GLUCAGEN 1 mg poudre pour usage parentéral

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GLUCAGEN 1 mg poudre pour usage parentéral

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – GLUCAGON NOVO


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVO NORDISK PHARMACEUTIQUE

    Produit(s) : GLUCAGEN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/9/1965
    2. publication JO de l’AMM 22/6/1966
    3. mise sur le marché 29/9/1966

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335905-5

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    1
    flacon(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 26/4/1997
    2. inscription SS 26/4/1997
    3. mise sur le marché 19/5/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    NE PAS CONGELER

    UTILISER IMMEDIATEMENT

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 96.90 F

    Prix public TTC : 119.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • GLUCAGON 1 mg
      Chlorhydrate de glucagon humain biogénétique obtenu sur culture de levures Saccharomyces cerevisiae transformées par insertion d’un plasmide codant pour la synthèse du glucagon humain.

    Principes non-actifs

    1. HORMONE GLYCOGENOLYTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H04A-A01.
      Le glucagon est une substance hyperglycémiante qui mobilise le glycogène hépatique, libéré dans le sang sous forme de glucose.
      Le glucagon ne sera pas efficace chez les malades dont les réserves hépatiques de glycogène sont épuisées. C’est pourquoi le glucagon a peu ou pas d’effet en cas de jeûne, d’insuffisance adrénergique, d’hypoglycémie chronique ou d’hypoglycémie induite par l’alcool.
      Contrairement à l’adrénaline, le glucagon n’a pas d’action sur la phosphorylase musculaire et, par conséquent, ne peut pas mobiliser les réserves de glycogène des muscles striés, beaucoup plus importantes que les réserves hépatiques.
      Le glucagon stimule la libération de catécholamines. En cas de phéochromocytome, le glucagon peut provoquer une libération massive par la tumeur de catécholamines, avec survenue d’une crise hypertensive aiguë.
      Le glucagon inhibe la tonicité et la motilité des muscles lisses du tractus gastro-intestinal.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      La clairance métabolique du glucagon chez l’homme est d’environ 10 ml/kg/min. Il subit une dégradation enzymatique dans le plasma et les organes dans lesquels il se distribue. Le foie et le rein sont les principaux sites d’élimination du glucagon, chacun contribuant pour environ 30 % à la clairance métabolique totale.
      Le glucagon a une demi-vie plasmatique courte d’environ 3 à 6 minutes.
      Après une injection intraveineuse, le début de l’action survient dans la minute qui suit. Cet effet se prolonge pendant 5 à 20 minutes selon la dose et l’organe considéré.
      Après une injection intramusculaire, le début de l’action survient dans les 5 à 15 minutes qui suivent et se prolonge pendant 10 à 40 minutes selon la dose et l’organe considéré.
      Quand il est utilisé dans le traitement des hypoglycémies sévères, un effet pharmacodynamique sur la glycémie est habituellement visible dans les 10 minutes qui suivent l’injection.


    1. 1 – Indications thérapeutiques :
      Traitement des hypoglycémies sévères qui peuvent survenir chez les diabétiques insulino-traités.
      2 – Indications diagnostiques :
      En tant qu’inhibiteur de la motilité, le glucagon est utilisé :
      – dans les explorations du tractus gastro-intestinal, comme la radiographie par double contraste et l’endoscopie ;
      – lors des examens d’imagerie suivants : tomodensitométrie, résonance magnétique nucléaire (RMN) et angiographie numérisée.

    1. NAUSEE (PEU FREQUENT)
      Cet effet apparaît occasionnellement, particulièrement aux doses supérieures à 1 mg ou lors d’une injection rapide (moins d’une minute).
    2. VOMISSEMENT (PEU FREQUENT)
      Cet effet apparaît occasionnellement, particulièrement aux doses supérieures à 1 mg ou lors d’une injection rapide (moins d’une minute).
    3. TACHYCARDIE
      Le glucagon exerce un effet inotrope et chronotrope positifs.
    4. REACTION ALLERGIQUE (RARE)

    1. GLUCAGONOME
    2. INSULINOME PANCREATIQUE
      Il faut garder à l’esprit que le glucagon exerce une réaction antagoniste vis-à-vis de l’insuline.

      Glucagen doit être utilisé avec précaution en cas d’insulinome.
    3. INDICATION LIMITEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      DIABETE

      Chez le patient âgé atteint de maladies cardiaques, Glucagen1 mg doit être utilisé avec précaution dans ses indications endoscopiques ou radiographiques.

