MOGADON 5 mg comprims

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MOGADON 5 mg comprims

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code exprimentation – RO-4-5360


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ICN PHARMACEUTICALS France

    Produit(s) : MOGADON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 17/12/1964
    2. mise sur le march 1/1/1965
    3. publication JO de l’AMM 10/8/1965
    4. validation de l’AMM 23/10/1986

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 306817-4

    1
    plaquette(s) thermoforme(s)
    20
    unit(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 31/3/1965
    2. agrment collectivits 15/7/1965


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 5.20 F

    Prix public TTC : 9.60 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 553330-4

    1
    plaquette(s) thermoforme(s)
    100
    unit(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrment collectivits 18/12/1993


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 23.50 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPNOTIQUE-SEDATIF (BENZODIAZEPINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05C-D02.
      Le nitrazpam appartient la classe des 1-4 benzodiazpines et a une activit pharmacodynamique qualitativement semblable celle des autres composs de cette classe :
      – myorelaxante
      – anxiolytique,
      – sdatif,
      – hypnotique,
      – anticonvulsivante,
      – amnsiante.
      Ces effets sont lis une action agoniste spcifique sur une rcepteur central faisant partie du complexe rcepteurs macromolculaires GABA-OMEGA , galement appels BZD1 et BZD2 et modulant l’ouverture du canal chlore.


    1. INSOMNIE

    1. SENSATION DE VERTIGE
    2. ASTHENIE
    3. BAISSE DE LA VIGILANCE
    4. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    5. HYPOTONIE MUSCULAIRE
    6. AMNESIE ANTEROGRADE
    7. REACTION PARADOXALE
      Ractions paradoxales chez certains sujets (en particulier les enfants et les sujets gs ) : irritabilit, agressivit, tension, agitation, troubles du comportement, modifications de la conscience.
    8. IRRITABILITE
    9. CONFUSION ONIRIQUE
      EN RAPPORT AVEC LA DOSE ET LA SUSCEPTIBILITE INDIVIDUELLE
    10. AGRESSIVITE
    11. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    12. TROUBLE DU COMPORTEMENT
    13. DEPENDANCE PHYSIQUE
      Tout traitement par les benzodiazpines, et plus particulirement en cas d’utilisation prolonge, peut entraner un tat de pharmacodpendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dpendance :
      . dure du traitement,
      . dose,
      . antcdents d’autres dpendances mdicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
      Cet tat peut entraner l’arrt du traitement un phnomne de sevrage.
    14. DEPENDANCE PSYCHIQUE
      Tout traitement par les benzodiazpines, et plus particulirement en cas d’utilisation prolonge, peut entraner un tat de pharmacodpendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dpendance :
      . dure du traitement,
      . dose,
      . antcdents d’autres dpendances mdicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
      Cet tat peut entraner l’arrt du traitement un phnomne de sevrage.
    15. SYNDROME DE SEVRAGE
      Tout traitement par les benzodiazpines, et plus particulirement en cas d’utilisation prolonge, peut entraner un tat de pharmacodpendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dpendance :
      . dure du traitement,
      . dose,
      . antcdents d’autres dpendances mdicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
      Cet tat peut entraner l’arrt du traitement un phnomne de sevrage.
      Certains symptmes sont frquents et d’apparence banale : insomnie, cphales, anxit importante, myalgies, tension musculaire, irritabilit. D’autres symptmes sont plus rares : agitation voire pisode confusionnel, sensibilit exacerbe divers stimuli (bruits, lumire), dpersonnalisation, dralisation, phnomnes hallucinatoires, convulsions.
      Les symptmes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l’arrt du traitement.
      Pour les benzodiazpines dure d’action brve, et surtout si elles sont donnes doses leves, les symptmes peuvent mme se manifester dans l’intervalle qui spare deux prises.
      L’association de plusieurs benzodiazpines risque, quelle qu’en soit l’indication, anxiolytique ou hypnotique, d’accrotre le risque de pharmacodpendance.
    16. REACTION CUTANEE
      Prurigineuse ou non.
    17. TROUBLE DE LA LIBIDO

    1. MISE EN GARDE
      – Tolrance :

      Certains effets des benzodiazpines sont susceptibles de se modifier lors d’une administration prolonge, en raison du dveloppement d’une tolrance.

