ORGAMETRIL 5 mg comprimés

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ORGAMETRIL 5 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ORGANON S.A.

    Produit(s) : ORGAMETRIL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1970
    2. octroi d’AMM 2/8/1973
    3. validation de l’AMM 6/8/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 309076-5

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    15
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 30/9/1977
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 11.16 F

    Prix public TTC : 18.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PROGESTATIF (DERIVE DE L’ESTRENE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03D-C03.
      Le lynestrol est un progestatif de synthèse de type norstéroïde.
      Le lynestrol a une action progestative puissante sur l’endomètre. L’effet antigonadotrope, l’effet sur la glaire et sur l’endomètre, permettent un effet contraceptif. Il compense l’insuffisance en progestérone et a une action antiestrogène.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après administration, le lynestrénol est rapidement absorbée et entièrement métabolisé au niveau du foie en anhydro-hydroxy norprogestérone puis éliminé sous forme de glycuroconjugué essentiellement par voie urinaire. Le pic plasmatique est atteint 2 à 4 heures après ingestion du produit. La demi-vie est d’environ 22 heures.

    1. ***
      – Troubles liés à une insuffisance en progestérone et notamment ceux observés en période préménopausique (irrégularités menstruelles, syndrome prémenstruel, mastodynie…),
      – Hémorragies fonctionnelles et ménorragies accompagnant les fibromes,
      – Endométrioses,
      – Mastopathies bénignes,
      – Dysménorrhée,
      – Contraception en 2ème intention chez les femmes présentant une contre-indication à la contraception estroprogestative,
      – Cycle artificiel en association avec un estrogène.
    2. PREMENOPAUSE
    3. ENDOMETRIOSE
    4. MASTOPATHIE BENIGNE
    5. DYSMENORRHEE
    6. CONTRACEPTION ORALE
    7. CYCLE ARTIFICIEL

    1. METRORRAGIE
    2. TROUBLE MENSTRUEL
    3. AMENORRHEE
    4. MASTODYNIE (EXCEPTIONNEL)
    5. NAUSEE
    6. ICTERE CHOLESTATIQUE
    7. CHLOASMA
    8. ERUPTION CUTANEE
    9. PRURIT
    10. ACNE
    11. SEBORRHEE
    12. HYPERTRICHOSE
    13. CEPHALEE
    14. MIGRAINE
    15. VERTIGE
    16. NERVOSITE
    17. DEPRESSION
    18. OEDEME
    19. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
    20. POIDS(AUGMENTATION)
    21. TROUBLE DE LA LIBIDO
    22. INSUFFISANCE VEINEUSE
      Majoration des symptômes fonctionnels en rapport avec une insuffisance veineuse des membres inférieurs.

    1. EXAMENS PRELIMINAIRES
      – En cas d’hémorragies génitales, ne pas prescrire avant d’avoir vérifier l’origne des saignements.

      – En cas de métrorragies sous traitement hormonal substitutif, la vérification de l’absence d’une pathologie organique s’impose.

      – Avant le début du traitement, le médecin doit s’assurer de l’absence de cancers du sein ou de l’endomètre.
    2. TRAITEMENT PROLONGE
      Durant un traitement prolongé par un progestatif, un examen médical régulier est conseillé.
    3. SURVEILLANCE CLINIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TROUBLES CARDIOVASCULAIRES
      TABAGISME
      INSUFFISANCE RENALE
      EPILEPSIE
      MIGRAINE
      DIABETE

      Il est conseillé de surveiller plus particulièrement les patientes, ayant présenté ou présentant une pathologie cardio-vasculaire, un tabagisme, un dysfonctionnement rénal, une épilepsie, des migraines, un diabète.

    4. TROUBLES VISUELS
      Tels que perte de la vision, diplopie, lésions vasculaires de la rétine : il est conseillé d’interrompre le traitement.
    5. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE
      Veineux : il est conseillé d’interrompre le traitement
    6. CEPHALEES
      Importantes : il est conseillé d’interrompre le traitement.
    7. CHLOASMA
      Les femmes ayant une tendance au chloasma doivent éviter l’exposition au soleil durant le traitement.
    8. GROSSESSE
      Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter, à ce jour, un risque malformatif (urogénital ou autre) des progestatifs administrés en début de grossesse alors que celle-ci n’est pas connue.

      Les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d’anciens progestatifs très androgénomimétiques, n’ont pas lieu d’être extrapolés aux progestatifs récents nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques (comme celui qui est utilisé dans cette spécialité).
    9. ALLAITEMENT
      Les progestatifs semblent passer faiblement dans le lait maternel. Utilisés à faible dose, aucun effet indésirable n’a été rapporté à ce jour chez le nouveau-né.

    1. PHLEBITES
    2. EMBOLIE PULMONAIRE(ANTECEDENT)
    3. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES
      Accidents ou antécédents thrombo-emboliques artériels (en particulier IDM, AVC).
    4. TROUBLES HEPATIQUES SEVERES
      Altérations graves de la fonction hépatique.
    5. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec les inducteurs enzymatiques :
      – les anticonvulsivants (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone)
      – les barbituriques
      – la griséofulvine
      – la rifampicine
      – la rifabutine.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    – Troubles liés à une insuffisance en progestérone et notamment ceux observés en période préménopausique (irrégularités menstruelles, syndrome prémenstruel, mastodynie…) :
    La posologie sera adaptée à chaque cas
    individuel. En général, deux comprimés par jour du dixième au quinzième jour du cycle jusqu’au vingt-cinquième, voire du cinquième au vingt-cinquième jour du cycle, selon le cas.
    – Hémorragies fonctionnelles et ménorragies accompagnant les fibromes :

    Deux comprimés par jour du seizième au vingt-cinquième jour du cycle.
    – Endométriose :
    Un à deux comprimés par jour sans interruption pendant au moins six mois.
    – Mastopahies bénignes :
    Un à deux comprimés par jour du dixième au quinzième jour du
    cycle, voire du cinqième au vingt-cinquième jour, selon la sévérité.
    – Dysménorrhée :
    Un à deux comprimés par jour du seizième au vingt-cinquième jour du cycle. En cas d’inefficacité : deux comprimés du cinquième au vingt cinquième jour du cycle.

    Contraception en deuxième intention chez les femmes :
    Deux comprimés par jour du cinquième au vingt-cinquième jour du cycle.
    Conduite à tenir en cas d’oubli :
    Dans l’indication contraception, l’oublie d’un comprimé peut induire un risque de
    grossesse.
    * Si l’oubli est constaté dans les douze heures qui suivent l’heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, et poursuivre le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l’heure habituelle.
    * Si l’oubli
    est constaté plus de douze heures après l’heure normale de la prise, la sécurité contraceptive n’est plus assurée. Procéder alors comme ci-dessus pour éviter une hémorragie de privation prématurée, mais utiliser simultanément une autre méthode
    contraceptive (préservatifs masculins, spermicides…) jusqu’à la fin de la plaquette en cours.
    – Cycle artificiel en association avec un estrogène :
    Un comprimé par jour pendant les douze à quatorze derniers jours du traitement estrogénique.


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