STREPTASE 1500000 UI poudre pour solution injectable (Hp)

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STREPTASE 1500000 UI poudre pour solution injectable (Hp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 31/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialis

    Laboratoire : HOECHST HOUDE

    Produit(s) : STREPTASE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 3/10/1988
    2. publication JO de l’AMM 12/2/1989
    3. mise sur le march 15/2/1989

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556452-3

    1
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 18/12/1988


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 1193.99 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ENZYME THROMBOLYTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B01A-D01.
      La streptokinase, agent thrombolytique, est une protine hautement purifie, obtenue partir de filtrats de culture de streptocoques b-hmolytiques du groupe C.
      Aprs neutralisation ventuelle des anticorps circulants, la streptokinase active le systme fibrinolytique physiologique : une molcule de streptokinase et une molcule de plasminogne s’unissent pour former un complexe activateur du plasminogne ; celui-ci ragit sur un grand nombre de molcules de plasminogne, les transformant en plasmine. L’action protolytique de cette dernire s’exerce non seulement sur la fibrine du caillot, mais aussi sur le fibrinogne circulant.
      Un autre type d’activateur du plasminogne est le complexe streptokinase-plasmine.
      Dans l’infarctus aigu du myocarde, la rduction la plus importante de mortalit a t observe lors de l’administration de streptokinase dans les 6 premires heures, mais une rduction significative a t observe jusqu’ 24 heures (tude ISIS II).
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      En dbut de traitement, la concentration plasmatique de la streptokinase dcrot trs rapidement (demi-vie de l’ordre de 10 minutes), du fait de la neutralisation par les anticorps anti-streptokinase souvent prsents du fait de la frquence des infections streptocoques hmolytiques.
      Aprs neutralisation, la demi-vie de la streptokinase est de 80 minutes environ.
      L’limination se fait par voie urinaire.
      Le fibrinogne revient la normale aprs la 24me heure.

    1. ***
      – Infarctus aigu du myocarde.
    2. INFARCTUS DU MYOCARDE(PHASE AIGUE)

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFARCTUS DU MYOCARDE
    2. BRADYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFARCTUS DU MYOCARDE
    3. ARYTHMIE
      Au moment de la dsobstruction coronaire, dysrythmie spontanment rsolutive (arythmie de reperfusion).
    4. HEMORRAGIE (RARE)
      Saignements bnins au niveau des ponctions et des sites d’intervention chirurgicaux pouvant apparatre dans 3 4% des cas. Ces saignements peuvent gnralement tre contrls sans arrt du traitement.
    5. HEMORRAGIE CEREBRALE (RARE)
      Des hmorragies importantes (dont des hmorragies crbrales), ncessitant une transfusion, apparaissent dans environ 0.3% des cas.
    6. EMBOLIE ARTERIELLE
      Complications emboliques d’aval par mobilisation et/ou fragmentation d’un thrombus ou d’une plaque d’athrome.
    7. FIEVRE
      Augmentation de la temprature 5 8 heures aprs le dbut de l’administration de streptokinase. En gnral, rsolution au-del de 24 heures.
    8. NAUSEE
    9. VOMISSEMENT
    10. URTICAIRE
    11. ERYTHEME CUTANE
    12. DOULEUR ARTICULAIRE
    13. ARTHRITE
    14. VASCULARITE
    15. REACTION ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    16. MALADIE SERIQUE (EXCEPTIONNEL)
    17. LEUCOCYTOSE
    18. LYMPHOCYTOSE
    19. PLASMOCYTOSE
    20. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (EXCEPTIONNEL)
      Modre.

