METHYLPREDNISOLONE DAKOTA PHARM 120 mg poudre et solvant (Hôp)

METHYLPREDNISOLONE DAKOTA PHARM 120 mg poudre et solvant (Hôp)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/1/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : SANOFI WINTHROP (DPT HOPITAL)Produit(s) : METHYLPREDNISOLONE DAKOTA PHARM
Evénements :
- octroi d’AMM 9/1/1981
- publication JO de l’AMM 3/3/1981
- mise sur le marché 10/10/1987
- rectificatif d’AMM 6/8/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 555958-0
25
ampoule(s) de solvant
verre
25
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
- agrément collectivités 19/11/1987
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
A TEMPERATURE AMBIANTEConservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 8
heure(s)
CONSERVER A +4 DEGRES
A L’ABRI DE LA LUMIERERégime : liste I
Prix Pharmacien HT : 434.75 F
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- METHYLPREDNISOLONE HEMISUCCINATE 159.12 mg
Quantité correspondant à 120 mg de méthylprednisolone.
- PHOSPHATE MONOSODIQUE excipient
- PHOSPHATE DISODIQUE excipient
- LACTOSE excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
- CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H02A-B04.
Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant la bétaméthasone sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A fortes doses ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l’hydrocortisone.
* Propriétés Pharmacocinétiques :
Diffusion rapide ; demi-vie : 3 h 30.
L’élimination est à la fois urinaire et biliaire.
Passage dans le lait et à travers le placenta.
-
* Celles de la corticothérapie générale per os, lorsque la voie parentérale est nécessaire en cas d’impossibilité de la voie orale (vomissements, aspiration gastrique, troubles de la conscience).
* Les affections nécessitant un effet thérapeutique rapide :
– Allergiques :
. Oedème de Quincke sévère en complément des antihistaminiques ;
. choc anaphylactique en complément de l’adrénaline.
– Infectieuses :
. Fièvre thyphoïde sévère, en particulier avec confusion mentale, choc, coma ;
. laryngite striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l’enfant.
– Neurologiques :
. Oedème cérébral des tumeurs, de l’hématome sous-dural et oedème cérébral lié à un abcès à toxoplasme.
– ORL :
Dyspnée laryngée.
- COMMENTAIRE GENERAL
Les effets secondaires sont surtout à craindre lors d’un traitement prolongé. - REACTION ANAPHYLACTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEDe rares cas de réactions anaphylactiques ont pu être rapportés chez des patients traités par des corticostéroïdes par voie parentérale. Une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.
- ARYTHMIE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSELiée à l’administration intraveineuse.
- TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
- KALIEMIE(DIMINUTION)
- ALCALOSE METABOLIQUE
- RETENTION HYDROSODEE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
- SYNDROME DE CUSHING
- INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
- ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
Parfois définitive. - TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
- DIABETE
Révélation d’un diabète latent. - RETARD DE CROISSANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT - IRREGULARITE MENSTRUELLE
- ATROPHIE MUSCULAIRE
Précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique). - OSTEOPOROSE
- FRACTURE PATHOLOGIQUE
- TASSEMENT VERTEBRAL
- OSTEONECROSE ASEPTIQUE
Des têtes fémorales. - ULCERE GASTRODUODENAL
- ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
- PERFORATION DIGESTIVE
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- PANCREATITE AIGUE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANTSurtout chez l’enfant.
- ACNE
- PURPURA
- ECCHYMOSE
- HYPERTRICHOSE
- RETARD DE CICATRISATION
- EUPHORIE (FREQUENT)
- INSOMNIE (FREQUENT)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (FREQUENT)
- ACCES MANIAQUE (RARE)
- CONFUSION ONIRIQUE (RARE)
- CONFUSION MENTALE (RARE)
- CRISE CONVULSIVE (RARE)
- DEPRESSION
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET DU TRAITEMENT - GLAUCOME
- CATARACTE
- MISE EN GARDE
– Terrain allergique :
De rares cas de réactions pseudo-anaphylactiques étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.
– Ulcère gastroduodénal :
En cas d’ulcère gastroduodénal, la corticothérapie n’est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.
En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et, au besoin, après fibroscopie.
– Infections :
La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicales, subtropicales, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par la corticothérapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est nécessaire s’il existe des séquelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
– Surveillance particulière :
L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
– Sportifs :
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - INFECTION
Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible. - RETENTION HYDROSODEE
Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’une élévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé sera réduit. - APPORT POTASSIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE
TROUBLES CARDIOVASCULAIRESLa supplémentation potassique n’est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’association à un traitement hypokaliémiant.
- DIABETE
Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraîner son déséquilibre. Il convient de réévaluer sa prise en charge. - HYPERTENSION ARTERIELLE
Lorsque la corticothérapie est indispensable, l’hypertension artérielle n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraîner son déséquilibre. Il convient de réévaluer sa prise en charge. - CONTACT A EVITER
Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. - SPORTIFS
Mise en garde :
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - GROSSESSE
Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.
Dans l’espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du 1 er trimestre. Lors de maladies chroniques, nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées. Il est justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse, si besoin. - ALLAITEMENT
En cas de traitement à des doses importantes et de façon chronique, l’allaitement est déconseillé.
- ETAT INFECTIEUX
Tout état infectieux à l’exclusion des indications spécifiées. - VIROSES EN EVOLUTION
Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona). - HEPATITE
- HERPES
- VARICELLE
- ZONA
- ETAT PSYCHOTIQUE
Non contrôlé encore par un traitement. - VACCINATION
Vaccins vivants. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- TROUBLES DE LA COAGULATION
en cas d’injection intramusculaire. - TRAITEMENT ANTICOAGULANT
En cours, en cas d’injection intramusculaire. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Médicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) : associations déconseillées.
Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraîner des torsades de pointes en cas d’hypokaliémie.
Traitement
Il n’existe aucun antidote ; en cas de surdosage massif, le traitement sera essentiellement symptomatique.
En milieu hospitalier, des doses allant jusqu’à 30mg/kg sont utilisées en injection i.v. lente (durée minimum 20 minutes) lors de corticothérapie
de brève durée.
Ces signes d’hypercortissisme peuvent éventuellement survenir, comme dans toute corticothérapie lors de traitements prolongés à fortes doses ; en particulier, troubles du métabolisme glucidique, tétanies par hypocalcémie, facies
cushingoïde, excitation psychique.
Ces troubles sont habituellement réversibles par simple diminution des doses ou à l’arrêt du traitement.
La méthylprédnisolone est dialysable.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
– 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Réservé à l’adulte.
La posologie est de 120 mg par jour. Dans des situations très exceptionnelles, cette posologie pourra être répétée.
.
Mode d’emploi
Cette spécialité n’est pas adaptée à l’administration par voie inhalée par
nébulisateur.
Injections intraveineuses ou intramusculaires.
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour cinq milligrammes de prednisone = 4 mg de méthylprednisolone.
Après mélange, la solution obtenue est administrée par voie IV :
– soit
directement en injection lente,
– soit par perfusion IV après dilution dans une solution isotonique de chlorure de sodium ou de glucose.
Lorsque la voie IV ne peut être utilisée, l’administration pourra être effectuée par voie IM profonde sous asepsie
rigoureuse.