SOLUPRED 20 mg comprims effervescents
SOLUPRED 20 mg comprims effervescents
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/10/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES EFFERVESCENTS SECABLES
Usage : adulte, enfant + de 30 mois
Etat : commercialis
Laboratoire : HOECHST HOUDEProduit(s) : SOLUPRED
Evénements :
- octroi d’AMM 23/11/1976
- publication JO de l’AMM 27/5/1977
- mise sur le march 1/1/1981
- validation de l’AMM 25/11/1991
- rectificatif d’AMM 5/2/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 320146-6
1
flacon(s)
20
unit(s)
verre
blancEvénements :
- inscription SS 26/6/1981
- agrment collectivits 23/8/1981
Lieu de délivrance : officine et hpitaux
Etat actuel : commercialis
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
EVITER L’HUMIDITE
TENIR LE RECIPIENT BIEN FERMEBIEN REBOUCHER APRES UTILISATION
Régime : liste I
Réglementation des prix :
rembours
65 %
Prix Pharmacien HT : 30.29 F
Prix public TTC : 43.80 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- PREDNISOLONE METASULFOBENZOATE SODIQUE 32.416 mg
Quantit correspondant en Prednisolone 20 mg.
- TARTRIQUE ACIDE excipient
- CITRIQUE ACIDE excipient
- BICARBONATE DE SODIUM excipient
- BENZOATE DE LITHIUM excipient
- AROME CITRON excipient
- SACCHARINATE DE SODIUM excipient
- SILICONE EMULSION ANTIMOUSSE 30 excipient
- CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H02A-B06.
Les glucocorticodes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones mtaboliques essentielles. Les corticodes synthtiques, incluant cette spcialit, sont utiliss principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la rponse immunitaire. Leur effet mtabolique et de rtention sode est moindre que celui de l’hydrocortisone.
* Proprits Pharmacocintiques
Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 4 heures.
La demi-vie plasmatique est comprise entre 2,5 et 3,5 heures.
Le mtabolisme est hpatique.
L’limination est urinaire et biliaire.
- ***
Affections ou maladies :
* Collagnoses et connectivites :
– Pousses volutives de maladies systmiques, notamment : lupus rythmateux dissmin, vascularite, polymyosite, sarcodose viscrale.
* Dermatologiques :
– Dermatoses bulleuses auto-immunes svres, en particulier pemphigus et pemphigode bulleuse.
– Formes graves des angiomes du nourrisson.
– Certaines formes de lichen plan.
– Certaines urticaires aigus.
– Formes graves de dermatoses neutrophiliques.
* Digestives :
– Pousses volutives de la rectocolite hmorragique et de la maladie de Crohn.
– Hpatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose).
– Hpatite alcoolique aigu svre, histologiquement prouve.
* Endocriniennes :
– Thyrodite subaigu de de Quervain svre.
– Certaines hypercalcmies.
* Hmatologiques :
– Purpuras thrombopniques immunologiques svres.
– Anmies hmolytiques auto-immunes.
– En association avec diverses chimiothrapies dans le traitement d’hmopathies malignes lymphodes.
– Erythroblastopnies chroniques, acquises ou congnitales.
* Infectieuses :
– Pricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu le pronostic vital.
– Pneumopathie Pneumocystis carinii avec hypoxie svre.
* Noplasiques :
– Traitement antimtique au cours des chimiothrapies antinoplasiques.
– Pousse oedmateuse et inflammatoire associe aux traitements antinoplasiques (radio et chimiothrapie).
* Nphrologiques :
– Syndrome nphrotique lsions glomrulaires minimes.
– Syndrome nphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives.
– Stades III et IV de la nphropathie lupique.
– Sarcodose granulomateuse intrarnale.
– Vascularites avec atteinte rnale.
– Glomrulonphrites extracapillaires primitives.
* Neurologiques :
– Myasthnie.
– Oedme crbral de cause tumorale.
– Polyradiculonvrite chronique, idiopathique, inflammatoire.
– Spasme infantile (syndrome de West), syndrome de Lennox-Gastaut.
– Sclrose en plaques en pousse, en relais d’une corticothrapie intraveineuse.
* Ophtalmologiques :
– Uvite antrieure et postrieure svre.