      – Dpendance :

      Tout traitement par les benzodiazpines, et plus particulirement en cas d’utilisation prolonge, peut entraner un tat de pharmacodpendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dpendance :

      . dure du traitement,

      . dose,

      . antcdents d’autres dpendances mdicamenteuses ou non, y compris alcoolique.

      Cet tat peut entraner l’arrt du traitement un phnomne de sevrage.

      Certains symptmes sont frquents et d’apparence banale : insomnie, cphales, anxit importante, myalgies, tension musculaire, irritabilit. D’autres symptmes sont plus rares : agitation voire pisode confusionnel, sensibilit exacerbe divers stimuli (bruits, lumire), dpersonnalisation, dralisation, phnomnes hallucinatoires, convulsions.

      Les symptmes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l’arrt du traitement.

      Pour les benzodiazpines dure d’action brve, et surtout si elles sont donnes doses leves, les symptmes peuvent mme se manifester dans l’intervalle qui spare deux prises.

      L’association de plusieur benzodiazpines risque, quelle qu’en soit l’indication, anxiolytique ou hypnotique, d’accrotre le risque de pharmacodpendance.

      – Phnomne de rebond :

      Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d’une exacerbation de l’anxit qui avait motiv le traitement par les benzodiazpines.

      – Amnsie :

      Une amnsie antrograde est susceptible d’apparatre dans les heures qui suivent la prise.

      – Ractions paradoxales :

      Chez certains sujets, les benzodiazpines peuvent provoquer des ractions paradoxales : agitation, libration d’agressivit, actes automatiques amnsiques (cf. Effets indsirables). Elles imposent l’arrt du traitement. L’enfant et le sujet g y sont davantage exposs.
    2. DUREE DU TRAITEMENT
      Elle doit tre clairement nonce au patient, en fonction du type de l’insomnie :

      – de deux cinq jours en cas d’insomnie occasionnelle (comme lors d’un voyage, par exemple),

      – deux trois semaines en cas d’insomnie transitoire (comme lors de la survenue d’un vnement grave).
    3. ARRET DU TRAITEMENT
      Modalits d’arrt progressif du traitement :

      Elles doivent tre nonces au patient de faon prcise.

      Outre la ncessit de dcroissance progressive des doses, les patients devront tre avertis de la possibilit d’un phnomne de rebond, afin de minimiser l’anxit qui pourrait dcouler des symptmes lis cette interruption, mme progressive.

      Le patient doit tre prvenu du caractre ventuellement inconfortable de cette phase.
    4. TROUBLES PSYCHIQUES
      Les benzodiazpines ne constituent pas le traitement des troubles psychotiques ni de la dpression, qui pourrait tre masque en cas d’utilisation isole.

      La plus grande prudence est recommande en cas d’antcdents d’alcoolisme ou d’autres dpendances, mdicamenteuses ou non.
    5. DEPRESSION
      Les benzodiazpines ne constituent pas le traitement des troubles psychotiques ni de la dpression, qui pourrait tre masque en cas d’utilisation isole.
    6. ALCOOLISME
      La plus grande prudence est recommande en cas d’antcdents d’alcoolisme ou d’autres dpendances, mdicamenteuses ou non.
    7. DEPENDANCE
      La plus grande prudence est recommande en cas d’antcdents d’alcoolisme ou d’autres dpendances, mdicamenteuses ou non.
    8. ENFANT
      Plus encore que chez l’adulte, le rapport bnfice/risque sera scrupuleusement valu et la dure du traitement aussi brve que possible.
    9. SUJET AGE
      Il est ncessaire de rduire la posologie.
    10. INSUFFISANCE RENALE
      Il est ncessaire de rduire la posologie.
    11. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Il est ncessaire de rduire la posologie.
    12. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Chez l’insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l’effet dpresseur des Benzodiazpines ( d’autant que l’anxit et l’agitation peuvent constituer des signes d’appel d’une dcompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unit de soins intensifs).
    13. MYASTHENIE
      L’administration d’une benzodiazpine en aggrave les symptmes. Il est recommand de ne l’utiliser qu’exceptionnellement et sous surveillance accrue.
    14. GROSSESSE
      Les tudes effectues chez l’animal ont mis en vidence un effet tratogne pour quelques benzodiazpines.

      En clinique, un risque malformatif a t voqu pour certaines d’entre elles, mais non confirm la suit d’tudes pidmiologiques.

