SOLUMEDROL 120 mg/2 ml lyophilisat et solution pr usage parentral
SOLUMEDROL 120 mg/2 ml lyophilisat et solution pr usage parentral
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/1/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialis
Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHNProduit(s) : SOLUMEDROL
Evénements :
- mise sur le march 1/1/1969
- publication JO de l’AMM 15/12/1969
- octroi d’AMM 6/11/1973
- rectificatif d’AMM 6/8/1998
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 315528-1
1
ampoule(s) de solvant
2
ml
verre
autocassable
1
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
- agrment collectivits 27/4/1969
- inscription SS 14/5/1978
Lieu de délivrance : officine et hpitaux
Etat actuel : commercialis
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES LA SOLUTION DOIT ETRE PREPAREE EXTEMPORANEMENT Régime : liste IRéglementation des prix :
rembours
65 %
Prix Pharmacien HT : 24.04 F
Prix public TTC : 36 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 554420-7
10
ampoule(s) de solvant
2
ml
verre
autocassables
10
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
- agrment collectivits 27/4/1969
Lieu de délivrance : hpitaux
Etat actuel : commercialis
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES LA SOLUTION DOIT ETRE PREPAREE EXTEMPORANEMENT Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 15.50 F
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- METHYLPREDNISOLONE HEMISUCCINATE 152.06 mg
Quantit correspondant 120 mg de mthylprednisolone base.
- PHOSPHATE MONOSODIQUE ANHYDRE excipient
- PHOSPHATE DISODIQUE ANHYDRE excipient
- HYDROXYDE DE SODIUM SOLUTION excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
- CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H02A-B04.
Les glucocorticodes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones mtaboliques essentielles. Les corticodes synthtiques, incluant la mthylprednisolone, sont utiliss principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la rponse immunitaire. Leur effet mtabolique et de rtention sode est moindre que celui de l’hydrocortisone.
* Proprits Pharmacocintiques
Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 4 heures.
La demi-vie plasmatique est comprise entre 2,5 et 3,5 heures.
Le mtabolisme est hpatique.
L’limination est urinaire et biliaire.
- ***
Celles de la corticothrapie gnrale per os, lorsque la voie parentrale est ncessaire en cas d’impossibilit de la voie orale (vomissements, aspiration gastrique, troubles de la conscience).
Les affections ncessitant un effet thrapeutique rapide :
– Allergiques :
Oedme de Quincke svre en complment des antihistaminiques ; choc anaphylactique en complment de l’adrnaline.
– Infectieuses :
Fivre thyphode svre, en particulier avec confusion mentale, choc, coma ; laryngite striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l’enfant.
– Neurologiques :
Oedme crbral des tumeurs, de l’hmatome sous-dural et oedme crbral li un abcs toxoplasme.
– ORL :
Dyspne larynge.
- COMMENTAIRE GENERAL
Les effets secondaires sont surtout craindre lors d’un traitement prolong. - REACTION ANAPHYLACTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEDe rares cas de ractions anaphylactiques ont pu tre rapports chez des patients traits par des corticostrodes par voie parentrale. Une attention particulire sera porte avant toute administration chez des sujets prsentant un terrain atopique.
- ARYTHMIE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSELie l’administration intraveineuse.
- TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
- KALIEMIE(DIMINUTION)
- ALCALOSE HYPOKALIEMIQUE
- RETENTION HYDROSODEE
Avec parfois hypertension artrielle, voire insuffisance cardiaque congestive. - TROUBLE ENDOCRINIEN
- TROUBLE METABOLIQUE
- SYNDROME DE CUSHING
Iatrogne. - INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
Parfois dfinitive. - ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
Parfois dfinitive. - TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
Rversible. - DIABETE
Manifestation d’un diabte sucr latent. - RETARD DE CROISSANCE
- IRREGULARITE MENSTRUELLE
- ATROPHIE MUSCULAIRE
Lentement rversible. - FAIBLESSE MUSCULAIRE
- OSTEOPOROSE
Parfois dfinitive. - FRACTURE PATHOLOGIQUE
- TASSEMENT VERTEBRAL
- OSTEONECROSE ASEPTIQUE
Particulirement des ttes fmorales - TROUBLE DIGESTIF
- ULCERE GASTRODUODENAL
Avec risque de perforation. - HEMORRAGIE ULCEREUSE
- ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
- PANCREATITE AIGUE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT - TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE
- ATROPHIE CUTANEE
- RETARD DE CICATRISATION
- PURPURA
- ECCHYMOSE
- ACNE
Surtout dorsale. - HYPERTRICHOSE
- TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
- EUPHORIE
- TROUBLE DU SOMMEIL
- ACCES MANIAQUE (RARE)
- CONFUSION MENTALE (RARE)
- CONFUSION ONIRIQUE (RARE)
- CRISE CONVULSIVE (RARE)
- DEPRESSION (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET DU TRAITEMENT - TROUBLE OCULAIRE
- GLAUCOME
- CATARACTE
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEDes cas d’arythmie cardiaque et/ou de collapsus cardiovasculaire et/ou d’arrt cardiaque en cas d’administration rapide par voie IV de doses importantes (0,5 g en moins de 10 minutes) ont t rapports.
- BRADYCARDIE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEDes pisodes de bradycardie survenant pendant ou la suite de perfusion de doses importantes ont t dcrits.