    1. MISE EN GARDE
      – Risque hmorragique :
      Comme avec tous les thrombolytiques, le bnfice thrapeutique attendu doit tre trs soigneusement compar au risque ventuel lorsque la streptokinase est utilise dans toutes les situations risque hmorragique lev.
      – Radministration :
      Possibilit de moindre efficacit (lie la prsence d’anticorps anti-streptokinase) en cas de radministration, en particulier entre 5 jours et 12 mois aprs la 1re administration, ou aprs une infection streptococcique rcente.
      Des taux levs d’anticorps anti-streptokinase peuvent augmenter le risque de raction allergique aprs radministration.
      – Injections IM et ponctions intraartrielles :
      Il est impratif d’viter en cours de traitement les injections intramusculaires et ponctions artrielles (dans les zones o les artres sont incompressibles).
    2. SUJET AGE
      Le risque hmorragique augmentant avec l’ge, l’indication d’une thrombolyse doit tre soigneusement value en fonction des risques potentiels d’accident vasculaire crbral chez le sujet g.
    3. HEMORRAGIE
      En cas de saignement grave non contrl, il convient d’administrer un inhibiteur de fibrinolyse, l’acide tranexamique, en injection intraveineuse lente jusqu’ inhibition complte des enzymes fibrinolytiques. On pourra ventuellement corriger l’hypofibrinognmie par une injection de fibrinogne purifi et, ventuellement, remonter l’hmatocrite avec des concentrs de globules rouges.
    4. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Avant toute intervention chirurgicale urgente chez un malade en cours de traitement par la streptokinase, il est impratif d’administrer des inhibiteurs de la fibrinolyse. Corriger en outre avant l’intervention l’hypofibrinognmie et les troubles ventuels de la coagulation par administration de fibrinogne, de plasma frais congel scuris.
    5. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
      La surveillance du traitement a pour but de dterminer le moment o il est ncessaire d’entreprendre le traitement anticoagulant par l’hparine. Cette surveillance associe gnralement un dosage du fibrinogne par technique chronomtrique type Clauss (ventuellement complt par un temps de thrombine) et un temps de cphaline active (TCA). A la fin de la premire heure, la concentration plasmatique de fibrinogne avoisine 0 g/l, et le TCA est incoagulable (ainsi que le temps de thrombine). Quand la concentration plasmatique de fibrinogne remonte au-dessus de 1 g/l et que le TCA redevient infrieur 100 secondes entre la 6me et la 12me heure aprs l’arrt du traitement, le traitement anticoagulant par l’hparine peut tre commenc. Aux doses administres dans la plupart des schmas thrapeutiques, il n’y a pas de corrlation entre la dose de streptokinase et l’intensit de la baisse de la concentration plasmatique de fibrinogne. De mme, l’intensit des perturbations du bilan d’hmostase associes la prescription de streptokinase ne permet pas de prvoir l’efficacit clinique du mdicament.
      Il est rappel qu’en cas de traitement thrombolytique, les chantillons sanguins doivent tre techniqus immdiatement pour rduire la lyse de fibrinogne dans le tube.
    6. RELAIS THERAPEUTIQUE
      Plusieurs schmas peuvent tre envisags pour viter la rethrombose des coronaires dsobstrues et les rcidives ou extensions d’infarctus. Le relais par l’hparine sera entrepris partir du moment o le TCA coagule en moins de 100 secondes, c’est–dire 6 12 heures aprs la fin de la perfusion de streptokinase. La dose d’hparine administre est d’abord modre (7 500 15 000 UI/24 h) puis est plus importante pour cibler un TCA compris entre 2 et 3 fois le temps tmoin (en l’absence de risque hmorragique majeur). Les antivitamines K pourraient prendre le relais de l’hparine au bout de 4 8 jours.
    7. GROSSESSE
      Il n’y a pas de donnes fiables de tratogense chez l’animal.
      En clinique, l’utilisation de streptokinase au cours d’un nombre trs limit de grossesses n’a apparemment rvl aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier ce jour. Toutefois, des tudes complmentaires sont ncessaires pour valuer les consquences d’une exposition chez la femme enceinte.
      Des quelques grossesses exposes, on peut fournir les lments suivants :
      – la streptokinase passe trs peu la barrire foetoplacentaire, insuffisamment en tout cas pour que se manifeste une activit fibrinolytique chez l’enfant ;
      – toutefois, des anticorps anti-streptokinase transitoires ont pu tre dtects dans le sang du cordon et chez le nouveau-n, tmoignant ainsi d’un phnomne d’immunisation passive. Celle-ci semble sans consquence pour l’enfant, sauf si la streptokinase devait lui tre spcifiquement administre.
      En consquence, l’utilisation de la streptokinase ne doit tre envisage que si ncessaire. Il est prfrable de ne pas administrer ce mdicament dans les 4 6 heures qui prcdent l’accouchement, dans la mesure o il provoque une hypocontractilit utrine et o il expose au risque d’une hmorragie de la dlivrance persistante.
    8. ALLAITEMENT
      En l’absence de donnes sur le passage dans le lait maternel, l’utilisation de ce mdicament est viter pendant l’allaitement.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. INFECTION STREPTOCOCCIQUE RECENTE
    3. ANTECEDENTS VASCULAIRES CEREBRAUX
    4. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL RECENT
      Ou suspicion d’hmorragie intracrnienne.
    5. ULCERE DIGESTIF
      Document au cours des 3 derniers mois.
    6. CHIRURGIE INTRACRANIENNE RECENTE
    7. TRAUMATISME
      Rcent (moins de 10 jours).
    8. HEMORRAGIE
      – Affection hmorragique connue.
      – Hmorragie svre ou potentiellement dangereuse, actuelle ou rcente.
    9. MASSAGE CARDIAQUE
      Massage cardiaque externe traumatique.
    10. ACCOUCHEMENT
    11. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Intervention chirurgicale majeure.
    12. PONCTION RECENTE
      Ponction rcente d’un vaisseau non compressible (par exemple ponction de la veine sous-clavire ou jugulaire).
    13. HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE
      Hypertension artrielle svre non contrle.
    14. ENDOCARDITE BACTERIENNE
    15. PERICARDITE
    16. PANCREATITE AIGUE
    17. ANEVRISME ARTERIOVEINEUX
      Malformation artrielle ou veineuse.
    18. RETINOPATHIE DIABETIQUE
    19. TUMEUR INTRACRANIENNE
    20. TUMEUR
      Noplasie majorant le risque hmorragique.
    21. HEPATOPATHIE
      Svre y compris insuffisance hpatique, cirrhose, hypertension portale, hpatite active.
    22. INSUFFISANCE RENALE

    Traitement

    En gnral, le surdosage en streptokinase n’expose pas un surcrot de risque hmorragique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Voie intraveineuse (la voie intramusculaire est viter).
    Dans des conditions d’asepsie, le lyophilisat est mis en solution dans du srum physiologique ou du glucose isotonique.
    Administration par voie intraveineuse de 1500000 UI
    pendant 30 60 minutes dans 100 ml de solution saline isotonique ou de glucose 5%.
    La streptokinase doit tre administre le plus tt possible aprs le dbut des symptmes.
    . Traitement associ :
    L’association streptokinase intraveineuse et aspirine
    per os a prouv son efficacit dans une tude contrle dans laquelle l’aspirine (160 mg/j) tait dbute ds que possible. Un effet additif sur la rduction de la mortalit a t constat un mois et un an (tude ISIS II).


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