ALGISEDAL Comprimés

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ALGISEDAL Comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/6/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : ALGISEDAL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 23/8/1990
    2. publication JO de l’AMM 9/12/1990
    3. mise sur le marché 15/9/1991

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 333190-9

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    16
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 4/9/1991
    2. inscription SS 4/9/1991


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 10.17 F

    Prix public TTC : 17.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (ALCALOIDE DE L’OPIUM) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-A59.
      D’action périphérique par le paracétamol, d’action centrale par le phosphate de codeïne. Cette association possède une activité antalgique significativement supérieure à celle de ces composants pris isolément avec un effet nettement plus prolongé dans le temps.


    1. Réserve à l’adulte, ce produit est indique dans les douleurs modérées ou intenses ou ne repondant pas à l’utilisation d’antalgiques périphériques.

    1. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Dues à la présence du paracétamol et de la codeïne : elles se manifestent par de simples rashes cutanés avec érythème et nécessite l’arrêt du traitement.
    2. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Due à la présence du paracétamol.
    3. BRONCHOSPASME
      Dû à la présence de codéïne.
    4. DEPRESSION RESPIRATOIRE
      Due a la présence de codéïne.
    5. CONSTIPATION
      Due à la présence de codéïne.
    6. SOMNOLENCE
      Due à la présence de codéïne.
    7. VERTIGE
      Dus à la présence de codéïne.
    8. NAUSEE
      Dues à la présence de codéïne.
      – même à faibles doses chez certains sujets sensibilisés.
    9. VOMISSEMENT
      Dus à la présence de codéïne.
      – même à faibles doses chez certains sujets sensibilisés.
    10. DEPENDANCE
      Aux doses suprathérapeutiques, par suite de la présence de codéïne.
    11. SYNDROME DE SEVRAGE
      Observé, par suite de la présence de codéïne, et à des doses suprathérapeutiques chez l’utilisateur et le nouveau-né de mère toxicomane.

    1. UTILISATION PROLONGEE
      L’usage prolongé de fortes doses de codéïne peut conduire à un état de dépendance.
    2. GROSSESSE
      Liée à la présence de codéine : bien qu’une étude prospective américaine ait suggéré l’association entre codéine et malformations mineures, à ce jour, aucun travail n’a confirmé les résultats de cette étude. Cependant, par prudence, il est préférable de ne pas utiliser la codéine pendant le premier trimestre de la grossesse.
    3. ALLAITEMENT
      Liée à la présence de codéïne : par prudence, éviter l’administration pendant l’allaitement (quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ayant été décrits chez des nourrissons après ingestion, par les mères, de codéïne à doses suprathérapeutiques).
    4. BOISSONS ALCOOLISEES
      L’absorption d’alcool pendant le traitement est déconseillée en raison de la présence de codéïne.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Risque de somnolence dû à la codéïne.
    6. UTILISATEUR DE MACHINE
      Risque de somnolence dû à la codéïne.
    7. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Risque de majoration par la présence de codéïne.
    8. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient des principes actifs pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Lié au paracétamol.
    2. HYPERSENSIBILITE AU PARACETAMOL
    3. HYPERSENSIBILITE A LA CODEINE
    4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Liée à la codéïne :
      Quelque soit son degré en raison de l’effet dépresseur des centres respiratoires.
    5. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS

    1. ACIDE URIQUE SANGUIN
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.
    2. GLUCOSE SANGUIN
      Méthode :
      GLUCOSE-OXYDASE

      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose-oxydase-peroxydase.

    Traitement

    ** Symptômes de surdosage au paracétamol :
    – nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures. Un surdosage à partir de 10 g de paracétamol (150 mg/kg de poids corporel) peut provoquer
    une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant jusqu’au coma et à la mort.
    – simultanément, on observe une
    augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico deshydrogénase, de la bilirubine et du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
    * Conduite d’urgence :
    – transfert immédiat en milieu hospitalier,
    – évacuation
    rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    – avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire un dosage plasmatique du paracétamol.
    – le traitement du surdosage comprend l’administration aussi précoce que possible de l’antidote
    n-acétylcystéine par voie IV ou par voie orale, si possible avant la dixième heure.
    ** Symptômes de surdosage en codéïne :
    * signes chez l’adulte :
    – dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, ralentissement respiratoire), somnolence, rash,
    vomissements, prurit, ataxie, odème pulmonaire (plus rare).
    * Signes chez l’enfant (seuil toxique : 2mg/kg en prise unique) :
    – ralentissement de la fréquence respiratoire, pauses respiratoires, myosis, convulsions, signes d’histaminolibération : odème
    du visage, éruption urticarienne, collapsus, rétention d’urine.
    * Conduite d’urgence :
    – transfert en milieu hospitalier avec assistance respiratoire,
    – l’antidote de la codéïne est la naloxone.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Adultes à partir de 15 ans : un à deux comprimés selon la sévérité de la douleur, une à trois fois par jour. Les prises devront être espacées d’au moins 4 heures.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    En raison de la présence de paracétamol
    et en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance à la créatinine inférieure à 10 ml/mn) l’intervalle entre 2 prises sera au minimun de 8 heures.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Respecter un intervalle minimum de 4 heures entre les prises.


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