CEBENICOL 1 % pommade ophtalmique (arrêt de commercialisation)
CEBENICOL 1 % pommade ophtalmique (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/7/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POMMADE OPHTALMIQUE
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : CHAUVINProduit(s) : CEBENICOL
Evénements :
- octroi d’AMM 27/4/1972
- mise sur le marché 1/1/1973
- validation de l’AMM 15/5/1991
- arrêt de commercialisation 1/12/1992
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 315704-4
1
tube(s)
5
g
aluEvénements :
- agrément collectivités 10/4/1973
- inscription SS 10/4/1973
- arrêt de commercialisation 1/12/1992
- radiation SS 31/1/1996
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 4.02 F
Prix public TTC : 7.40 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- CHLORAMPHENICOL 1 g
- HUILE DE VASELINE excipient
- VASELINE excipient
- PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE ANTIBIOTIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : S01A-A01.
Bactériostatique de la famille des phénicoles.
Spectre antibactérien large.
* espèces habituellement sensibles : cmi<5 mg/l streptocoques ( groupes A et B ), streptococcus pneumoniae ( pneumocoque ) ; neisseria gonorrhoeae ( gonocoque ) ; neisseria meningitidis ( meningocoque ) ; bacillus subtilis, corynebacterium,erysipelothrix, listeria ; salmonella, shigella, brucella, pasteurella, hemophilus, campylobacter, vibrio ; anaerobies (bacteroides, clostridium, fusobacterium,aeromonas ) ; rickettsies, mycoplasma, chlamydiae.
* espèces inconstamment sensibles :
staphylocoques, entérocoques ; colibacilles, klebsiella, proteus.
* espèces résistantes : cmi > 25 mg/l serratia, marcesceus, providencia, acinetobacter, pseudomonas.
Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seul un antibiogramme permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
-
– Infections bactériennes superficielles de l’oil ou de ses annexes :
dues à des germes sensibles au chloramphénicol.
. conjonctivite . kératite . blépharite . dacryoscystite.
- TROUBLE HEMATOLOGIQUE
Liés à un déficit transitoire de l’hématopoièse.
Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement s’ils sont dépistés précocement. Ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d’insuffisance médullaire antérieure ou d’insuffisance rénale. - ANEMIE
Liés à un déficit transitoire de l’hématopoièse.
Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement s’ils sont dépistés précocement. Ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d’insuffisance médullaire antérieure ou d’insuffisance rénale. - NEUTROPENIE
Liés à un déficit transitoire de l’hématopoièse.
Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement s’ils sont dépistés précocement. Ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d’insuffisance médullaire antérieure ou d’insuffisance rénale. - THROMBOPENIE
Liés à un déficit transitoire de l’hématopoièse.
Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement s’ils sont dépistés précocement. Ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d’insuffisance médullaire antérieure ou d’insuffisance rénale. - APLASIE MEDULLAIRE
Imprévisible, concomittante ou postérieure au traitement, sans relation avec la dose et la durée d’utilisation, et souvent mortelle. Le risque est accru chez les sujets ayant antérieurement reçu du chloramphénicol même par voie locale. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE
Risque.
- MISE EN GARDE
Attention! l’utilisation du chloramphénicol par voie locale en petites doses répetées est considérée comme pouvant être responsable des effets indésirables hématologiques connus du produit :
– anémie, neutropénie, thrombopénie, liées à un déficit transitoire de l’hématopoïèse. Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement s’ils sont dépistés précocement ; ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d’insuffisance médullaire antérieure ou d’insuffisance rénale.
– aplasie médullaire imprévisible, concomittante ou postérieure au traitement, sans relation avec la dose et la durée d’utilisation, et souvent mortelle. Le risque est accru chez les sujets ayant antérieurement reçuu du chloramphénicol même par voie locale. - RECOMMANDATION
Le chloramphénicol ne doit être utilisé qu’en cas de nécessité absolue dans les affections à germes sensibles et les infections graves dans lesquelles les médicaments potentiellement moins dangereux sont inefficaces ou contre-indiqués.
En l’absence d’amélioration rapide, un contrôle bactériologique avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d’adapter éventuellement le traitement.
Le collyre ne doit pas être employé en injection péri- ou intra- oculaire. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
En cas de traitement concomittant par un collyre contenant un principe actif différent, instiller les collyres à 15 minutes d’intervalle. - TRAITEMENT PROLONGE
Cette spécialité ne devra être utilisée ni de façon prolongée, ni en traitements répétés.
- NOUVEAU-NE
- NOURRISSONS DE MOINS DE 6 MOIS
- ANTECEDENTS D’INSUFFISANCE MEDULLAIRE
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
- HYPERSENSIBILITE AUX PHENICOLES
Antécédents.
Traitement
Le surdosage augmente le risque de complications liées à la toxicité directe du chloramphénicol sur l’hématopoïèse et en raccourcit le délai d’apparition.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Un ruban d’un demi-centimètre dans le cul de sac conjonctival inférieur, une à cinq fois par jour selon la gravité, pendant sept jours en moyenne.
En traitement de complément de la forme collyre, la pommade peut être appliquée une
fois le soir au coucher.