NOCTRAN comprimés sécables

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NOCTRAN comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/3/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – FA 522 A


    Forme : COMPRIMES ENROBES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MENARINI France

    Produit(s) : NOCTRAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/8/1973
    2. mise sur le marché 15/5/1974
    3. publication JO de l’AMM 9/10/1974
    4. validation de l’AMM 19/2/1988
    5. rectificatif d’AMM 2/10/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 315072-8

    1
    boîte(s)
    30
    unité(s)
    jaune/blanc/rose

    Evénements :

    1. agrément collectivités 25/3/1974
    2. inscription SS 25/3/1974
    3. inscription liste sub. vénéneuses 4/11/1988


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 9.25 F

    Prix public TTC : 16 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 553651-5

    1
    boîte(s)
    100
    unité(s)

    Evénements :

    1. agrément collectivités 25/3/1974
    2. inscription liste sub. vénéneuses 4/11/1988


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 30 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPNOTIQUE-SEDATIF (ASSOCIATION SANS BARBITURIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05C-X10.
      . Liée au clorazépate dipotassique :
      Le clorazépate appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe : myorelaxante, anxiolytique, sédative, hypnotique, anticonvulsivante, amnésiante.
      Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA », également appelés BZD1 et BZD2 et modulant l’ouverture du canal chlore.
      . Liée à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
      – Acépromazine : Neuroleptique phénothiazinique
      – Acéprométazine : Antihistaminique phénothiazinique
      Ces deux phénothiazines possèdent des propriétés antihistaminiques H1, à l’origine d’une sédation ici recherchée, ainsi que des propriétés adrénolytiques et anticholinergiques justifiant les précautions d’emploi et les interactions médicamenteuses précédemment décrites.
      Ces diverses propriétés pharmacologiques retentissent au niveau des effets indésirables les plus fréquemment rapportés.
      Dans le cas de l’acépromazine, ce neuroleptique possède des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont notamment imputés les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).
      Toutefois, ces effets extrapyramidaux sont modérés.

      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      . Liées au clorazépate dipotassique :
      Absorption : Une grand majorité (80 %) du clorazépate est rapidement décarboxylée dans l’estomac pour donner du desméthyldiazépam, dont la concentration plasmatique maximale est atteinte en 1 heure environ.
      Distribution : Le volume de distribution du desméthyldiazépam est de l’ordre de 1 l/kg.
      La liaison aux protéines est importante, supérieure à 97 %.
      Une relation concentration-effet n’a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l’intensité de leur métabolisme et du développement d’une tolérance.
      Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
      Métabolisme et élimination : Le métabolite principal du clorazépate est le desméthyldiazépam, également actif, dont la demi-vie est plus importante que celle de la molécule mère (entre 30 et 150 heures).
      L’hydroxylation de cette molécule donne naissance à un autre métabolite actif, l’oxazépam.
      L’inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.
      Populations à risque :
      – Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
      – Insuffisant hépatique : on note une augmentation de la demi-vie, avec baisse de la clairance plasmatique totale.
      . Liées à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
      La résorption est rapide et le volume de distribution important.
      Le métabolisme est également important.
      L’élimination se fait principalement par le rein, notamment sous forme de métabolites sulfo- et glucuroconjugués.

    1. ***
      Insomnie occasionnelle.
      Insomnie transitoire.
      Insomnie chronique.
    2. INSOMNIE

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      * Effets liés au clorazépate dipotassique : Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
      * Effets liés à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
      Les caractéristiques pharmacologiques de ces deux molécules sont à l’origine d’effets indésirables d’inégale intensité et liés ou non à la dose.
      – Dès les faibles doses : troubles neurovégétatifs, troubles neuropsychiques,
      – A doses plus élevées : dyskinésies précoces, syndrome extrapyramidal, dyskinésies tardives, troubles endocriniens et métaboliques ,
      – Plus rarement, et non dose-dépendants : Troubles cutanés, Troubles hématologiques, Troubles ophtalmologiques, positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique, ictère cholestatique, syndrome malin des neuroleptiques.
    2. SENSATION DE VERTIGE
      Liée à la présence du clorazépate.
    3. ASTHENIE
      Lieé au clorazépate dipotassique.
    4. BAISSE DE LA VIGILANCE
      Liée au clorazépate dipotassique.
    5. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Liée à la présence du clorazépate.

