IKARAN LP 5 mg comprimés à libération prolongée
IKARAN LP 5 mg comprimés à libération prolongée
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/11/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
nom ancien – IKARAN gelules
Forme : COMPRIMES A LIBERATION PROLONGEE
Etat : commercialisé
Laboratoire : PIERRE FABRE MEDICAMENTProduit(s) : IKARAN
Evénements :
- octroi d’AMM 12/12/1980
- publication JO de l’AMM 20/1/1981
- mise sur le marché 15/2/1981
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 339287-4
2
plaquette(s) thermoformée(s)
15
unité(s)
PVC/alu
blancEvénements :
- inscription SS 14/3/1981
- agrément collectivités 12/1/1982
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Régime : liste IIRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 43.03 F
Prix public TTC : 58.70 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- DIHYDROERGOTAMINE MESILATE 5 mg
Quantité correspondant à 4.3 mg de dihydroergotamine base
- HYPROMELLOSE excipient
- LACTOSE excipient
- AMIDON DE MAIS MODIFIE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- SILICE COLLOIDALE excipient
- ANTIMIGRAINEUX (DERIVE DE L’ERGOT) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N02C-A01.
La dihydroergotamine est essentiellement caractérisé par les propriétés suivantes :
– au niveau du système carotidien extracrânien, une action agoniste partielle (stimulation), notamment sur les récepteurs sérotoninergiques.
– une action agoniste partielle au niveau des récepteurs alpha-adrénergiques vasculaires, action plus marquée sur la circulation veineuse ; il a été montré que l’effet vasoconstricteur peut être en partie attribué à la synthèse d’une substance ªprostaglandine likeº.
A doses élevées enfin, la dihydroergotamine se comporte comme un bloqueur des récepteurs alpha-adrénergiques et sérotoninergiques.
* Propriétés Pharmacocinétiques :
L’absorption du produit est rapide.
Le produit présente une forte affinité tissulaire.
L’élimination s’effectue essentiellement par voies biliaire et fécale.
- ***
– Traitement de fond de la migraine.
– Amélioration des symptômes en rapport avec l’insuffisance veinolymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatiences du primo-décubitus).
– Proposé dans le traitement de l’hypotension orthostatique. - MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND)
- JAMBE LOURDE
- IMPATIENCES
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
- NAUSEE
Condition(s) Exclusive(s) :
PRISE A JEUN - PARESTHESIE DES EXTREMITES (RARE)
- ISCHEMIE DES EXTREMITES (RARE)
- CYANOSE (RARE)
Périphérique. - FIBROSE PLEURALE (EXCEPTIONNEL)
Après plusieurs années de traitement. - FIBROSE RETROPERITONEALE (EXCEPTIONNEL)
- PRISE A JEUN
Déconseillée. - INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
A utiliser avec précaution. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Non compensée par hémodialyse.
A utiliser avec précaution. - ARTERIOPATHIES
Antécédent pathologique artériel (notamment maladie coronarienne et hypertension artérielle).
Une surveillance médicale est conseillée. - TROUBLES CORONARIENS
Antécédents.
Une surveillance médicale est conseillée. - HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
Antécédent.
Une surveillance médicale est conseillée. - GROSSESSE
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
Il n’existe pas actuellement de données pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la dihydroergotamine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse. Cependant, il existe un risque théorique à forte dose d’action contracturante sur l’utérus.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la dihydroergotamine pendant la grossesse.
- HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
Aux dérivés de l’ergot de seigle. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
– Associations contre-indiquées :
– Macrolides (sauf spiramycine), par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine :
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
– Sumatriptan :
Risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
Un délai de 24 heures doit être respecté entre l’arrêt de ce médicament et l’administration de sumatriptan. De même, ce médicament ne doit pas être administré dans les 6 heures qui suivent la prise de sumatriptan.
– Ritonavir :
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
2 / Associations déconseillées :
– Bromocriptine, cabergoline :
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives. - ALLAITEMENT
En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, le risque n’est pas connu ; en conséquence, l’allaitement est déconseillé pendant la prise de dihydroergotamine.
Signes de l’intoxication :
- DOULEUR ABDOMINALE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- CEPHALEE
- TACHYCARDIE
- BRADYCARDIE
- HYPOTENSION ARTERIELLE
- TROUBLE RESPIRATOIRE
- VERTIGE
- PARESTHESIE
Traitement
Symptômes (ergotisme) :
Douleurs abdominales, nausées, vomissements, céphalées, tachycardie ou bradycardie associées à une hypotension, troubles respiratoires, vertiges, paresthésies au niveau des extrémités (dues à l’ischémie).
– Traitement
En cas
d’intoxication aiguë une évacuation digestive par le lavage gastrique doit être envisagée en milieu hospitalier.
L’administration de charbon actif peut diminuer le passage digestif de la dihydroergotamine.
En cas de confirmation d’ergotisme vasculaire,
un traitement d’urgence doit être administré en milieu hospitalier : il consiste généralement en une perfusion d’héparine associée à un vasodilatateur et éventuellement aux corticoïdes.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Un comprimé deux fois par jour à prendre au milieu du repas avec un verre d’eau.