CHIBROXINE 0.3 pour cent collyre

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CHIBROXINE 0.3 pour cent collyre

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 15464


    Forme : COLLYRE EN SOLUTION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : CHIBROXINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/10/1988
    2. publication JO de l’AMM 12/2/1989
    3. mise sur le marché 15/6/1990
    4. rectificatif d’AMM 10/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 331322-5

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 11/5/1990
    2. inscription SS 11/5/1990


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 15.77 F

    Prix public TTC : 25.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE ANTIINFECTIEUX (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01A-X12.

      5.1 Propriétés pharmacodynamiques

      La norfloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des fluoroquinolones. Son activité est bactéricide par inhibition de lÂADN-gyrase bactérienne empêchant la synthèse de IÂADN chromosomique bactérien.

      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes :

      S < ou égal à 1 mg/1 et R > 2 mg/1

      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.

      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci- dessous :

      Catégories etFréquence de résistance acquise en France
      (> 10%) (valeurs extrêmes)

      ESPECES SENSIBLES

      Aérobies à Gram positif

      Staphylococcusméti-S
      Aérobies à Gram négatif
      Acinetobacter(essentiellement 50 – 75 %
      Acinetobacter baumannii)

      Citrobacter freundii 20 – 30 %
      Enterobacter cloacae 20 – 30 %
      Escherichia coli O-15%
      Klebsiella 0 – 30 %
      Morganella morganii
      Proteus mirabilis O-15%

      Proteus vulgaris
      Providencia 50 – 75 %
      Pseudomonas aeruginosa 50 – 90 %
      Serratia 20 – 40 %

      Catégories

      . ESPECES RESISTANTES

      Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

      Aérobies à Gram positif

      Entérocoques

      Staphylococcus méti-R *
      Strentococcus

      * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lÂensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      Ce spectre correspond à celui des formes systémiques de la norfloxacine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations
      in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier lÂactivité de lÂantibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

      5.2 Propriétés pharmacocinétiques

      Chez lÂanimal, une heure après lÂadministration dÂune goutte de ce collyre dans le cul-de-sac conjonctival, la concentration lacrymale de ce collyre est supérieure aux CM1 des principaux germes rencontrés dans les infections oculaires.
      Après administration de ce collyre à dose unique ou à dose répétée, il nÂa pas été possible de retrouver lÂantibiotique dans le sang au cours des 3 heures qui ont suivi lÂinstillation.

    1. ***
      Traitement des affections superficielles de l’oeil et de ses annexes, dûes à des bactéries sensibles à la norfloxacine : conjonctivite, blépharite, tarsite.
    2. CONJONCTIVITE
    3. BLEPHARITE

    1. SENSATION DE BRULURE
    2. PICOTEMENT OCULAIRE
    3. HYPERHEMIE CONJONCTIVALE (RARE)
    4. CHEMOSIS (RARE)
    5. PHOTOPHOBIE (RARE)
    6. GOUT AMER (RARE)
      Après instillation.
    7. ECZEMA ALLERGIQUE DE CONTACT
      – en raison de la présence de chlorure de benzalkonium.
    8. IRRITATION OCULAIRE
      – en raison de la présence de chlorure de benzalkonium.

    1. NE PAS INJECTER
    2. NE PAS AVALER
    3. INJECTIONS PERI-OCULAIRES
      Le collyre ne doit pas ête employé en injection péri ou intraoculaire.
    4. INJECTIONS INTRA-OCULAIRES
      Le collyre ne doit pas ête employé en injection péri ou intraoculaire.
    5. TRAITEMENT AU LONG COURS

      – Une émergence de résistance ou une sélection de souches résistantes est possible, en particulier lors de traitement au long cours.

    6. ERUPTION CUTANEE
      – Le traitement doit être interrompu dés les premiers signes dÂune éruption cutanée ou de tout autre signe dÂune réaction dÂhypersensibilité.
    7. HYPERSENSIBILITE
      – Le traitement doit être interrompu dés les premiers signes dÂune éruption cutanée ou de tout autre signe dÂune réaction dÂhypersensibilité.
    8. PORT DE LENTILLES DE CONTACT

      – Au cours du traitement, le port de lentilles de contact est déconseillé :

      . en raison du risque dÂabsorption sur la lentille de certains composants du collyre,

      . en raison de la présence de chlorure de benzalkonium.

    9. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – En cas dÂadministration simultanée de différents collyres, les instillations doivent être espacées dÂau moins 15 minutes.
    10. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      – Lors de lÂinstillation, ne pas toucher lÂoeil avec lÂembout du flacon.
    11. REMARQUE
      Il peut exister une résistance croisée entre quinolones.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      De la Chibroxine.
    2. HYPERSENSIBILITE AUX QUINOLONES
    3. ALLAITEMENT

      LÂadministration de ce médicament fait contre-indiquer lÂallaitement, en raison du passage des fluoroquinolones dans le lait maternel et du risque articulaire.

    4. GROSSESSE (relative)

      Les études chez lÂanimal nÂont pas mis en évidence dÂeffet tératogène. En lÂabsence dÂeffet tératogène chez lÂanimal, un effet malformatif dans lÂespèce humaine nÂest pas attendu. En
      effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans lÂespèce humaine se sont révélées tératogènes chez lÂanimal au cours dÂétudes bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, lÂutilisation de la norfloxacine sur des effectifs limités nÂa apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences dÂune exposition en cours de grossesse.

      Par ailleurs, en pédiatrie, on constate des atteintes articulaires réversibles à lÂarrêt du traitement avec certaines quinolones, en cas dÂadministrations post-natales. En conséquence, le risque articulaire consécutif. aux administrations post-natales fait déconseiller lÂutilisation des fluoroquinolones pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas lÂargument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie usuelle est de une à deux gouttes quatre fois par jour dans l’oil (ou les yeux) atteint(s). Si la sévérité de l’infection l’exige, on peut prescrire, le premier jour de traitement, une à deux gouttes de collyre toutes
    les deux heures, pendant la journée.


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