QUITAXON 25 mg/2 ml solution injectable

Donnez-nous votre avis

QUITAXON 25 mg/2 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – H 5007


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : QUITAXON

    Evénements :

    1. mise sur le marché 6/3/1972
    2. octroi d’AMM 8/9/1975
    3. publication JO de l’AMM 2/7/1976
    4. validation de l’AMM 27/7/1988
    5. rectificatif d’AMM 25/1/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 312602-6

    10
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 28/10/1970
    2. agrément collectivités 27/2/1972
    3. inscription SS 27/2/1972


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 9.78 F

    Prix public TTC : 16.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 2
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A12.
      Les effets biochimiques, vraisemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline dont la transmission synaptique est facilitée.
      L’effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.
      Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables.
      Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
      L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques telles que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour des raisons d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Métabolisme : Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des antidépresseurs imipraminiques : captation (effet de premier passage) puis biotransformation intense, ce qui explique :
      – la forte valeur de la clairance plasmatique, rapportée au débit sanguin hépatique (1,5 l/min),
      – le faible pourcentage de composés actifs retrouvés au niveau urinaire.
      La doxépine est N-déméthylée, puis après hydroxylation ou N-oxydation, les métabolites sont glucuroconjugués et éliminés.
      Demi-vie d’élimination : la demi-vie d’élimination plasmatique de la doxépine est voisine de 10 heures.
      Elimination : l’élimination est essentiellement urinaire (60 %) et fécale.
      Populations à risque :
      Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue, et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
      Insuffisants hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie de la doxépine.

    1. ***
      Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).
    2. DEPRESSION

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    2. CONSTIPATION
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    3. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    4. TACHYCARDIE
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    5. HYPERSUDATION
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    6. TROUBLE DE LA MICTION
      et éventuellement rétention urinaire. Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    7. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Effet adrénolytique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    8. IMPUISSANCE
      Effet adrénolytique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    9. SOMNOLENCE
      ou sédation (effet antihistaminique), plus marquée en début de traitement. Lié aux effets centraux.
    10. TREMBLEMENT (RARE)
      Lié aux effets centraux.
    11. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      sur terrain prédisposé. Lié aux effets centraux.
    12. CONFUSION MENTALE (RARE)
      transitoires. Lié aux effets centraux.
    13. RISQUE SUICIDAIRE
      levée de l’inhibition psychomotrice. Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    14. ACCES MANIAQUE
      avec apparition d’épisodes maniaques. Lié à la nature même de la maladie dépressive.
    15. DELIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      PSYCHOTIQUES
    16. POIDS(AUGMENTATION)
    17. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    18. ARYTHMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    19. VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
    20. GALACTORRHEE
    21. BOUFFEE DE CHALEUR
    22. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    23. DYSARTHRIE
    24. HEPATITE CYTOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    25. HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
    26. EOSINOPHILIE
    27. LEUCOPENIE
    28. AGRANULOCYTOSE
    29. THROMBOPENIE
    30. SYNCOPE
    31. COMMENTAIRE GENERAL
      Certains de ces effets indésirables peuvent être prévenus ou combattus par des thérapeutiques adjuvantes ou correctrices, voire une réduction de la posologie.

    1. MISE EN GARDE
      – risque suicidaire :

      Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.

      – syndrome de sevrage :

      De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l’arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
    2. DEBUT DE TRAITEMENT
      Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    3. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par l’opipramol sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit.
    4. EPILEPSIE
      Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    5. SUJET AGE
      La doxépine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation

      – une constipation chronique (risque d’iléus paralytique)

      – une éventuelle hypertrophie prostatiqu
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      La doxépine doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    7. INSUFFISANCE RENALE ET HEPATIQUE
      En raison du risque de surdosage.
    8. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure, à ce jour, un risque malformatif particulier pour l’imipramine ou l’amitriptyline. Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d’antidépresseurs imipraminiques ont été décrits des signes d’imprégnation atropinique : hyperexcitabilité, distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…, et des cas de détresse respiratoire.
      En conséquence :
      – la grossesse est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antidépresseur, administré, si possible, en monothérapie ;
      – le risque tératogène, s’il existe, semble faible ;
      – si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidépresseurs ;
      – il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    9. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; cependant, par prudence, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE
      à la doxépine.
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risques de rétention urinaire.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Contre-indication :
      – l’association aux IMAO non sélectifs est une contre-indication classique pour tous les imipraminiques ; le risque majeur, bien que peu documenté, correspond à des modifications tensionnelles, hypo ou hypertensives.
      – association au sultopride.
      Contre-indications relatives : association avec l’alcool, la clonidine et apparentés, les sympathomimétiques alpha et bêta (adrénaline, noradrénaline, dopamine pour action systémique par voie parentérale).

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement des troubles de la conduction conditionnant la gravité de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptômes anticholinergiques,
    éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfois retardé). Il y a lieu dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produit ingéré.
    Le traitement symptomatique consiste en une
    réanimation sous étroite surveillance cardiaque et respiratoire pendant au moins 5 jours.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Voie intramusculaire ou intraveineuse.
    Le traitement d’attaque est initié en milieu hospitalier (pour la voie IV) jusqu’à amélioration.
    Pour la voie intramusculaire, commencer à doses progressives pendant une
    semaine pour atteindre une posologie quotidienne maximale de quatre à six ampoules (cent à cent cinquante mg par jour) réparties en deux injections intra-musculaires.
    Cette voie est à utiliser de préférence mais l’administration par voie intraveineuse
    peut être pratiquée en diluant une à quatre ampoules dans cent vingt cinq à deux cent cinquante ml de solution isotonique. Dans ce cas, laisser le malade alité pendant environ une heure après la fin de la perfusion.
    L’amélioration une fois obtenue,
    remplacer progressivement chaque ampoule par un comprimé dosé à cinquante mg (dose équivalente).
    – Durée de traitement : le traitement par antidépresseur est symptomatique. Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de
    six mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisode dépressif.
    – Traitements psychotropes associés : l’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de
    manifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l’inhibition.
    .
    Posologie particulière
    – Sujet âgé : le traitement sera initié à posologie faible, en utilisant les formes faiblement dosées.
    L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves chez la personne âgée (chutes, confusions).
    – Insuffisants
    hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts