ORELOX 100 mg comprim pellicul

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ORELOX 100 mg comprim pellicul

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 16982
    code exprimentation – RU 51807


    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ROUSSEL DIAMANT

    Produit(s) : ORELOX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/8/1990
    2. publication JO de l’AMM 9/12/1990
    3. mise sur le march 15/3/1991
    4. rectificatif d’AMM 13/9/1999
    5. rectificatif d’AMM 19/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 333142-4

    1
    bote(s)
    10
    unit(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrment collectivits 22/3/1991
    2. inscription SS 22/3/1991


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix public TTC : 87.90 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A33.
      Le cefpodoxime proxtil est un antibiotique semi-synthtique de la famille des btalactamines, du groupe des cphalosporines orales de troisime gnration, prodrogue du cefpodoxime.
      Aprs administration par voie orale, le cefpodoxime proxtil est absorb en milieu intestinal et rapidement hydrolys par des estrases non spcifiques en cefpodoxime, antibiotique bactricide.
      Le mcanisme d’action du cefpodoxime repose sur l’inhibition de la synthse des parois bactriennes. Le cefpodoxime est stable vis–vis de nombreuses btalactamases.
      Spectre d’activit antibactrienne :
      Les concentrations critiques sparent les souches sensibles des souches de sensibilit intermdiaire et ces dernires, des rsistantes :
      S < ou = 1 mg/l et R > 2 mg/l
      La prvalence de la rsistance acquise peut varier en fonction de la gographie et du temps pour certaines espces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prvalence de la rsistance locale, surtout pour le traitement d’infections svres. Ces donnes ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilits de la sensibilit d’une souche bactrienne cet antibiotique.
      Lorsque la variabilit de la prvalence de la rsistance en France est connue pour une espce bactrienne, elle est indique comme suit :
      1 – Espces sensibles
      – Arobies Gram positif :
      Corynebacterium diphteriae, Streptococcus, Streptococcus pneumoniae (frquence de rsistance acquise en France, < 10 % , valeurs extrmes): 20 - 60 %.
      – Arobies Gram ngatif :
      Branhamella catarrhalis, Citrobacter koseri, Escherichia coli, Haemophilus influenzae, Klebsiella (frquence de rsistance acquise en France, < 10 % , valeurs extrmes): 0 - 30 %, Neisseria gonorrhoeae, pasteurella, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris (frquence de rsistance acquise en France, < 10 % , valeurs extrmes): 29 - 38 %), providencia,
      – Anarobies
      Fusobacterium (frquence de rsistance acquise en France, < 10 % , valeurs extrmes):10 - 20 %, Prevotella (frquence de rsistance acquise en France, < 10 % , valeurs extrmes): 30 - 70 %, Propionibacterium acnes.
      2- Espces modrment sensibles (in vitro de sensibilit intermdiaire)
      Arobies Gram positif :
      staphylococcus mti-S
      3 – Espces rsistantes
      – Arobies Gram positif :
      Entrocoques, Listeria monocytogenes, Staphylococcus mti-R*,
      – Arobies Gram ngatif :
      Acinetobacter, Citrobacter freundii, Enterobacter, Morganella morganii, Pseudomonas, Serratia.
      – Anarobies
      Bacteroides fragilis, Clostridium, Peptostreptococcus.
      * : La frquence de rsistance la mticilline est environ de 30 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      * Proprits pharmacocintiques :
      Absorption :
      L’absorption du cefpodoxime proxtil administr par voie orale au sujet jeun, sous forme d’un comprim correspondant 100 mg de cefpodoxime, est de 40 50 %.
      Celle-ci est augmente par la prise d’aliments, de sorte qu’il est recommand que le produit soit administr au cours des repas.
      Distribution :
      Concentrations plasmatiques :
      Aprs administration par voie orale d’une dose unique de 100 mg, les concentrations plasmatiques maximales de cefpodoxime (Cmax) sont de 1 mg/l 1,2 mg/l. Aprs administration d’une dose de 200 mg, les concentrations plasmatiques maximales sont de 2,2 2,5 mg/l. Dans les deux cas (100 ou 200 mg), elles sont atteintes (Tmax) en 2 3 heures.
      Les concentrations rsiduelles 12 heures sont respectivement de 0,08 mg/l et de 0,18 mg/l aprs administration de 100 mg et de 200 mg.
      Aprs administration pendant 14,5 jours de 100 et 200 mg, 2 fois par jour, les paramtres pharmacocintiques plasmatiques du cefpodoxime ne sont pas modifis, traduisant l’absence d’accumulation du principe actif.
      Le volume de distribution du cefpodoxime est de 30 – 35 l chez le sujet sain jeune (= 0,43 l/kg).
      Fixation aux protines plasmatiques :
      Le taux de fixation du cefpodoxime est de l’ordre de 40 % et se fait principalement sur l’albumine. Cette fixation est de type non saturable.
      Diffusion humorale et tissulaire :
      Le cefpodoxime a une bonne diffusion dans le parenchyme pulmonaire, la muqueuse bronchique, le liquide pleural, les amygdales, le liquide interstitiel.
      4 7 heures aprs une prise unique de 100 mg, les concentrations amygdaliennes sont de 0,24 0,1 microg/g (20 25 % des concentrations plasmatiques).
      Aprs une prise unique de 200 mg de cefpodoxime, les concentrations dans le liquide interstitiel sont de 1,5 2 mg/l (80 % des concentrations plasmatiques).
      3 12 heures aprs une prise unique de 200 mg de cefpodoxime, les concentrations dans le poumon sont de 0,6 0,8 mg/l.
      Dans la muqueuse bronchique, entre 1 et 4 heures aprs administration de 200 mg, les concentrations de cefpodoxime sont aux alentours de 1 microg/g (40 45 % des concentrations plasmatiques).
      Les concentrations mesures sont suprieures aux CMI des micro-organismes sensibles.
      Biotransformation et limination :
      Aprs absorption, le mtabolite principal est le cefpodoxime, rsultant de l’hydrolyse du cefpodoxime proxtil.
      Le cefpodoxime est trs peu mtabolis.
      Aprs absorption du cefpodoxime proxtil, 80 % du cefpodoxime libr sont limins sous forme inchange dans les urines.
      La demi-vie d’limination du cefpodoxime est en moyenne de 2,4 heures.
      Sujets risque :
      Les paramtres pharmacocintiques du cefpodoxime sont trs lgrement modifis chez le sujet g fonction rnale normale.
      Toutefois, la faible augmentation des concentrations sriques maximales, et de la demi-vie d’limination, ne justifie aucune rduction de posologie dans ce type de population, sauf chez les sujets dont la clairance rnale est infrieure 40 ml/min.
      En cas d’insuffisance rnale, correspondant une clairance de la cratinine infrieure 40 ml/min, l’augmentation de la demi-vie d’limination plasmatique et des concentrations plasmatiques maximales conduit rduire la dose de moiti en l’administrant en une seule prise quotidienne.
      En cas d’insuffisance hpatique, les faibles modifications cintiques observes ne justifient pas une adaptation spcifique de la posologie.


