MAXAIR AUTOHALER Système d’inhalation

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MAXAIR AUTOHALER Système d’inhalation

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUSPENSION POUR INHALATION EN FLACON PRESSURISE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : 3M SANTE

    Produit(s) : MAXAIR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/4/1989
    2. publication JO de l’AMM 28/7/1989
    3. mise sur le marché 1/1/1990

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 331896-1

    1
    flacon(s) pressurisé(s)
    200
    dose(s)
    alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 12/12/1991
    2. inscription SS 12/12/1991


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DES RAYONS SOLAIRES
    NE PAS PERCER NI BRULER MEME APRES USAGE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 50 DEGRES
    LOIN DE TOUTE FLAMME

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 64.84 F

    Prix public TTC : 83.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIASTHMATIQUE INHAL. (B-STIMULANT ADRENERGIQUE SELECT.) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R03A-C08.
      Bronchodilatateur bêta2mimétique à action rapide et de courte durée par voie inhalée.
      Le perbutérol est un agoniste des récepteurs bêta adrénergiques présentant une action beaucoup plus sélective sur les récepteurs bêta2.
      Après inhalation, le perbutérol exerce une action stimulante sur les récepteurs bêta2 du muscle lisse bronchique assurant ainsi une bronchodilation rapide, significative en quelques minutes, et persistant pendant quatre à six heures.

    1. ***
      – Traitement symptomatique de la crise d’asthme.
      – Traitement symptomatique des exacerbations au cours de la maladie asthmatique ou de la bronchite chronique obstructive lorsqu’il existe une composante réversible.
      – Prévention de l’asthme d’effort.
      Remarque : cette spécialité est particulièrement adaptée aux sujets chez qui il a été mis en évidence une mauvaise synchronisation main/poumon nécessaire pour une utilisation correcte des aérosols doseurs classiques sans chambre d’inhalation.
    2. ASTHME(TRAITEMENT DE LA CRISE)
    3. ASTHME D’EFFORT(PREVENTION)

    1. TREMBLEMENT DES EXTREMITES (RARE)
      Observés à des doses supra-thérapeutiques.
    2. CRAMPE (RARE)
    3. PALPITATION (RARE)
      Observés à des doses supra-thérapeutiques.
    4. TACHYCARDIE SINUSALE (RARE)
      Observée à des doses supra-thérapeutiques.
    5. CEPHALEE (RARE)
    6. TOUX
      Comme avec d’autres produits inhalés, possibilité de survenue de toux et rarement de bronchospasme paradoxal à la suite de l’inhalation. Dans ce cas, il conviendra d’interrompre le traitement et de prescrire d’autres thérapeutiques ou d’autre formes d’administration.
    7. BRONCHOSPASME
      Comme avec d’autres produits inhalés, possibilité de survenue de toux et rarement de bronchospasme paradoxal à la suite de l’inhalation. Dans ce cas, il conviendra d’interrompre le traitement et de prescrire d’autres thérapeutiques ou d’autre formes d’administration.

    1. MISE EN GARDE
      – Informer le patient qu’une consultation médicale immédiate est nécessaire si, en cas de crise d’asthme, le soulagement habituellement obtenu n’est pas rapidement observé.

      – Si un patient développe en quelque jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateur bêta2mimétique d’action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs de débit-mètre s’abaissent et/ou de viennement irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d’une évolution vers un état de mal asthmatique. Le médecin devra donc prévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d’une consultation immédiate, sans avoir au préalable, dépassé les doses maximales prescrites.

      La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.

      – Chez les patients asthmatiques adultes, l’association à un traitement anti-inflammatoire continu doit être envisagé dès qu’il est nécessaire de recourir plus d’une fois par semaine aux bêta2 mimétiques par voie inhalée. Le patient doit dans ce cas être averti que l’amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l’arrêt de la corticothérapie par voie inhalée sans avis médical.
    2. SPORTIFS
      Mise en garde :
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
    3. INFECTION BRONCHIQUE
      En cas d’infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
    4. BRONCHORRHEE
      En cas d’infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
    5. COMMENTAIRE GENERAL
      Le pirbutérol administré par voie inhalée avec cet aérosol doseur peut être, aux doses usuelles, normalement utilisé chez les malades atteints d’hyperthyroïdie, de troubles coronariens, de cardiomyopathie obstructive, de troubles du rythme ventriculaire, d’hypertension artérielle, de diabète sucré.
    6. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce huamine se sont révélées tératogènes chez l’aniamal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      Il n’existe pas actuellement de données cliniques pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du pirbutérol lorsqu’il est administré pendant la grossesse.

      En conséquence, l’utilisation du pirbutérol ne sera envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    7. ALLAITEMENT
      Le passage du pirbutérol dans le lait n’a pas été étudié. Le retentissement de l’administration de pirbutérol chez le nouveau né n’est pas connu.

    1. INTOLERANCE
      Intolérance à ce médicament (survenue de toux ou de bronchospasme après inhalation du produit).
      Dans ce cas il conviendra d’interrompre ce traitement et de prescrire d’autres thérapeutiques ou d’autres formes d’administration.
    2. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
      En raison du manque de données cliniques.

    Traitement

    La répitition abusive des inhalations peut favoriser l’appariton des effets indésirables.
    L’emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux doses recommandées est le reflet d’une aggravation de l’affection respiratoire nécessitant une
    consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.

    Voies d’administration

    – 1 – RESPIRATOIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Traitement de la crise d’asthme et des exacerbations : dès les premiers symptômes, inhaler une à deux bouffées.
    Cette dose est généralement suffisante. En cas de persistance des symptômes, elle peut être renouvelée quelques minutes
    plus tard.
    – Prévention de l’asthme d’effort : inhalation d’une à deux bouffées quinze à trente minutes avant l’exercice,
    – La dose quotidienne ne doit habituellement pas dépasser douze bouffées par vingt-quatre heures (cf mise en garde).
    .
    Mode
    d’Emploi :
    Inhalation par distributeur avec embout buccal.
    Pour une utilisation correcte, il est souhaitable que le médecin s’assure du bon usage de l’appareil.
    Après avoir agité l’appareil, enlevé le capuchon protecteur de l’embout buccal et mis le
    levier en position ªrelevéeº, le patient devra :
    – expirer profondément,
    – présenter l’embout buccal à l’entrée de la bouche, le fond de la cartouche métallique dirigé vers le haut.
    Une dose de pirbutérol est délivrée dans le poumon lorsque le patient
    inspire profondément par l’embout buccal.
    Une apnée de quelque secondes devra être maintenue après chaque inspiration.
    Après usage, le levier sera mis en position fermée et le couvercle protecteur sera replacé sur l’embout buccal.
    Par mesure d’hygiène,
    l’embout buccal doit être nettoyé après utilisation.


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