la nphrotoxicit sont d’autant plus importantes que la fonction rnale tait altre avant le traitement. Les altrations de la fonction rnale sont en rgle gnrale rapidement rversibles. Une modification des doses, voire une interruption du traitement, sont envisager en prsence d’une insuffisance rnale svre.
    4. SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
      La neurotoxicit est rare, gnralement limite des paresthsies ou une diminution des rflexes ostotendineux. La frquence et l’intensit de ces manifestations sont plus importantes chez les malades de plus de 65 ans et/ou ayant t traits au pralable par le cisplatine pour lesquels une surveillance neurologique rgulire est recommande.
    5. REACTION ALLERGIQUE
      Comme avec d’autres mdicaments base de platine, des ractions allergiques apparaissant dans les minutes suivant l’administration, peuvent se produire et ncessiter un traitement appropri.
    6. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      La manipulation et la reconstitution du carboplatine par le personnel mdical ncessitent les prcautions d’utilisation indispensables pour tout agent cytotoxique.

    1. INSUFFISANCE RENALE SEVERE (absolue)
      Clairance de la cratinine infrieure 20 ml/mn.
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS (absolue)
      Antcdents d’allergie au carboplatine ou d’autres produits contenant du platine.
    3. GROSSESSE (absolue)
      Les proprits mutagnes, embryotoxique et tratogne mises en vidence dans les espces animales et/ou in vitro font contre-indiquer l’utilisation du carboplatine au cours de la grossesse.
    4. ALLAITEMENT (absolue)
      L’allaitement contre-indique l’utilisation du carboplatine.
    5. HYPOPLASIE MEDULLAIRE (relative)
      Svre.
    6. TUMEUR (relative)
      Hmorragique.
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Associations contre-indiques :
      – Phnytone (introduite en prophylaxie de l’effet convulsivant de certains anticancreux) ; dcrit pour doxorubicine, daunorubicine, carboplatine, cisplatine, carmustine, vincristine, vinblastine, blomycine, mthotrexate : risque de survenue de convulsions par diminution de l’absorption digestive de la phnytone par le cytostatique.
      – Vaccin contre la fivre jaune : risque de maladie vaccinale gnralise mortelle.
      Associations dconseilles :
      – Vaccins vivants attnus (sauf fivre jaune) : risque de maladie vaccinale gnralise, ventuellement mortelle. Ce risque est major chez les sujets dj immunodprims par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactiv lorsqu’il existe (poliomylite).

    Signes de l’intoxication :

