MEREPRINE 0.125 pour cent sirop

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MEREPRINE 0.125 pour cent sirop

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SIROP

    Usage : adulte, enfant + de 6 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : CASSENNE MARION

    Produit(s) : MEREPRINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/12/1959
    2. octroi d’AMM 6/2/1974
    3. publication JO de l’AMM 20/2/1976
    4. validation de l’AMM 17/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 306628-7

    1
    flacon(s)
    120
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/12/1961


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    5
    ml

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 12.94 F

    Prix public TTC : 21.50 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHISTAMINIQUE VOIE GENERALE (AMINOETHANOL) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R06A-A09.
      Doxylamine : antihistaminique H1, à structure éthanolamine, qui se caractérise par :
      – un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale,
      – un effet anticholinergique à l’origine d’effets indésirables périphériques,
      – un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
      Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Les données de pharmacocinétique de la doxylamine font défaut.
      Pour l’ensemble des antihistaminiques, des éléments d’ordre général peuvent être apportés :
      – La biodisponibilité est généralement moyenne.
      – Le cas échéant, le métabolisme peut être intense, avec formation de nombreux métabolites, ce qui explique le très faible pourcentage de produit retrouvé inchangé dans les urines.
      – La demi-vie est variable mais souvent prolongée, autorisant une seule prise quotidienne.
      – La liposolubilité de ces molécules est à l’origine de la valeur élevée du volume de distribution.
      Variation physiopathologique : risque d’accumulation des antihistaminiques H 1 chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.

    1. ***
      Traitement symptomatique des manifestations allergiques diverses :
      – rhinite (saisonnière ou perannuelle),
      – conjonctivite,
      – urticaire.
      Chez l’adulte :
      – Insomnies occasionnelles.
      – Insomnies transitoires.
    2. RHINITE
    3. CONJONCTIVITE ALLERGIQUE
    4. URTICAIRE
    5. INSOMNIE

    1. SEDATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    2. SOMNOLENCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    3. SECHERESSE DES MUQUEUSES
      Effet anticholinergique.
    4. CONSTIPATION
      Effet anticholinergique.
    5. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Effet anticholinergique.
    6. MYDRIASE
      Effet anticholinergique.
    7. PALPITATION
      Effet anticholinergique.
    8. RETENTION D’URINE
      Effet anticholinergique.
    9. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    10. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
    11. VERTIGE
    12. TROUBLE DE LA MEMOIRE
    13. TROUBLE DE LA CONCENTRATION
    14. ATAXIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    15. TREMBLEMENT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    16. CONFUSION MENTALE
    17. HALLUCINATION
    18. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
    19. NERVOSITE (RARE)
    20. INSOMNIE (RARE)
    21. ERYTHEME
      Réaction de sensibilisation.
    22. ECZEMA
      Réaction de sensibilisation.
    23. PURPURA
      Réaction de sensibilisation.
    24. URTICAIRE
      Eventuellement géante.
      Réaction de sensibilisation.
    25. OEDEME
      Réaction de sensibilisation.
    26. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
      Réaction de sensibilisation.
    27. CHOC ANAPHYLACTIQUE
      Réaction de sensibilisation.
    28. LEUCOPENIE
    29. NEUTROPENIE
    30. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
    31. THROMBOPENIE
    32. ANEMIE HEMOLYTIQUE

    1. MISE EN GARDE
      Attention : le titre alcoolique de ce médicament est de 1.6 % (v/v) soit 65 mg d’alcool par cuillère-mesure (5 ml).

      Allergie :

      Ce médicament est réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 6 ans.

      En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes allergiques (détresse respiratoire, dème, lésions cutanées…) ou de signes associés d’affection virale, la conduite à tenir devra être réévaluée.

      Insomnie :

      Ce médicament est réservé à l’adulte.

      La cause d’une insomnie doit si possible être identifié et les éventuels facteurs sous-jacents traités. La persistance de l’insomnie après 5 jours de traitement peut indiquer une pathologie sous-jacente, et le traitement devra être réévalué.
    2. SUJET AGE
      Ladoxylamine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,

      – une constipation chronique (risque d’ileus paralytique),

      – une éventuelle hypertrophie prostatique.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      La doxylamine doit être utilisée avec prudence en raison du risque d’accumulation.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      La doxylamine doit être utilisée avec prudence en raison du risque d’accumulation.
    5. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est fortement déconseillée.
    6. DIABETE
      En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose (3.5 g par cuillère-mesure).
    7. GROSSESSE
      Aspect malformatif :

      Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.

      En clinique, les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif ou foetotoxique particulier de la doxylamine.

      Aspect foetotoxique :

      Chez l nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).

      Compte tenu de ces données, la doxylamine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.

      Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament, surtout en début de traitement.

      Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.
    9. PRISE LE SOIR
      Il est préférable de commencer le traitement des manifestations allergiques un soir.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX ANTIHISTAMINIQUES
    2. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques.
    3. GLAUCOME A ANGLE FERME
    4. ALLAITEMENT (relative)
      La doxylamine passe dans le lait maternel. Compte tenu des possibilités de sédation ou d’excitation paradoxale du nouveau-né, ce médicament est déconseillé en cas d’allaitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. CRISE CONVULSIVE
    2. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    3. COMA

    Traitement

    -Signes d’un surdosage : convulsions (surtout chez le nourrisson et l’enfant), troubles de la conscience, coma.
    Un traitement symptomatique sera institué en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de six ans (soit environ vingt kg) :
    1 – Manifestations allergiques :
    * Adulte et enfant de plus de douze ans :
    Deux cuillères-mesure de cinq ml par prise, à renouveler en cas de besoin au
    bout de quatre heures minimum, sans dépasser quatre prises par jour.
    * Enfant de six à douze ans (soit de vingt à trente cinq kg) : une cuillère-mesure de cinq ml par prise, à renouveler en cas de besoin au bout de quatre heures minimum, sans dépasser
    quatre prises par jour.
    Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l’effet sédatif prononcé de la doxylamine. Le traitement doit être court.
    2 – Insomnies occasionnelles, insomnies transitoires de l’adulte :
    Deux cuillères-mesure de
    cinq ml le soir, quinze à trente minutes avant le coucher.
    Le traitement doit être aussi bref que possible (deux à cinq jours).
    Si l’insomnie persiste au-delà de cette période, le traitement devra être réévalué.
    .
    Mode d’emploi :
    Utiliser la
    cuillère-mesure.


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