    6. HYPOTONIE MUSCULAIRE
      Liée à la présence du clorazépate.
    7. AMNESIE RETROGRADE
      Une amnésie antérograde est susceptible d’apparaître dans les heures qui suivent la prise.
    8. REACTION PARADOXALE
      chez certains sujets (en particulier les enfants et les sujets âgés) : irritabilité, agressivité, tension, agitation, troubles du comportement, modifications de la conscience.
    9. DEPENDANCE
      physique et psychique, même à doses thérapeutiques (cf. mises en garde) avec syndrome de sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement.
    10. SYNDROME DE SEVRAGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT

      Dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques (cf. mises en garde) avec syndrome de sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement.

    11. PHENOMENE DE REBOND
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET DU TRAITEMENT
    12. ERUPTION CUTANEE
      prurigineuse ou non.
    13. TROUBLE DE LA LIBIDO
    14. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      liée à l’acépromazine et à l’acéprométazine : dès les faibles doses.
    15. EFFET ATROPINIQUE
      dès les faibles doses :effet lié à la présence de l’acépromazine et de l’acéprométazine.
    16. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      dès les faibles doses.
    17. CONSTIPATION
      dès les faibles doses.
    18. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      dès les faibles doses.
    19. RETENTION D’URINE
      dès les faibles doses.
    20. SEDATION
      dès les faibles doses, plus marquée en début de traitement.
    21. INDIFFERENCE
      dès les faibles doses.
    22. TROUBLE PSYCHIQUE
      Réactions anxieuses, variation de l’état thymique dès les faibles doses.
    23. DYSKINESIE PRECOCE
      à doses plus élevées.
    24. TORTICOLIS SPASMODIQUE
      Dyskinésie précoce cédant aux anxiolytiques ou aux antiparkinsoniens à doses plus élevées.
    25. CRISE OCULOGYRE
      Dyskinésie précoce cédant aux anxiolytiques ou aux antiparkinsoniens.
    26. TRISMUS
      Dyskinésie précoce cédant aux anxiolytiques ou aux antiparkinsoniens.
    27. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      – akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques
      – hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur
      – akathisie.
    28. DYSKINESIE TARDIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      survenant surtout lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l’arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l’augmentation de la posologie.

    29. IMPUISSANCE
    30. FRIGIDITE
    31. AMENORRHEE
    32. GALACTORRHEE
    33. GYNECOMASTIE
    34. DYSREGULATION THERMIQUE
    35. POIDS(AUGMENTATION)
    36. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
      altération de la tolérance au glucose.
    37. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    38. PHOTOSENSIBILISATION
    39. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
      des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.
    40. LEUCOPENIE
    41. TROUBLE OCULAIRE
      – baisse du tonus oculaire,
      – dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
    42. DEPOT DANS LA CHAMBRE ANTERIEURE DE L’OEIL
      Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
    43. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION)
      positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.
    44. ICTERE CHOLESTATIQUE
      possibilité.
    45. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
      Syndrome malin : en cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semble y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