      Des doses leves au cours du dernier trimestre de la grossesse peuvent tre l’origine, la naissance, d’hypotonie et de dtresse respiratoire chez le nouveau-n. Aprs quelques jours quelques semaines d’ge peut apparater un syndrome de sevrage.

      En consquence, les benzodiazpines ne seront prescrites pendant le premier trimestre de la grossesse que si ncessaire.

      Au cours du dernier trimestre, il convient d’viter de prescrire des doses leves.
    15. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prvenir les conducteurs de vhicules et utilisateurs de machine du risque possible de somnolence.

      L’association avec d’autres mdicametns sdatifs doit tre dconseille ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines.

    1. ALLERGIE AUX BENZODIAZEPINES
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
      L’AGGRAVATION DE L’HYPOXIE PEUT ELLE MEME ENTRAINER UNE ANXIETE JUSTIFIANT ALORS UNE PRISE EN CHARGE DU PATIENT EN SOINS INTENSIFS.
    3. SYNDROME D’APNEE DU SOMMEIL
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Risque de survenue d’une encphalopathie.
    5. MYASTHENIE
      L’administration d’une benzodiazpine en aggrave les symptmes. Il est recommand de l’utiliser exceptionnellement et sous surveillance accrue.
    6. ALLAITEMENT
      L’administration de benzodiazpines est l’origine d’effets sdatifs (lthargie, baisse de tonus) chez l’enfant. En consquence, si la prise de ce mdicament apparat indispensable, il convient d’viter d’allaiter.
    7. ALCOOL
      Association dconseille : alcool.
      Majoration par l’alcool de l’effet sdatif des benzodiazpines. L’altration de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de vhicules et l’utilisation de machines.
      Eviter la prise de boissons alcoolises et de mdicaments contenant de l’alcool.

    Traitement

    En cas d’absorption massive, les signes de surdosage se manifestent, principalement par un sommeil profond pouvant aller jusqu’au coma, selon la quantit ingre. On retrouve galement des signes de confusion mentale, une lthargie, dans les cas
    bnins.
    Les cas plus srieux se manifestent par de l’ataxie, hypotonie, hypotension, dpression respiratoire, exceptionnellement le dcs.
    Le pronostic est favorable, en l’absence toutefois d’association d’autres psychotropes et condition que le
    sujet soit trait.
    En cas de surdosage oral antrieur une heure, l’induction de vomissement sera pratiqu si le patient est conscient ou, dfaut, un lavage gastrique avec protection des voies ariennes. Pass ce dlai, l’administration de charbon
    activ peut permettre de rduire l’absorption.
    L’administration de flumaznil peut tre utile pour le diagnostic et/ou le traitement d’un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazpines.
    L’antagonisme par le flumaznil de l’effet des
    benzodiazpines peut fovoriser l’apparition de troubles neurologiques (convulsion).

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Dans tous les cas, le traitement sera initi la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dpasse. La prise aura lieu immdiatement avant le coucher.
    – ADULTES: 1 A 2 COMPRIMES AVANT LE COUCHER
    – PERSONNES
    AGEES: UN DEMI A UN COMPRIME AVANT LE COUCHER IL EST RECOMMANDE DE DIMINUER LA POSOLOGIE; LA MOITIE DE LA POSOLOGIE MOYENNE POUR UN ADULTE PEUT ETRE SUFFISANTE.
    – ENFANTS A PARTIR DE 6 ANS:
    * ENFANTS DE 6 A 10 ANS: UN QUART A UN DEMI COMPRIME, AVANT LE
    COUCHER.
    * ENFANTS AU DESSUS DE 10 ANS: UN DEMI A UN COMPRIME, AVANT LE COUCHER.
    .
    Mode d’Emploi :
    Le traitement doit tre aussi bref que possible, de quelques jours quatre semaines, y compris la priode de rduction de la posologie (cf. Mises en
    garde et prcautions d’emploi).
    La dure du traitement doit tre nonce au patient :
    – deux cinq jours en cas d’insomnie occasionnelle (comme lors d’un voyage par exemple),
    – deux trois semaines en cas d’insomnie transitoire (comme lors de la
    survenue d’un vnement grave).
    Dans certains cas, il pourra tre ncessaire de prolonger le traitement au-del des priodes prconises. Ceci suppose des valuations prcises et rptes de l’tat du patient.


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