- PHENOMENE DE REBOND
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET DU TRAITEMENTUn phnomne de rebond ainsi qu’une hypertension intra-crnienne peuvent s’observer l’arrt du traitement, surtout si les doses n’ont pas t diminues assez lentement.
- MISE EN GARDE
– Terrain allergique :
De rares cas de ractions pseudo-anaphylactiques tant survenus chez des patients traits par une corticothrapie parentrale, une attention particulire sera porte avant toute administration chez des sujets prsentant un terrain atopique.
– Ulcre gastroduodnal :
En cas d’ulcre gastroduodnal, la corticothrapie n’est pas contre-indique si un traitement anti-ulcreux est associ.
En cas d’antcdents ulcreux, la corticothrapie peut tre prescrite, avec une surveillance clinique et, au besoin, aprs fibroscopie.
– Infections :
La corticothrapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment des bactries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endmie (rgions tropicales, subtropicales, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement radicateur systmatique avant la corticothrapie.
Les signes volutifs d’une infection peuvent tre masqus par la corticothrapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d’carter toute possibilit de foyer viscral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est ncessaire s’il existe des squelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a t donn.
– Surveillance particulire :
L’emploi des corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte, notamment chez les sujets gs et en cas de colites ulcreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales rcentes, insuffisance rnale, insuffisance hpatique, ostoporose, myasthnie grave.
– Sportifs :
L’attention des sportifs sera attire sur le fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage. - RELAIS THERAPEUTIQUE
Un traitement par voie orale sera institu en relais ds que possible. - RETENTION HYDROSODEE
Une rtention hydrosode est habituelle, responsable en partie d’une lvation ventuelle de la pression artrielle. L’apport sod sera rduit. - APPORT POTASSIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE
TROUBLES CARDIOVASCULAIRESLa supplmentation potassique n’est justifie que pour des traitements fortes doses, prescrits pendant une longue dure ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’association un traitement hypokalimiant.
- DIABETE
Lorsque la corticothrapie est indispensable, le diabte n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraner son dsquilibre. Il convient de rvaluer sa prise en charge. - HYPERTENSION ARTERIELLE
Lorsque la corticothrapie est indispensable, l’hypertension artrielle n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraner son dsquilibre. Il convient de rvaluer sa prise en charge. - CONTACT A EVITER
Les patients doivent viter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. - SPORTIFS
Mise en garde :
L’attention des sportifs sera attire sur le fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage. - GROSSESSE
Chez l’animal, l’exprimentation met en vidence un effet tratogne variable selon les espces.
Dans l’espce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les tudes pidmiologiques n’ont dcel aucun risque malformatif li la prise de corticodes lors du 1 er trimestre. Lors de maladies chroniques, ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra-utrin est possible. Une insuffisance surrnale nonatale a t exceptionnellement observe aprs corticothrapie doses leves. Il est justifi d’observer une priode de surveillance clinique (poids, diurse) et biologique du nouveau-n.
En consquence, les corticodes peuvent tre prescrits pendant la grossesse, si besoin. - ALLAITEMENT
En cas de traitement des doses importantes et de faon chronique, l’allaitement est dconseill.
- ETAT INFECTIEUX
Infection locale ou gnrale, ou suspicion d’infection, l’exclusion des indications spcifies. - VIROSES EN EVOLUTION
Certaines viroses en volution (notamment hpatites, herps, varicelle, zona). - HEPATITE
- HERPES
- VARICELLE
- ZONA
- ETAT PSYCHOTIQUE
Non contrl encore par un traitement. - VACCINATION
Vaccins vivants. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- TROUBLES DE LA COAGULATION
en cas d’injection intramusculaire. - TRAITEMENT ANTICOAGULANT
En cours, en cas d’injection intramusculaire. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
Mdicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointes (astmizole, bpridil, rythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfnadine, vincamine) : associations dconseilles.
Utiliser des substances ne prsentant pas l’inconvnient d’entraner des torsades de pointes en cas d’hypokalimie.
Traitement
Il n’existe aucun antidote en cas de surdosage massif, le traitement sera essentiellement symptomatique.
En milieu hospitalier, des doses allant jusqu’ 30 milligrammes par kilogramme sont utilises en injection I.V. lente (dure minimale 20 minute),
lors de corticothrapie de brve dure.
Des signes d’hypercorticisme peuvent ventuellement survenir, comme dans toute corticothrapie lors de traitements prolongs fortes doses; en particulier, troubles du mtabolisme glucidique, ttanies par
hypocalcmie, facis cushingode, excitation psychique.
Ces troubles sont habituellement rversibles par simple diminution des doses ou l’arrt du traitement.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
– 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Rserv l’adulte.
La posologie est de 120 mg par jour. Dans des situations trs exceptionnelles, cette posologie pourra tre rpte.
.
Mode d’emploi
Cette spcialit n’est pas adapte l’administration par voie inhale par
nbulisateur.
Injections intraveineuses ou intramusculaires.
Equivalence anti-inflammatoire (quipotence) pour cinq milligrammes de prednisone = 4 mg de mthylprednisolone.
Aprs mlange, la solution obtenue est administre par voie IV :
– soit
directement en injection lente,
– soit par perfusion IV aprs dilution dans une solution isotonique de chlorure de sodium ou de glucose.
Lorsque la voie IV ne peut tre utilise, l’administration pourra tre effectue par voie IM profonde sous asepsie
rigoureuse.