PULMOSERUM solution buvable

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PULMOSERUM solution buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/7/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BAILLY-SPEAB

    Produit(s) : PULMOSERUM

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1910
    2. octroi d’AMM 22/7/1948
    3. validation de l’AMM 17/7/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 328899-3

    1
    flacon(s)
    200
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 9.40 F

    Prix public TTC : 16.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF OPIACE ASSOCIE A UN EXPECTORANT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05F-A02.
      Codéine : alcaloïde de l’opium ; antitussif d’action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
      Gaïacol : expectorant.
      *Propriétés pharmacocinétiques :
      Codéine par voie orale :
      Le temps d’obtention du pic de concentration plasmatique est de l’ordre d’une heure.
      Métabolisme hépatique.
      Environ 10 % de la codéine est déméthylée et transformée en morphine dans l’organisme.
      Demi-vie plasmatique de l’ordre de 3 h (chez l’adulte).
      Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
    2. TOUX SECHE

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Aux doses thérapeutiques :
      Les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    2. CONSTIPATION
    3. SOMNOLENCE
    4. VERTIGE
    5. NAUSEE
    6. VOMISSEMENT
    7. BRONCHOSPASME (RARE)
    8. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    9. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    10. DEPENDANCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      Il existe un risque de dépendance qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

    11. SYNDROME DE SEVRAGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      Il existe un risque de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

    1. MISE EN GARDE
      Tenir compte de la teneur en alcool.

      Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance.

      Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.

      Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
    2. GROSSESSE
      Liée à la codéine : Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.

      En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

      En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      Liée au gaïacol : En clinique, aucun effet malformatif ou ftotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées au gaïacol est insuffisant pour exclure tout risque.

      En conséquence, par mesure de précaution, l’utilisation de ce médicament est à éviter pendant la grossesse.
    3. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Prudence en cas d’hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.
    4. DIABETE
      tenir compte de la teneur en saccharose.
    5. REGIME HYPOGLUCIDIQUE
      tenir compte de la teneur en saccharose.
    6. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    3. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
    4. ALLAITEMENT
      La codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – alcool,
      – médicaments provoquant une réaction antabuse avec l’alcool,
      – dépresseurs du SNC,
      – IMAO non sélectifs,
      – insuline,
      – metformine,
      – sulfamides hypoglycémiants.

    Signes de l’intoxication :

    1. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    2. CYANOSE
    3. BRADYPNEE
    4. SOMNOLENCE
    5. RASH
    6. VOMISSEMENT
    7. PRURIT
    8. ATAXIE
    9. MYOSIS
    10. CRISE CONVULSIVE
    11. FLUSH
    12. OEDEME DE LA FACE
    13. ERUPTION URTICARIENNE
    14. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    15. RETENTION D’URINE

    Traitement

    Signes chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée) ; somnolence, rash, vomissements ; prurit ; ataxie.
    Signes chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg de codéine en prise unique) : bradypnée, pauses respiratoires ;
    myosis, convulsions ; flush et oedème du visage ; éruption urticarienne, collapsus ; rétention d’urine.
    Traitement :
    – assistance respiratoire ;
    – naloxone en cas d’intoxication massive.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte.
    – En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine à ne pas dépasser est de cent vingt mg chez l’adulte.
    * Adulte : une à deux
    cuillères à soupe par prise, à renouveler au bout de 6 heures en cas de besoin, sans dépasser la dose de 8 cuillères à soupe par jour.
    .
    Posologies particulières :
    Sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique : la posologie initiale sera diminuée de
    moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    .
    Mode d’emploi :
    Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où
    survient la toux.
    Les prises devront être espacées de 6 heures au minimum.


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