– Exophtalmies oedmateuses.
– Certaines neuropathies optiques, en relais d’une corticothrapie intraveineuse (dans cette indication, la voie orale en premire intention est dconseille).
* ORL :
– Certaines otites sreuses.
– Polypose nasosinusienne.
– Certaines sinusites aigus ou chroniques.
– Rhinites allergiques saisonnires en cure courte.
– Laryngite aigu striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l’enfant.
* Respiratoires :
– Asthme persistant, de prfrence en cure courte, en cas d’chec du traitement par voie inhale fortes doses.
– Exacerbations d’asthme, en particulier asthme aigu grave.
– Bronchopneumopathie chronique obstructive en valuation de la rversibilit du syndrome obstructif.
– Sarcodose volutive.
– Fibroses pulmonaires interstitielles diffuses.
* Rhumatologiques :
– Polyarthrite rhumatode et certaines polyarthrites.
– Pseudopolyarthrite rhizomlique et maladie de Horton.
– Rhumatisme articulaire aigu.
– Nvralgies cervicobrachiales svres et rebelles.
* Transplantation d’organe et de cellules souches hmatopotiques allogniques :
– Prophylaxie ou traitement du rejet de greffe.
– Prophylaxie ou traitement de la raction du greffon contre l’hte.
- COMMENTAIRE GENERAL
Les effets indsirables sont surtout craindre doses importantes ou lors d’un traitement prolong. - TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - KALIEMIE(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - ALCALOSE HYPOKALIEMIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - RETENTION HYDROSODEE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - HYPERTENSION ARTERIELLE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - TROUBLE ENDOCRINIEN
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEEt mtaboliques.
- SYNDROME DE CUSHING
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEParfois dfinitive.
- TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSERversible.
- DIABETE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEManifestations d’un diabte sucr latent.
- RETARD DE CROISSANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEChez l’enfant.
- IRREGULARITE MENSTRUELLE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - TROUBLE MUSCULOSQUELETTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - ATROPHIE MUSCULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSELentement rversible, prcde par une faiblesse musculaire.
- OSTEOPOROSE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - FRACTURE PATHOLOGIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEEn particulier tassements vertbraux.
- OSTEONECROSE ASEPTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEParticulirement des ttes fmorales
- TROUBLE DIGESTIF
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - ULCERE GASTRODUODENAL
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - PERFORATION DIGESTIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - HEMORRAGIE DIGESTIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - PANCREATITE AIGUE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSESurtout chez l’enfant.
- TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - ERYTHEME
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - ACNE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - PURPURA
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - ECCHYMOSE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - HYPERTRICHOSE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - RETARD DE CICATRISATION
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - EUPHORIE (FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - INSOMNIE (FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEAvec euphorie et troubles du sommeil.
- ACCES MANIAQUE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - CONFUSION MENTALE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEOu confuso – oniriques.
- CRISE CONVULSIVE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEPar voie gnrale ou intrathcale.
- DEPRESSION
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEA l’arrt du traitement.
- TROUBLE OCULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSE - GLAUCOME
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSECertaines formes de glaucome.
- CATARACTE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSECertaines formes de cataracte.
- MISE EN GARDE
– La corticothrapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment des bactries, des levures, des parasites ( anguillules…) et au bacille de Koch. Il importe donc, avant sa mise en route, d’carter toute possibilit de foyer viscral, voire d’instituer un traitement de principe tout en surveillant leur survenue en cours de traitement corticoide. Ne pas vacciner par les vaccins vivants. En cas de tuberculose ancienne, un traitement antituberculeux peut tre ncessaire.
– Le catabolisme protidique, avec ngativation du bilan azot, et l’effet hyperglycmiant des corticoides, incitent conseiller un rgime riche en protides, pauvre en sucres d’absorption rapide et limitant l’apport en sucres d’absorption lente.
– Il est de mme utile de conseiller un rgime riche en calcium ou associant calcium et vitamine D.