    1. EFFETS SECONDAIRES GENERAUX
    2. TROUBLE DE LA VISION
    3. TROUBLE RENAL
    4. TROUBLE HEPATIQUE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    — Monochimiothrapie : La posologie recommande de carboplatine chez les malades non prtraits antrieurement par une chimiothrapie cytotoxique et dont la fonction rnale est normale est de 400 mg/m2, injects par perfusion intraveineuse
    de brve dure (15 60 min). Le traitement ne devrait pas tre rpt avant un dlai de 3 4 semaines, aprs l’administration prcdente du carboplatine et/ou tant que le nombre de neutrophiles n’est pas suprieur ou gal 2 000/mm3 et le nombre de
    plaquettes 100000/mm3 .
    Une diminution de 20 25 % de cette posologie initiale peut tre recommande chez les malades prsentant des facteurs de risque tels qu’une chimiothrapie antrieure ou un mauvais tat gnral. Les modifications ventuelles de
    posologie seront dtermines par la surveillance rgulire des paramtres hmatologiques.
    — Polychimiothrapie : Les doses de carboplatine seront modifies en fonction des toxicits, en particulier rnales et hmatologiques, des autres produits
    utiliss.
    — Insuffisance rnale : La dtermination de la posologie optimale de carboplatine, en monochimiothrapie, requiert une surveillance rgulire des paramtres hmatologiques et rnaux. Les posologies recommandes chez l’insuffisant rnal sont
    les suivantes en monochimiothrapie :
    – clairance de la cratinine de 41 60 ml/min : 250 mg/m2,
    – clairance de la cratinine de 20 40 ml/min : 200 mg/m2
    – clairance de la cratinine de 20 ml/min donnes insuffisantes pour recommander une
    posologie
    — Autres mthodes de dtermination de posologie (en mono ou polychimiothrapie, y compris dans le cas d’insuffisance rnale) : L’adaptation individuelle des posologies de carboplatine peut aussi tre approche en utilisant la formule de
    Calvert ou la formule d’Egorin.
    – La formule de Calvert tient compte du dbit de filtration glomrulaire (GFR en ml/min) et de l’aire sous la courbe (AUC en mg/ml x min) : Dose (mg) = AUC x (GFR + 25). La formule de Calvert calcule la dose totale en mg,
    et non en mg/m2.
    La mthode de rfrence pour dterminer le dbit de filtration glomrulaire (GFR) est la mesure de la clairance l’EDTA marqu au chrome 51 qui implique la manipulation de produits radioactifs. En pratique, on estime que le dbit est
    correctement valu par la clairance de la cratinine (Clcr), elle-mme estime grce la mthode prdictive de Jeliffe qui tient compte de l’ge, du sexe et de la cratininmie plasmatique (Pcr) :
    GFR (homme) gal environ Clcr = [98 – 16 (ge –
    20)/20]/Pcr (mg/100 ml)
    GFR (femme) = 0,9 x GFR (homme)
    Les AUC cibles sont fonction des ventuels traitements antrieurs et du protocole thrapeutique selon que le carboplatine est utilis seul ou en association :
    – Paraplatine en monothrapie chez un
    patient non prtrait par un traitement antrieur : AUC cible de 6 8 mg/ml x min.
    – Paraplatine en monothrapie chez un patient prtrait par un traitement antrieur : AUC cible de 4 6 mg/ml x min.
    – Paraplatine en association patient non prtrait
    par un traitement antrieur : AUC cible de 4 6 mg/ml x min
    Remarque : les valeurs d’AUC ont t valides pour Paraplatine en association avec le cyclophosphamide chez les patients non prtraits et avec l’toposide chez les patients prtraits et non
    prtraits.
    – La formule d’Egorin calcule la dose totale en mg/m2 :
    > Patient non prtrait par chimiothrapie :
    Dose (mg/m2 ) : [0,091 x Clcr (en ml/min)/surface corporelle (en m2)]x [(prtt plaq – nadir plaq) x 100/prtt plaq] + 86
    Monochimiothrapie
    : en pratique se fixer un nadir de plaquettes 50000/mm3 ou l’adapter en fonction de l’objectif thrapeutique (curatif versus palliatif).
    > Patient prtrait par chimiothrapie :
    Dose (mg/m2) : [0,091 x Clcr (ml/min)/surface corporelle (en m2)] x
    [(prtt plaq – nadir plaq) x 100 – 17]/prtt plaq + 86
    Monochimiothrapie : en pratique se fixer un nadir de plaquettes 50000/mm3 ou l’adapter en fonction de l’objectif thrapeutique (curatif versus palliatif).

    Enfant : Dans l’tat actuel des
    connaissances, il n’est pas possible de recommander une posologie particulire pour l’utilisation pdiatrique du carboplatine.

    Mode d’emploi :
    Voie d’administration : perfusion intraveineuse.
    Les diffrents dosages de Paraplatine peuvent tre
    administrs tels quels la concentration de 10 mg/ml en drivation d’une perfusion de solution de glucose 5 %. Ils peuvent aussi tre dilus avant administration l’aide d’une solution de glucose 5 %, jusqu’ une concentration minimale de 0,5
    mg/ml. Dans tous les cas, il est recommand aprs perfusion de Paraplatine de rincer la veine avec une solution de glucose 5 %.
    Remarque :
    Aucun des composants ncessaires l’administration intraveineuse par perfusion du carboplatine ne doit contenir
    en totalit ou en partie de l’aluminium. En effet, une interaction entre l’aluminium et le platine serait responsable d’un prcipit noir que l’on pourrait observer aprs reconstitution de la solution.


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