PRIMPERAN 10 mg/2ml solution injectable
PRIMPERAN 10 mg/2ml solution injectable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/7/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 1267 RD
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : SYNTHELABO FRANCEProduit(s) : PRIMPERAN
Evénements :
- octroi d’AMM 23/3/1964
- mise sur le marché 15/8/1964
- validation de l’AMM 3/2/1997
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 318257-9
3
ampoule(s) bouteille(s)
2
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 15/8/1964
- inscription SS 15/8/1964
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
A L’ABRI DE LA LUMIERERégime : liste II
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 5.98 F
Prix public TTC : 10.90 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 308616-6
12
ampoule(s) bouteille(s)
2
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 13/8/1964
- inscription SS 13/8/1964
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
A L’ABRI DE LA LUMIERERégime : liste II
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 11.09 F
Prix public TTC : 18.80 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 2
ml- METOCLOPRAMIDE DICHLORHYDRATE 10.50 mg
Quantité correspondant à 10 mg de chlorhydrate de métoclopramide anhydre
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- STIMULANT DE LA MOTRICITE GASTROINTESTINALE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A03F-A01.
Métoclopramide : neuroleptique antagoniste de la dopamine. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques.
* Propriétés Pharmacocinétiques :
– Distribution : le métoclopramide est largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2.2 à 3.4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques. Il passe à travers le placenta et dans le lait.
– Métabolisme : le métoclopramide est peu métabolisé.
– Excrétion : le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée. La demi-vie d’élimination est de 5 à 6 heures. Elle augmente en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.
- ***
Traitement symptomatique des nausées et vomissements.
Prévention et traitement des nausées et vomissements induits par les antimitotiques. - NAUSEE
- VOMISSEMENT
- VOMISSEMENT DE LA CHIMIOTHERAPIE
- SOMNOLENCE
- ASTHENIE
- VERTIGE
- CEPHALEE (RARE)
- INSOMNIE (RARE)
- DIARRHEE (RARE)
- FLATULENCE (RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
- HYPERSUDATION (RARE)
Modérée. - AMENORRHEE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - GALACTORRHEE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - DEPRESSION
Quelques cas ont été signalés. - SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTSymptômes extrapyramidaux pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune : il s’agit de dystonies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre 1 et 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique.
- DYSKINESIE TARDIVE (EXCEPTIONNEL)
Condition(s) Exclusive(s) :
SUJET AGE
TRAITEMENT PROLONGE
- MISE EN GARDE
– Syndrome extrapyramidal :
Des effets indésirables neurologiques (syndrome extrapyramidal) peuvent apparaître, en particulier chez l’enfant et l’adulte jeune.
– Vomissements :
En cas de vomissements abondants, il faut prévenir le risque de déshydratation. L’hydratation peut généralement se faire per os en utilisant des solutions ” sucrées salées ” (solutions de réhydratation orale) données en petite quantité et de façon répétée. - EPILEPSIE
Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament chez les sujets épileptiques (augmentation de la fréquence et de l’intensité des crises). - INSUFFISANCE RENALE
Il est recommandé de réduire la posologie. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Il est recommandé de réduire la posologie. - GROSSESSE
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l’utilisation du métoclopramide au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l’utilisation du métoclopramide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Chez les nouveaux nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de métoclopramide, et par analogie avec d’autres neuroleptiques, un syndrome extrapyramidal potentiel ne peut être exclu. En conséquence, il semble raisonnable d’essayer de limiter les doses et les durées de prescription de produits pharmacologiquement similaires pendant la grossesse.
En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées et/ou proche du terme, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques du nouveau-né. - ALLAITEMENT
L’allaitement est possible si la prise de ce médicament reste ponctuelle (en cas de vomissements post-césarienne par exemple), et que le nouveau-né est à terme et en bonne santé. En cas de prématurité ou d’utilisation de doses élevées ou prolongées, l’allaitement est déconseillé. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Prévenir les utilisateurs de machine et les conducteurs de véhicule des risques de somnolence liés à l’emploi de ce médicament.
- HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE (absolue)
Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger. - OBSTRUCTION MECANIQUE DES VOIES DIGESTIVES (absolue)
Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger. - PERFORATION DIGESTIVE (absolue)
Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger. - DYSKINESIES TARDIVES IATROGENES(ANTECEDENTS) (absolue)
Personnes ayant présenté précédemment une dyskinésie tardive aux neuroleptiques ou au métoclopramide. - PHEOCHROMOCYTOME (absolue)
Porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome (sauf comme test d’épreuve); des accidents hypertensifs graves ayant été signalés chez ces patients avec des médicaments antidopaminergiques dont certains benzamides. - ASSOCIATION A LA LEVODOPA (absolue)
Association contre-indiquée : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux. - ALCOOL (relative)
Association déconseillée : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
Signes de l’intoxication :
Traitement
Aucune létalité n’a été observée après absorption massive accidentelle de métoclopramide ou dans un but de suicide.
– Conduite à tenir :
En cas de symptômes extrapyramidaux liés ou non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique.
Chez l’enfant, les benzodiazépines sont recommandées. On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
– 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Voie intramusculaire ou intraveineuse.
– Traitement symptomatique des nausées et vomissements non induits par les antimitotiques :
Adulte : une demi à une ampoule par prise, trois fois par jour.
Ce dosage n’est pas adapté à
l’enfant dans cette indication.
– Prévention et traitement des nausées et vomissements induits par les antimitotiques : selon le caractère plus ou moins émétisant de la chimiothérapie anticancéreuse, la posologie par vingt quatre heures est de deux à
dix milligrammes par kilogramme :
. soit répartie en plusieurs injections intraveineuses directes ou perfusions de quinze minutes,
. soit administrée sous forme de bolus de deux à trois milligrammes par kilogramme en perfusion de quinze minutes avant
la chimiothérapie, suivie d’une perfusion de zéro cinq (0.5) milligramme par kilogramme par heure sur six à huit heures.