– Dans les colites ulcreuses essentielles ( risque de perforation ) , les anastomoses intestinales rcentes,l’ insuffisance rnale, l’hypertension artrielle, l’ostoporose, la myasthnie grave, l’emploi de corticoides ncessite une surveillance particulirement adapte. - SPORTIFS
L’attention des sportifs sera attire sur le fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage. - DIABETE
Lorsque la corticothrapie est indispensable, le diabte n’est pas une contre – indication. Le traitement pouvant entraner un dsquilibre, il convient de rvaluer la prise en charge. - REGIME HYPOSODE
Une rtention hydrosode est habituelle , entranant parfois une lvation de la T.A. Il importe d’associer la corticothrapie, mme doses moyennes, une restriction sode. Tenir compte de l’apport d’environ 51 mg de sodium par comprim. - HYPOKALIEMIE
La fuite potassique doit tre prvenue par l’administration de potassium, en sachant que la kalimie ne rflte qu’imparfaitement le pool potassique intracellulaire, dont la diminution est constante. - ANTECEDENTS ULCEREUX
La prescription de corticoides ncessite un contrle fibroscopique de la muqueuse gastro – duodnale. - ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
Lorsque la corticothrapie est indispensable, l’existence d’un ulcre gastro – duodnal volutif impose la prise en compte du traitement de la maladie ulcreuse. - ARRET DU TRAITEMENT
L’arrt du traitement par les corticoides doit toujours tre prcd d’une diminution progressive des doses. - STRESS
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEUne insuffisance cortisolique par freinage de l’ACTH est habituelle. Elle peut n’tre que lentement rversible pour des dures de traitement suprieures schmatiquement 15 jours x 0,5 mg / kg / j pour un quivalent de la prednisone. Cette notion doit rester prsente l’esprit lors d’un stress important survenant sous corticothrapie prolonge car le malade peut prsenter une insuffisance surrnalienne aigu lors du stress, en particulier chirurgical ou traumatique.
- GROSSESSE
Chez l’animal, l’exprimentation met en vidence un effet tratogne variable selon les espces.
Dans l’espce humaine, les tudes n’ont dcel aucun risque malformatif li la prise de corticoides lors du premier trimestre, bien qu’il existe un passage transplacentaire.
Lors de maladies chroniques, ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra – utrin est possible. Une insuffisance surrnalienne no – natale a t exceptionnellement observe aprs corticothrapie doses leves. Il semble justifier d’observer une priode de surveillance clinique ( poids, diurse ) et biologique du nouveau – n. - ALLAITEMENT
Excrts dans le lait maternel, les corticoides sont viter pendant l’allaitement.
- ETAT INFECTIEUX
Tout tat infectieux, l’exclusion des indications spcifies. - VIROSES EN EVOLUTION
Certaines viroses en volution (notamment hpatites, herps, varicelle et zona). - HEPATITE
- HERPES
- VARICELLE
- ZONA
A manifestations oculaires. - ETAT PSYCHOTIQUE
Encore non contrl par un traitement. - VACCINATION
Vaccins vivants. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
Mdicaments donnant des torsades de pointes (astmizole, bpridil, rythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfnadine, vincamine) : utiliser des substances ne prsentant pas l’inconvnient d’entraner des torsades de pointes en cas d’hypokalimie.
Traitement
Des doses excessives absorbes en une seule fois peuvent faire apparatre une irritation gastrique.
En cas de surdosage massif rapidement dcel, le traitement consiste en un lavage d’estomac et purgation saline et traitement symptomatique. Il n’existe
pas d’antidote spcifique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Un milligramme de Solupred quivaut un milligramme de Prednisolone ou Prednisone.
– Traitement d’attaque :
Adulte : un demi un milligramme par kilogramme par jour.
Enfant : un deux milligrammes par kilogramme par jour.
–
Traitement d’entretien :
Aprs le traitement d’attaque et en cas de rponse favorable, la posologie sera rduite de faon progressive jusqu’ l’obtention de la dose minimale efficace.
En moyenne chez l’adulte : cinq vingt milligrammes par jour, chez
l’enfant : zro dix ( 0.10 ) zro cinquante ( 0.50 ) milligramme par kilogramme par jour.
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Mode d’Emploi:
L’administration se fera de prfrence en une prise le matin huit heures. Ds que possible, il faudra recourir une administration alterne
un jour sur deux ( surtout chez l’enfant pour limiter le risque de retard de croissance ).