    1. Elles procdent de l’activit antibactrienne et des caractristiques pharmacocintiques du cefpodoxime.
      – Elles sont limites chez l’adulte au traitement des infections des aux germes sensibles, et notamment :
      – angines et pharyngites : compte tenu de ses caracteristiques, Orelox devrait tre rserv aux angines rcidivantes et/ou amygdalites chroniques.
      La pnicilline, prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de rfrence des angines aigus streptococciques.
      – sinusites aigues :
      – suppurations bronchiques aigus des sujets risque (notamment alcooliques, tabagiques, sujets de plus de 65 ans…).
      – pneumopathies bactriennes : en particulier chez les sujets risque.
      – exacerbations des broncho-pneumopathies chroniques obstructives, en particulier lors des pousses iteratives ou chez les sujets risque.

    1. TROUBLE DIGESTIF
    2. DIARRHEE
    3. NAUSEE
    4. VOMISSEMENT
    5. DOULEUR ABDOMINALE
    6. ENTEROCOLITE HEMORRAGIQUE (RARE)
      Comme avec d’autres antibiotiques large spectre, de rares cas d’entrocolite avec diarrhe sanglante ont t rapports.
    7. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (RARE)
      Comme avec d’autres antibiotiques large spectre, de rares cas de colite pseudomembraneuse ont t rapports.
    8. TROUBLE HEPATIQUE (RARE)
      Manifestations hpato-biliaires.
    9. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Elvation modre et transitoire des transaminases ASAT et ALAT.
    10. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (RARE)
      Elvation modre et transitoire.
    11. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
    12. ERUPTION CUTANEE (RARE)
    13. PRURIT (RARE)
    14. URTICAIRE (RARE)
    15. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
      Oedme de Quincke.
    16. CHOC ANAPHYLACTIQUE (RARE)
    17. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (RARE)
    18. ERUPTION BULLEUSE (RARE)
      Localise.
    19. ERYTHEME POLYMORPHE (RARE)
    20. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (RARE)
    21. SYNDROME DE LYELL (RARE)
    22. CEPHALEE (RARE)
    23. SENSATION DE VERTIGE (RARE)
    24. TROUBLE RENAL (RARE)
      Manifestations rnales.
    25. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (RARE)
      Faible
    26. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (RARE)
      Faible
    27. TROUBLE HEMATOLOGIQUE (RARE)
    28. THROMBOCYTOSE (RARE)
    29. THROMBOPENIE (RARE)
    30. LEUCOPENIE (RARE)
    31. EOSINOPHILIE (RARE)
      Hypereosinophilie.
    32. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      * Raction allergique :
      La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrt du traitement.
      * Allergie la pnicilline :
      La prescription de cphalosporines ncessite un interrogatoire pralable. L’allergie aux pnicillines tant croise avec celle aux cphalosporines dans 5 10 % des cas :
      – l’utilisation des cphalosporines doit tre extrmement prudente chez les patients pnicillinosensibles : une surveillance mdicale stricte est ncessaire ds la premire administration ;
      – l’emploi des cphalosporines est proscrire formellement chez les sujets ayant des antcdents d’allergie de type immdiat aux cphalosporines. En cas de doute, la prsence du mdecin auprs du patient est indispensable la premire administration, afin de traiter l’accident anaphylactique possible.
      * Allergie aux bta-lactamines :
      – Les ractions d’hypersensibilit (anaphylaxie) observes avec ces deux types de btalactamines peuvent tre graves et parfois fatales.
      Diarrhe :
      – La survenue d’un pisode diarrhique peut tre symptomatique, de faon exceptionnelle, d’une colite pseudomembraneuse dont le diagnostic repose sur la coloscopie.