    4. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Ne jamais utiliser une solution contenant des filaments (apparence de gel) ou des particules solides.
    5. GROSSESSE
      Le glucagon ne traverse pas la barrière placentaire. Le glucagon a été utilisé chez des femmes enceintes diabétiques, et aucun effet nocif n’a été observé en ce qui concerne l’évolution de la grossesse, la santé de l’enfant à naître ou celle du nouveau-né.
    6. ALLAITEMENT
      Le glucagon est très rapidement éliminé de la circulation générale, principalement par le foie (T 1/2 = 3-6 minutes) ; aussi la proportion excrétée dans le lait des mères qui allaitent, après une hypoglycémie sévère traitée par le glucagon, sera extrêmement faible. Le glucagon étant dégradé dans le tube digestif, il ne pourra donc pas être absorbé sous sa forme active, et n’exercera aucun effet métabolique chez le nourrisson.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. PHEOCHROMOCYTOME

    Traitement

    L’administration de fortes doses (supérieures à 2 mg) peut entraîner une chute de la kaliémie qui devra éventuellement être corrigée.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    – 3 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 – Indications thérapeutiques
    Hypoglycémies sévères :
    – Administration par du personnel médical :
    Voie SC, IM ou IV :
    – Adulte et enfant de plus de vingt cinq kilos ou ayant plus de six – huit ans : un milligramme.
    – Enfant de moins
    de vingt cinq kilos ou ayant moins de six – huit ans : un demi milligramme.
    Le malade réagit normalement dans les dix minutes qui suivent. Lorsque le malade a réagi au traitement, lui administrer des hydrates de carbone per os afin de restaurer les
    réserves hépatiques de glycogène et de prévenir une récidive de l’hypoglycémie.
    Si le malade ne réagit pas dans les dix minutes qui suivent, injecter du glucose par voie intraveineuse.
    – Administration par l’entourage du malade :
    Voie SC ou IM :

    Adulte et enfant de plus de vingt cinq kilos ou ayant plus de six – huit ans : un milligramme.
    – Enfant de moins de vingt cinq kilos ou ayant moins de six – huit ans : un demi milligramme.
    Le malade réagit normalement dans les dix minutes qui suivent.
    Lorsque le malade a réagi au traitement, lui administrer des hydrates de carbone per os afin de restaurer les réserves hépatiques de glycogène et de prévenir une récidive de l’hypoglycémie.
    Une assistance médicale est nécessaire pour tout patient
    faisant une hypoglycémie sévère.
    2 – Indications diagnostiques :
    Inhibition de la motilité :
    Le début de l’action après une injection intraveineuse de zéro milligramme deux (0.2) à un demi milligramme survient dans la minute qui suit et cet effet se
    prolonge entre cinq à vingt minutes, selon l’organe examiné. Après une injection intramusculaire de un à deux milligrammes, l’action s’installe après cinq à quinze minutes et dure à peu près dix à quarante minutes, selon l’organe.
    – Les doses varient de
    zéro milligramme deux (0.2) à deux milligrammes selon la technique utilisée et la voie d’administration. La dose diagnostique habituelle pour obtenir le relâchement de l’estomac, du bulbe duodénal, du duodénum et de l’intestin grêle est de zéro
    milligramme deux (0.2) à un demi milligramme par voie intraveineuse ou de un milligramme par voie intramusculaire ; la dose usuelle pour obtenir le relâchement du côlon est de un demi à zéro soixante quinze milligrammes par voie intraveineuse, ou de un
    à deuxmilligrammes par voie intramusculaire.
    – En tomodensitométrie, RMN et angiographie numérisée, on utilise des doses intraveineuses allant jusqu’à un milligramme.
    .
    Mode d’emploi
    Prélever l’eau pour préparations injectables à l’aide d’une seringue
    jetable, puis l’injecter dans le flacon contenant la poudre de glucagon.
    Agiter doucement le flacon jusqu’à dissolution complète de la poudre et limpidité de la solution.
    Prélever la solution du flacon à l’aide de la seringue.
    La solution reconstituée
    de 1 mg par ml doit être injectée immédiatement par voie SC, IM ou IV.
    Toute fraction de solution restante doit être éliminée de manière appropriée.
    .
    Incompatibilités
    Dans le cas d’intoxication par bêtabloquants, l’administration parentérale de grands
    volumes nécessite l’utilisation de dextrose à 5 % ou de chlorure de sodium à 0,9 %.
    Lors de la dilution, on peut observer une certaine absorption de la préparation sur la paroi du récipient.
    Le glucagon est peu soluble entre les pH 3,5 et 8,5, il ne
    faut donc pas que la concentration finale soit supérieure à 0,05 mg/ml.
    Il ne faut pas mélanger d’autres substances médicamenteuses avec le glucagon dans le liquide de dilution. En effet, il existe un risque d’instabilité du glucagon ou
    d’incompatibilité.


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