    1. MISE EN GARDE
      * Liées au clorazépate dipotassique :
      – Tolérance : Certains effets des benzodiazépines sont susceptibles de se modifier lors d’une administration prolongée, en raison du développement d’une tolérance.
      – Dépendance : Tout traitement par les benzodiazépines, et plus particulièrement en cas d’utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
      . durée du traitement,
      . dose,
      . antécédents d’autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
      Cet état peut entraîner à l’arrêt du traitement un phénomène de sevrage.
      Certains symptômes sont fréquents et d’apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité. D’autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, sensibilité exacerbée à divers stimuli (bruits, lumière), dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
      Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l’arrêt du traitement.
      L’association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu’en soit l’indication, anxiolytique ou hypnotique, d’accroître le risque de pharmacodépendance.
      – Phénomène de rebond : Ce syndrome transitoire peut se manifester sous forme d’une exacerbation de l’anxiété qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines.
      – Amnésie : Une amnésie antérograde est susceptible d’apparaître dans les heures qui suivent la prise.
      – Réactions paradoxales : Chez certains sujets, les benzodiazépines peuvent provoquer des réactions paradoxales : agitation, libération d’agressivité, actes automatiques amnésiques. Elles imposent l’arrêt du traitement. L’enfant et le sujet âgé y sont davantage exposés.
      * Liées à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
      Agranulocytose : Tout patient doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’une autre infection impose d’avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l’hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l’administration du neuroleptique sera interrompue.
      Syndrome malin : En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Liée au clorazépate dipotassique :

      Modalités d’arrêt progressif du traitement :

      Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.

      Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d’un phénomène de rebond, afin de minimiser l’anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.

      Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
    3. TROUBLES PSYCHIQUES
      Les benzodiazépines ne constituent pas le traitement des troubles psychotiques ni de la dépression, qui pourrait être masquée en cas d’utilisation isolée.
    4. DEPRESSION
      Les benzodiazépines ne constituent pas le traitement des troubles psychotiques ni de la dépression, qui pourrait être masquée en cas d’utilisation isolée.
    5. ALCOOLISME
      la plus grande prudence est recommandée en cas d’antécédents d’alcoolisme ou d’autres dépendances, médicamenteuses ou non.
    6. DEPENDANCE
      la plus grande prudence est recommandée en cas d’antécédents d’alcoolisme ou d’autres dépendances, médicamenteuses ou non.
    7. SUJET AGE
      – Clorazépate dipotassique : il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple.

      – Acépromazine et acéprométazine : utiliser avec prudence chez le sujet âgés présentant :

      . une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux,

      . une constipation chronique (risque d’iléus paralytique),

      . une éventuelle hypertrophie prostatique.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      – Clorazépate dipotassique : il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple.

      – Acépromazine et acéprométazine : utiliser avec prudence en raison du risque d’accumulation.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      – Clorazépate dipotassique : il est recommandé de réduire la posologie, de moitié par exemple.

      – Acépromazine et acéprométazine : utiliser avec prudence en raison du risque d’accumulation.
    10. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Il convient de prendre en compte l’effet dépresseur des benzodiazépines (d’autant qu l’anxiété et l’agitation peuvent constituer des signes d’appel d’une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
    11. MYASTHENIE
      L’administration d’une benzodiazépine aggrave les symptômes. Il est recommandé de l’utiliser exceptionnellement et sous surveillance accrue.
    12. EPILEPSIE
      * Liées à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
      La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.
    13. TROUBLES CARDIAQUES
      L’acépromazine et l’acéprométazine doivent être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    14. GROSSESSE
      Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.

      – Clorazépate dipotassique : les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène pour quelques benzodiazépines.

      En clinique, un risque malformatif a été évoqué pour certaines d’entre elles, mais non confirmé à la suite d’études épidémiologiques.

      Des doses élevées au cours du dernier trimestre de la grossesse peuvent être à l’origine, à la naisssance, d’hypotonie et de détresse respiratoire chez le nouveau-né. Après quelques jours à quelques semaines d’âge peut apparaître un syndrome de sevrage.

      En conséquence, les benzodiazépines ne seront prescrites pendant le premier trimestre de la grossesse que si nécessaire.

      Au cours du dernier trimestre, il convient d’éviter de prescrire des doses élevées.

      – Acépromazine et acéprométazine : chez l’animal, les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      Dans l’espèce humaine, le risque tératogène de l’acépromazine et de l’acéprométazine n’est pas évalué. Pour d’autres phénothiazines, les résultats des différentes études épidémiologiques prospectives sont contradictoires en ce qui concerne le risque malformatif. Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.

      Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques ont été rarement décrits :

      . des signes digestifs lié aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale…)

      . des syndromes extrapyramidaux.