      Cet accident, rare avec les cphalosporines, impose l’arrt immdiat du traitement et la mise en route d’une antibiothrapie spcifique approprie (vancomycine). Dans ce cas, l’administration de produits favorisant la stase fcale doit absolument tre vite.
    2. ALLERGIE CROISEE
      Chez les patients allergiques d’autres btalactamines, il faut tenir compte de la possibilit d’allergie croise.
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Il peut tre ncessaire d’adapter la dose quotidienne en fonction de la clairance de la cratinine.
    4. TRAITEMENT PROLONGE
      Comme avec d’autres antibiotiques large spectre, l’utilisation prolonge de cfpodoxime proxtil peut entraner une slection des germes non sensibles, ce qui peut ncessiter l’interruption du traitement.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Le cefpodoxime proxtil peut occasionner des sensations de vertiges. Les patients doivent tre informs de ces risques potentiels et doivent connatre leurs ractions ce mdicament avant de conduire un vhicule ou d’utiliser une machine.
    6. GROSSESSE
      Les tudes chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur deux espces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique du cefpodoxime proxtil lorsqu’il est administr pendant la grossesse.
      En consquence, l’utilisation du cefpodoxime proxtil ne doit tre envisage au cours de la grossesse que si ncessaire.
    7. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est faible et les quantits ingres trs infrieures aux doses thrapeutiques. En consquence, l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.
      Toutefois, interrompre l’allaitement (ou le mdicament) en cas de survenue de diarrhe, de candidose, ou d’eruption cutane chez le nourrisson.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES
      Allergie connue aux antibiotiques du groupe des cphalosporines.
    2. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dficit en lactase.

    1. TEST DE COOMBS
      Une positivation du test de Coombs a t dcrite au cours du traitement par les cphalosporines.
    2. GLUCOSE URINAIRE
      Glycosurie : Il peut se produire une raction faussement positive lors de la recherche de Glucose dans les urines avec des substances rductrices, mais non lorsqu’on utilise des mthodes spcifiques la glucose oxydase.

    Signes de l’intoxication :

    1. ENCEPHALOPATHIE

    Traitement

    En l’absence de toute exprience ce jour, le traitement symptomatique habituel sera initi.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    * Chez l’adulte:
    200 ou 400 mg par jour en 2 prises 12 heures d’intervalle, au cours d’un repas, soit :
    . 2 fois 200 mg par jour, soit 2 comprims matin et soir dans les :
    – Sinusites aigus,
    – Suppurations bronchiques aigus des
    sujets risque,
    – pneumopathies bactriennes en particulier chez les sujets risque,
    – exacerbations des broncho-pneumopathies chroniques obstructives, en particulier lors de pousses itratives ou chez les sujets risque.

    . 2 fois 100 mg
    par jour, soit 1 comprim matin et soir dans les :
    – Angines rcidivantes et/ou amygdalites chroniques (au moins trois pisodes par an) ; la dure de traitement est de 5 jours.

    *Chez le sujet ag :
    Lorsque celui-ci prsente une fonction rnale
    normale, il n’est pas ncessaire de modifier la posologie.

    * Chez l’insuffisant rnal :
    Lorsque les valeurs de la clairance de la cratinine sont suprieures 40 ml/min, il n’y a pas lieu de modifier la posologie.
    Pour des valeurs infrieures
    40 ml/min, la posologie journalire sera rduite de moiti et limite une seule prise quotidienne.

    * Chez l’insuffisant hpatique :
    Il n’est pas ncessaire de modifier la posologie.


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