ERYTHROCINE 250 mg poudre orale (arrt de commercialisation)
ERYTHROCINE 250 mg poudre orale (arrt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/9/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE
unidose
Etat : arrt de commercialisation
Laboratoire : ABBOTT FRANCEProduit(s) : ERYTHROCINE
Evénements :
- octroi d’AMM 18/7/1983
- publication JO de l’AMM 19/8/1983
- mise sur le march 15/12/1986
- arrt de commercialisation 1/3/1999
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 325722-5
12
sachet(s)
papier/alu/PEEvénements :
- agrment collectivits 31/7/1986
- inscription SS 1/8/1993
- radiation SS 12/3/2000
- radiation collectivits 12/3/2000
Lieu de délivrance : officine et hpitaux
Etat actuel : arrt de commercialisation
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 18
mois
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :
Par poids : 5
g- ERYTHROMYCINE ETHYLSUCCINATE 250 mg
erythromycine ethylsuccinate exprime en erythromycine base
- AROME ORANGE excipient
- SACCHARINATE DE SODIUM excipient
- JAUNE ORANGE S colorant (excipient)
- CARMELLOSE SODIQUE excipient
- SILICE COLLOIDALE excipient
- POLOXAMERE 188 excipient
- SACCHAROSE excipient
- CITRATE DE SODIUM excipient
- SILICATE DE MAGNESIUM ET D’ALUMINIUM excipient
- ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
Antibiotique de la famille des macrolides.
Le spectre antibactrien de l’Erythromycine est le suivant :
1 / Espces habituellement sensibles :
Streptocoques, Staphylocoques mticilline-sensibles, R. equi, B. catarrhalis, B. pertussis, H. pylori, C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
2 / Espces modrment sensibles :
H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
3 / Espces rsistantes :
Staphylocoques mticilline-rsistants, Entrobactries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
4 / Espces inconstamment sensibles :
S. pneumoniae, Entrocoques, C. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
L’Erythromycine possde une activit in vitro et in vivo sur T. gondii.
Lorsque pour une espce donne, la notion d’une sensibilit constante des souches n’a pas t tablie, seule une tude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, rsistante ou intermdiaire.
En France, en 1995, 30 40% des Pneumocoques sont rsistants l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilit diminue la pnicilline.
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Elles procdent de l’activit antibactrienne et des caractristiques pharmacocintiques de l’rythromycine. Elles tiennent compte la fois des tudes cliniques auxquelles a donn lieu ce mdicament et de sa place dans l’ventail des produits antibactriens actuellement disponibles.
Elles sont limites aux infections dues aux germes dfinis comme sensibles :
– Angines, en alternative au traitement de rfrence, particulirement lorsque celui-ci ne peut tre utilis.
La pnicilline, prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de rfrence des angines aigus streptococciques.
– Sinusites aigus. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqus lorsqu’un traitement par une btalactamine est impossible.
– Surinfections des bronchites aigus.
– Exacerbations des bronchites chroniques.
– Pneumopathies communautaires chez des sujets :
. sans facteurs de risque,
. sans signes de gravit clinique,
. en l’absence d’lments cliniques vocateurs d’une tiologie pneumococcique.
En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqus quels que soient la gravit et le terrain.
– Infections cutanes bnignes : acn, en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent tre utilises. Imptigo, imptiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier rysiple), rythrasma.
– Infections stomatologiques.
– Infections gnitales non gonococciques.
– Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux btalactamines. - ANGINE
- SINUSITE AIGUE
- BRONCHITE AIGUE
- BRONCHITE CHRONIQUE
- PNEUMONIE BACTERIENNE
- ACNE
- IMPETIGO
- ERYSIPELE
- ERYTHRASMA
- INFECTION STOMATOLOGIQUE
- INFECTION GENITALE
- RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU(PREVENTION)
- TROUBLE DIGESTIF
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- DOULEUR EPIGASTRIQUE
- DIARRHEE
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESAugmentation transitoire possible des asat-alat pouvant aboutir une hpatite cholestatique.
- ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
- SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
- INSUFFISANCE HEPATIQUE
En cas d’insuffisance hpatique, l’administration d’rythromycine n’est pas recommande. Si elle est ncessaire, elle justifie alors une surveillance rgulire des tests hpatiques et ventuellement une rduction de posologie. - INSUFFISANCE RENALE
L’limination rnale de la molcule active est faible, ce qui permet de ne pas modifier les posologies en cas d’insuffisance rnale. - ALLAITEMENT
L’rythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhe, de l’irritabilit ont pu tre observs ; en consquence, l’allaitement est dconseill. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Association avec thophylline, digoxine et ciclosporine. - GROSSESSE
Les tudes effectues chez l’animal ont mis en vidence un effet tratogne sur une seule espce mais pas d’effet foetotoxique de l’rythromycine.
En clinique, il existe un recul important (sauf avec l’estolate), avec un nombre suffisant de grossesses exposes, qui n’a pas rvl d’effet malformatif ou foetotoxique de l’rythromycine.
En consquence, l’rythromycine peut tre prescrite pendant la grossesse si besoin.
- ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
– Vasoconstricteurs de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) (voies orale et nasale) : ergotisme avec possibilit de ncrose des extrmits (diminution de l’limination hpatique des alcalodes de l’ergot de seigle).
– Antihistaminiques H1 non sdatifs (astmizole, terfnadine) : risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du catabolisme hpatique de l’antihistaminique par l’rythromycine).
– Ebastine : risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du mtabolisme hpatique de l’antihistaminique par le macrolide).
– Cisapride : risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du mtabolisme hpatique du cisapride par le macrolide).
– Bromocriptine, carbamazpine, ciclosporine, thophyllines et aminophylline, triazolam : contre-indications relatives.
- INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
L’rythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interfrer dans les dosages urinaires des catcholamines par fluorescence. Cette interfrence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, aprs sparation chromatographique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Chez l’enfant : trente cinquante milligrammes par kilogramme par jour en prise fractionne; soit un sachet-dose 3 fois par jour pour un enfant de 15 kilogrammes.
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Mode d’Emploi:
Dissoudre le contenu d’un sachet dans un demi
verre d’eau; absorber immdiatement avant les repas.
Teneur en sodium par sachet : 67,7 milligrammes, teneur en saccharose par sachet : 4,1 grammes.