      En conséquence, le risque tératogène, s’il existe, semble faible.

      Il est recommandé de diminuer les posologies en fin de grossesse des neuroleptiques.

      Il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    15. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence.

      L’association avec d’autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines.

    1. ALLERGIE AUX BENZODIAZEPINES
      Contre-indication liée au clorazépate dipotassique.
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
      Contre-indication liée au clorazépate dipotassique.
    3. SYNDROME D’APNEE DU SOMMEIL
      Contre-indication liée au clorazépate dipotassique.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Contre-indication liée au clorazépate dipotassique.
      Risque de survenue d’une encéphalopathie.
    5. MYASTHENIE
      Contre-indication liée au clorazépate dipotassique :
      L’administration d’une benzodiazépine en aggrave les symptômes. Il est recommandé de l’utiliser exceptionnellement et sous surveillance accrue.
    6. HYPERSENSIBILITE
      aux phénothiazines.
    7. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Contre-indication liée à l’acépromazine et à l’acéprométazine.
    8. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Contre-indication liée à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
      risque de rétention urinaire.
    9. AGRANULOCYTOSE
      Contre-indication liée à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
      Antécédents.
    10. MALADIE DE PARKINSON
      Contre-indication liée à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
    11. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Contre-indication liée à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
      Association à la lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le sultopride et la guanéthidine.
    12. ALCOOL (relative)
      Contre-indication liée au clorazépate dipotassique, à l’acépromazine et à l’acéprométazine :
      Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des benzodiazépines. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
      Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    13. ENFANT (relative)
      Contre-indication liée au clorazépate dipotassique, à l’acépromazine et à l’acéprométazine.
    14. ALLAITEMENT (relative)
      Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament en cas d’allaitement.
      – Clorazépate dipotassique : l’administration de benzodiazépines est à l’origine d’effets sédatifs (léthargie, baisse de tonus) chez l’enfant. En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît indispensable, il convient d’éviter d’allaiter.
      – Acépromazine et acéprométazine : en l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, il convient d’éviter d’allaiter.

    Signes de l’intoxication :

    1. COMA

    Traitement

    Lié au clorazépate dipotassique : En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par un sommeil profond pouvant aller jusqu’au coma, selon la quantité ingérée. On retrouve également des signes de confusion mentale, une
    léthargie, dans les cas bénins.
    Les cas plus sérieux se manifestent par : ataxie, hypotonie, hypotension, dépression respiratoire, exceptionnellement décès.
    Le pronostic est favorable, en l’absence toutefois d’association à d’autres psychotropes et à
    condition que le sujet soit traité.
    En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l’induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai,
    l’administration de charbon activé peut permettre de réduire l’absorption.
    L’administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d’un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
    L’antagonisme par le
    flumazénil de l’effet des benzodiazépines peut favoriser l’apparition de troubles neurologiques (convulsions).
    Lié à l’acépromazine et à l’acéprométazine: Syndrome parkinsonien gravissime, coma.
    Traitement symptomatique en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Un comprimé, une demi-heure avant le coucher.
    .
    Posologie Particulière :
    – La posologie peut être portée à deux comprimés dans les cas rebelles.
    – Chez le sujet âgé : diminuer la posologie de moitié, soit un demi-comprimé.
    .
    Mode
    d’Emploi :
    * Durée du traitement : Il doit être aussi bref que possible, de quelques jours à quatre semaines, y compris la période de réduction de la posologie.
    La durée du traitement doit être énoncée au patient :
    – deux à cinq jours en cas d’insomnie
    occasionnelle (comme lors d’un voyage, par exemple),
    – deux à trois semaines en cas d’insomnie transitoire (comme lors de la survenue d’un événement grave).
    Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes
    préconisées. Ceci suppose des évaluations précises et répétées de l’état du patient.
    * Modalités d’arrêt progressif du traitement :
    Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
    Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les
    patients devront être avertis de la possibilité d’un phénomène de rebond, afin de minimiser l’anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
    Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable
    de cette phase.


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